.
Nous avons maintenant sur le forum à disposition le livre du Gal Massu
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], beau livre décrivant l’épopée de la « fameuse » 2e DB… Mais…
…Ce que Massu ne nous dit pas…
Le 25 août 1944, à 6 heures, le général Bradley, commandant le Xlle groupe US, composé des 1ère Armée US du général Hodge et IIIe Armée US du général Patton, lance son ordre du jour n° 6 ainsi libellé : «
La IIIe US Army prendra ses dispositions pour atteindre le Rhin dans la région de Darmstadt - Mannheim et y établir une tête de pont dès que possible. Exécution immédiate»*.
*
Archives du XIle groupe d’armées US, bureau G3, rapport journalier des opérations du 25.8.1944; Archives de la lIle US Army, bureaux G2 et G3, rapport journalier des opérations du 25.8.1944.Alors que la libération anticipée de Paris n’est pas encore terminée et va, demain, peser si lourd dans la poursuite du plan «Post-Neptune» engagé dès le 15 août et déjà en pleine exécution, le général en chef n’a pas oublié son but de guerre : le Rhin.
Bradley, suivant les ordres donnés par le général en chef Eisenhower et son S.H.A.E.F., vient de lancer ses armées en avant.
L’opération «Post-Neptune» est trop importante pour la poursuite de la guerre. Rien ne sera changé dans son plan initial, si ce n’est un simple détail d’exécution, car la situation des belligérants est entièrement favorable aux Alliés, malgré le «coup fourré» de de Gaulle et des communistes parisiens.
Pragmatiques, les généraux américains en tirent la leçon mais jamais n’oublieront la manière peu amicale des «Frenchies».
Les dés sont tombés le 22 août 1944...
Le général de Gaulle vient de gagner une bataille politique contre le président Roosevelt et le peuple américain en imposant sa volonté au S.H.A.E.F.
Il est vrai le S.H.A.E.F. ne peut que s’incliner lorsque le 23 août au soir, le colonel André Vernon, de l’état-major gaulliste lança sa bombe au micro de la B.B.C. : «Les troupes de la IIIe Armée US et la Ile division blindée française sont entrées à Paris et ont libéré la capitale française».
Cette fausse nouvelle d’intoxication reprise par la chaîne américaine C.B.S. quelques instants après, sans contrôle, puis sans démenti officiel, créa quelques remous.
Il s’agissait là, d’une action psychologique destinée à forcer la main au S.H.A.E.F. et au général en chef. Car devant cette victoire imprévue et si rapide, lancée sur les ondes à la face du monde, après les durs combats du débarquement et la difficulté de percer le front de Normandie… devant ce succès, qui n’en est pas un encore, Londres, Washington, l’Angleterre et les States, vont boire et danser dans les rues toute la nuit.
Le coup a été bien monté. Le général Eisenhower, comme le S.H.A.E.F., resteront silencieux, alors que l’opération vient seulement de démarrer.
C’était cela la guerre psychologique. Goebbels, le spécialiste, l’avait compris depuis 1936...
Dés lors il fallait pour le S.H.A.E.F. en tirer la leçon : que la prise de Paris soit le moins coûteuse et surtout très rapide, quel qu’en soit le prix à payer après, du point de vue logistique et de la nouvelle charge imposée par le ravitaillement de la capitale.
Bradley le comprit rapidement. Il fallait en premier, aider au maximum les divisions engagées sur Paris pour se débarrasser de ce nouveau fardeau.
Le plan «Post-Neptune» fut adapté en conséquence.
Au lieu de déborder la ville au large, tant par le nord que par le sud, par ses divisions les plus proches il s’en approcha au maximum, sans y pénétrer encerclant la région parisienne pour faire retraiter les modestes unités allemandes présentes.
Ce qui fut fait dans la période du 22 au 25 août 1944. Cette manœuvre hardie interdisait par conséquent à l’ennemi d’envoyer d’éventuels renforts à Paris.
Ce fut la seule modification apportée au plan «Post-Neptune». Les autres unités engagées continuaient leur progression vers le nord-est et l’est profitant de la démoralisation des unités allemandes ...
Pour asseoir son pouvoir, de Gaulle demandera que des divisions US traversent Paris et satisfaction lui fut donnée.
Pour Bradley, il fallait surtout atteindre les rivières Marne et surtout Meuse pour éviter à tout prix que l’ennemi constituât une ligne de résistance sur ces importantes coupures naturelles; ce que tentait de faire le Feldmarschall Model et son O.B. West, c’est-à-dire garder l’initiative sur le front est de Paris.
Mais un autre point était encore jugé plus important par le général en chef et son S.H.A.E.F., après la réussite du débarquement de Provence et la vitesse d’exécution du plan «Anvil-Dragoon» faisant s’écrouler d’un seul coup toutes les défenses du sud de la France, le fait que le groupe G d’armées allemandes était bousculé complètement, sa retraite se transformant peu à peu en déroute.
Situation inespérée, non prévue par le plan «Overlord» dont Eisenhower voulait profiter au maximum.
Lancé au nord-est, le groupe d’armées US, espérait, par leur manœuvre rapide, que le Rhin serait atteint très vite d’une part, et d’autre part que cette manœuvre tactique romprait pour la première fois depuis le débarquement les lignes ennemies en séparant les groupes d’armées du Felmarschall Model.
En plaçant entre le groupe B, retraitant au nord, et le groupe G au sud, son Xlle groupe d’armées, Bradley créa la rupture totale du front allemand.
Seule la vitesse d’exécution, c’est-à-dire le ravitaillement en essence permettait cette réussite.
De plus il fallait profiter au plus vite de la déliquescence des armées allemandes pour prendre par surprise, et aux moindres risques, cette ligne Maginot, et la ligne Siegfried lui faisant face. Eviter à tout prix que les Allemands s’enferment dans ce réduit.
Or, pour les Américains c’était la seule difficulté prévisible, et ils le savaient, «inconnue» qui ne pouvait être encore une fois résolue que par la vitesse.
L’état-major américain connaissait l’importance de la ligne Maginot, comme sa valeur technique, la France l’ayant chantée depuis assez longtemps.
De plus, de nombreux attachés militaires et généraux d’état-major des States l’avaient visitée avant guerre.
Même prise à revers, ce serait un morceau coûteux si la surprise ne jouait pas.
Le plan «Overlord» prévoyait la libération de l’Europe de l’ouest et l’arrivée au Rhin par deux formidables pinces, prenant les défenses allemandes en tenailles : l’une au sud, traversant la France d’ouest en est, la seconde au nord par la Hollande, après libération de la Belgique. Les Anglais tenant celle du nord, les Américains celle du sud, le mur de l’ouest était ainsi tourné par ses deux ailes.
La première à manœuvrer étant celle du général Bradley au sud, celle où compte tenu de la situation du 15 août, était très vite réalisable par l’effondrement du groupe G d’armées allemandes, du général Blaskowitz.
Ce sont ces idées tactiques qui, contenues dans la simple phrase de l’ordre n° 6 du 25 août, lançant la IIIe Armée US de Patton à l’assaut, furent énoncées en termes militaires d’ «exploitation».
Elles respectaient en tous points, après la légère modification due à la situation de Paris, le plan de base «Overlord» et surtout «Post-Neptune», sa seconde phase.
Compte tenu pourtant des prévisions faites dans le plan «Post-Neptune» au sujet de la rupture possible et prévisible de la logistique surchargée par la prise et le ravitaillement de Paris avant l’heure prévue.
Il semble normal de penser qu’une idée politique s’était glissée dans l’ordre n° 6, en appliquant le plan prévu à la lettre…
…Le président Roosevelt, Eisenhower et les autres chefs militaires refusaient le jugement de l’Histoire en cas d’échec dans l’exécution de l’ordre n° 6 du 25 août, échec qui allait prolonger la guerre d’un an.
Dès ce jour ils en firent, fort justement porter, la responsabilité au général de Gaulle, et aux dirigeants communistes français, «refusant» les ordres et directives lancés de Londres le 6 juin par le général en chef Eisenhower ; plus par politique que par des considérations tactiques.
Les programmateurs du S.H.A.E.F. ne s’étant pas trompés lors de l’établissement de ce plan «Post-Neptune» que peu de personnes connaissent aujourd'hui, tout fut fait par de Gaulle et les hommes politiques depuis, pour ne pas le dévoiler.
Malgré tout Eisenhower, le S.H.A.E.F., les généraux commandant les armées US allaient tout faire et frôler l’impossible, oubliant leur rancune, pour tenter de promouvoir jusqu’au 24 septembre 1944 la réussite du plan «Post-Neptune» et l’arrivée rapide de Patton au Rhin, dans le Palatinat et la Rhénanie.
Nonobstant tous les efforts, ce fut l’échec et sa suite déplorable… La bataille de Metz qui allait durer trois longs mois et faire que la guerre change de visage.
A la demande du général de Gaulle, une conférence d’état-major fut tenue à Paris dès le 29 août, avec le général en chef Eisenhower et Bradley le commandant du Xlle groupe d’armées US.
Elle fut violente dans les remontrances et les reproches faits à de Gaulle, par le général en chef, au nom des états alliés et alla presque jusqu’à la rupture avec de Gaulle et conduisit malgré lui à l’application du plan «Amgot».
De Gaulle, sans aucun pouvoir sur les troupes alliées, dès le 15 août avait donné des ordres secrets au général Leclerc en contradiction formelle avec les plans du S.H.A.E.F. pour entrer dans Paris *.
*
Archives du S.H.A.E.F.Mieux, le 30 décembre 1943, au cours d’une visite à Alger, Eisenhower et de Gaulle avaient longuement parlé des dispositions prévues pour la libération de Paris, et l’américain avait promis que les troupes françaises, par besoin psychologique qu’avait la France d’effacer la défaite de 1940, entreraient les premières dans la capitale, accompagnées d’unités US et anglaises de soutien si nécessaire, mais les premières seraient de toutes façons françaises.
Fidèle à sa promesse et en comprenant les raisons morales pour la France, le général en chef Eisenhower s’était battu longtemps contre le S.H.A.E.F. et son gouvernement pour que la 2e D.B. française soit transférée en Angleterre et débarque à l’ouest, détachée de la 1ère armée française qui devait débarquer en Provence.
Ce fut accordé après bien des réticences et en rechignant à la pensée des troupes alliées qui se battaient sur les plages de débarquement, puis en Normandie et sur la route de libération pendant ces premières semaines cruciales de l’assaut mené contre la forteresse Europe, et où, à côté des unités américaines, anglaises et canadiennes, se battaient des divisions polonaises, belges, représentant leur pays dans le combat… Alors que le général en chef consentait à garder en réserve la 2e D.B. de Leclerc et ne pas l’engager ni sur les plages ni après.
Les critiques, tant du S.H.A.E.F. que des généraux, officiers et soldats alliés, ne manquèrent pas.
Tous ne comprenaient pas que les «Frenchies» fassent une promenade derrière eux et «cocoricotent» au milieu des populations libérées, pendant les deux premiers mois, restant l’arme au pied dans leurs uniformes propres; alors qu’eux, en premières lignes, se battaient et mouraient pour libérer la France.
Malgré la censure, les correspondants de presse l’écrivirent en Angleterre et aux States, où les populations exprimèrent leur mécontentement.
Mais, pire… En prévision des ordres donnés par de Gaulle, les Français de la 2e D.B. allaient pratiquer ce qu’ils appellent «Sytème D» faisant des prélèvements dans les dépôts avancés de la IIIe armée US.
Alors que les lignes des logistiques étaient encore si fragiles et non encore assurées, profitant de sa position en réserve sur les arrières des lignes combattantes, le général Leclerc et ses officiers allaient faire des «réserves» en vue de la marche sur Paris.
Se sachant tributaire de la logistique américaine qui, d’un mot du S.H.A.E.F. ou du commandant des corps d’armées auxquels la 2e D.B. était rattachée, pouvait couper le ravitaillement, c’est-à-dire les laisser sur place, le général Leclerc, aidé de sa division, trouvera assez de matériel, de munitions, de ravitaillement et d’essence pour dix jours d’opérations de ses 6 000 hommes et de ses quatre mille véhicules.
De cette manière il pourra constituer, dans ses unités, les réserves d’essence utiles pour le mouvement vers Paris, ses camions citernes pleins et en plus la dotation de réserve de véhicules.
Dès le débarquement de sa division,
le 1er août 1944, à la suite du XVe C.A. US, ses chefs de corps et de services avaient omis de rendre compte des pertes de véhicules, des situations journalières d’effectifs, au titre desquelles et comme à toutes les unités alliées, la 2e D.B. faisant partie du corps de bataille, touchait les mêmes dotations au point de vue ravitaillement.
A proximité des dépôts se créant, et sur ordres de leurs chefs, les «Dégourdis» de la 2e D.B. allaient le soir détourner l’attention des G.I’s, officiers et gardiens pendant que d’autres faisaient main basse sur tout ce qu’ils trouvaient en ravitaillement, essence, munitions, armement et pièces de rechange, et ce, par pleins G.M.C., véritables razzias de commandos.
Le général Leclerc le savait et comptait sur de Gaulle pour arranger les choses et calmer Eisenhower et le S.H.A.E.F au cas où...
Il va sans dire que pour trouver et faire couler à flots le calvados normand dans les dépôts US et assurer leurs trafics, nos dégourdis faisaient du troc avec les habitants et commerçants.
Ainsi assuré du ravitaillement de la 2e D.B., de Gaulle menaça de retirer la division Leclerc du commandement allié et de lui donner l’ordre de marcher sur Paris, malgré l’ordre contraire d’Eisenhower et du S.H.A.E.F., en remettant les explications à plus tard.
Le tour était joué. Mais les faits furent vite connus du corps d’armée de rattachement de la 2e D.B. Officiers et G.I’s responsables de ces dépôts pillés furent sanctionnés.
La réunion de Paris fut houleuse, le général en chef reprochant à de Gaulle son manque de confiance en la parole donnée à Alger, mais surtout les méthodes de ravitaillement de Leclerc. Il demanda même des sanctions contre les responsables.
Bradley, lui, alla plus loin et malgré le secret et la censure, les faits furent vite connus de tout le Xlle corps d’armée US et allaient avoir des suites fâcheuses.
De par sa mission et pour atteindre Strasbourg, la 2e D.B. de Leclerc ne pouvait être prise en charge du point de vue de la logistique que par la IIIe Armée US de Patton.
A la demande de Patton, appuyé par son chef Bradley, le général Eisenhower et le S.H.A.E.F. infligèrent une punition collective et morale à toute la IIe D.B. et le général de Gaulle se vit contraint de l’accepter.
Pour avoir le droit de rejoindre sa place dans le corps de bataille et de quitter Paris où elle était en panne d’essence, la IIe D.B. dût aller, avec tous ses véhicules non chenillés, jusqu’à Cherbourg et assurer un transport de ravitaillement «essence» pour la IIIe armée US, puis dans un second voyage, son propre ravitaillement «essence».
Ce n’est qu’après cette «punition morale» qu’elle reçut son affectation au XVe C.A. US de la IIIe armée US et put rejoindre sa position de groupement autour de Joinville-le-Pont*
*
Archives du Xlle groupe d’armées USLongtemps, le général Patton va refuser la responsabilité de commandement de la division Leclerc et la placer comme flanc-garde sud à l’arrière de son XVe corps d’armée. Là, elle ne pourra pas recommencer ses astuces, contrôlée par les responsables de la logistique de la IIIe armée US.
Ce ne sera que grâce aux efforts pressants du général en chef Eisenhower, davantage harcelé par de Gaulle, que de son commandant de groupe d’armées Bradley, qu’enfin
le 10 septembre 1944 il cédera et fera passer la Moselle à Toul à cette fameuse division blindée, la laissant foncer vers les Vosges.
Pourtant afin d’éviter les chamailleries entre Alliés, le général Eisenhower profitera de la reconstitution de ses armées pour affecter à la VIIe armée US, du général Patch, en création, le XVe corps d’armée de la IIIe armée US, corps de rattachement de la 2e D.B.
C’est sous ce commandement que la 2e D.B. va remplir son «serment de Koufra», puis très vite rejoindre la 1ère armée française de de Lattre, devant la poche de Colmar.
De Gaulle l’avait demandé et l’état-major US était bien content de le satisfaire pour se libérer de cette division qui n’en faisait qu’à sa tête.
Si le général en chef fit tout pour minimiser ces incidents, afin de ne pas faire apparaître les divisions et les frictions entre Alliés, il n’en fut pas de même des généraux Bradley et Patton, et de beaucoup d’autres officiers et G.I’s de la Ille US Army.
Les jugements et les reproches faits aux «Frenchies» furent sévères. Disons encore que pour asseoir son autorité, de Gaulle demanda à Eisenhower, de laisser la 2e D.B. un certain temps à Paris.
Le commandant en chef, à la demande de de Gaulle, décida que la 4e D.I. US resterait en réserve autour de Paris, à partir du 26 août.
Le S.H.A.E.F. ne pouvait permettre que soit entretenu un noyau révolutionnaire au milieu de ses lignes d’attaques; il fallait soutenir de Gaulle par les armes.
Le 29 août 44, toujours à la demande de de Gaulle, les Parisiens étonnés regardaient pour la première fois de l’histoire de Paris, la 28e D.I. US en appareil de combat, car elle venait de la Basse-Seine et relevée, en sortait épuisée, traverser la capitale d’ouest en est. Elle allait attaquer de suite à sa sortie de la ville en direction de la Marne.
Admiratifs mais étonnés et sans voix, Parisiennes et Parisiens assistaient au défilé, sur les Champs-Elysées, de toute une division sortie de l’enfer.
15 500 Américains sales, mal rasés, au regard dur de combattants éprouvés et épuisés, dans des battle-dress terreux et crasseux et qui ne répondaient même pas aux vivats tant leur fatigue était grande, enfin passèrent 6 000 véhicules de toutes sortes encore plus sales et boueux que les hommes.
La comparaison était frappante avec leurs libérateurs du 25, certains Parisiens baissèrent la tête et comprirent qu’ils avaient été floués.
Mais le mythe était né.
Quant à Churchill, son jugement fut féroce : «Je me suis trompé sur de Gaulle et ses officiers. Je les croyais soldats, ils n’étaient que politiques.»
Montgomery répondit sèchement au général Eisenhower qui lui demandait de dérouter et diriger une division anglaise sur Paris, de façon que l’Histoire puisse retenir que la libération de la capitale française était due aux combats de tous les Alliés de l’ouest :
«L’armée anglaise a débarqué pour battre les armées nazies. Les V 1 et V 2 tombent sur ma patrie, nous avons autre chose à faire qu’une parade à Paris. Je ne détacherai même pas un «tommie» pour cette affaire. Laissons cela aux soldats et généraux français».
Et grâce à ces magouilles, politicos militaires la guerre durera un an de plus, et alors que l'on réveillonnera à Paris les lorrains et les alsaciens passeront Noël et nouvel an sous les obus et les bombes.
.