"Adrien", avril 1950, avec le 1e BCP

Récemment débarqués du paquebot Doba en provenance d'Hanoï, les bérets-bleus du lieutenant d'Harcourt s'activent en corvée d'installation à Tan Son Nhut, dans la banlieue de Saïgon.



Pour René Collard, ce 1er avril 1950 est un jour faste: il vient de récupérer son beau galon doré de sergent ... et s'apprête à fêter sa réintégration dans le grade, à Saïgon avec les copains, comme il se doit...

lorsqu'il apprend que la compagnie de marche est engagée dès le lendemain matin dans une opération de secours à une tribu Rhé en révolte contre les Viets, dont elle a massacré un poste, vers  Kontum: c'est une région de jungle, mal connue, dans les Hauts plateaux du Sud-Annam, 200 kms de Saïgon, et 100  de Tourane, peuplée par de multiples tribus montagnardes (carte Millour):


A l'aube du 2 avril, "Adrien" commence dans le rugissement des moteurs des blindés et des GMC : par Gia Dinh et Thu Dau Mot, de la R.C. 16 à la R.C. 14, la longue colonne s'éloigne des doux rêves urbains, pour se perdre dans les plantations d'hévéas,

puis gagner progressivement la brousse et les terres d'altitude  (img Millour):


 c'est en pleine nuit que les paras font halte au poste des Trois Frontières, près de la Colonne Henri Maitre:( plan, photographié par René Collard lors de l'opération, et ce qu'il en reste aujourd'hui:) . L'obélisque prend la forme du
poteau sacrificiel - un grand bambou orné dont on a gardé le sommet feuillu - auquel le buffle sacré est attaché...
img Millour.



Le lendemain soir  la compagnie d'Harcourt parvient à Kontum, dernière cité libre de l'Annam du Sud. (image Hentic).

Au-delà, c'est la jungle, la guerre, et pour les Chasseurs parachutistes,le pays du Tigre... (img Hentic)

Au-delà de Kontum, la piste routière devient mauvaise, truffée de ponts de fortune qu'il faut franchir au pas.

Avec beaucoup de retard, la colonne parvient enfin au poste de Kon Brai où les paras passent la nuit, en bivouac sur la pente et entre les lignes de bambous taillés en pointes.

 Le lendemain, 5 avril en fin de journée, les paras arrivent sur le site de la tribu Hré, à Kon Plong: le poste militaire, en terminus de la piste et de la région sous contrôle français,  est bâti sur un piton dominant une cuvette où se niche le village Hré.


Le PC de l'opération Adrien est déjà installé, il y a là, outre les bérets-bleus, une compagnie du 2e BEP, une autre du 2e REI, ainsi qu' une forte compagnie de 600 montagnards Bahnars et Hrés,  qui tiennent le poste(images Millour).

Il y a 60 ans du commencement de la bataille de DBP

Insouciants du lendemain et tout à l'idée de faire de beaux bilans, légionnaires et paras passent la journée du 6 avril 1950 sous la pluie. Derrière les murs de rondins de Kon Plong, l'état-major prépare son offensive: partisans expérimentés du BMEO, (img Millour) 

montagnards Hrés presque nus ,  armés d'arbalètes, (image Hentic)


voisinent dans la bonne humeur avec les mules de bât, les coolies volontaires et l'élite des troupes de choc!
Enfin, le 8 avril au matin la colonne quitte Kon Plong et s'enfonce dans la brousse: onze heures de marche pénible dans une jungle humide où les sangsues s'infiltrent jusqu'à l'intérieur des chaussures...

On a marché dix pipes, estime un des Hrés, expliquant à ses collègues français qu'une pipe lui fait presque 3 kilomètres de brousse...
Le jour suivant, la forêt s'épaissit encore,  un paysage de montagnes  et de torrents , où l'étape du soir , à la superbe vallée de Manit, permet aux hommes de se baigner dans les eaux transparentes de la Dak Manit...

Les Hrés, qui sont ici chez eux, expliquent que le Viet-minh est de l'autre côté de la montagne: finie la marche d'approche!

En effet, le lendemain après-midi, les Légionnaires et le BMEO accrochent un fort détachement ennemi dans la vallée du Song Ré: les viets, surpris, ont cinquante tués et ne doivent leur salut qu'à une fuite générale. Ils abandonnent les rizières nourricières, et la population accueille avec joie ses libérateurs: l'économie montagnarde est pauvre, un village ne peut nourrir - frugalement - qu'une dizaine de combattants, mais pour le coup, les réserves des viets sont pillées et épuisées, et l'on fait bombance...
Les Français et leurs alliés Montagnards restent dans la vallée du Ré jusqu'au 12 avril; toutefois, vient le moment de repartir, et de mener la vie dure...

 
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Bonjour,

Sujet passionnant!J'ai recentré les photos.
Pour plus d'informations sur le peuple Hré,voir:Forces Hré Libres

Manta210 a écrit:

Bonjour,

Sujet passionnant!J'ai recentré les photos.
Pour plus d'informations sur le peuple Hré,voir:Forces Hré Libres

Merci !: c'est en lisant "Forces Hré Libres" qu'on comprend mieux le déroulement de cette opération Adrien, si complexe à interpréter... il faut avouer que le "territoire" Montagnard, avec toutes ces tribus, ces différences fondamentales d'ethnies, de coutumes... est déroutant... les vidéos ou posts de voyageurs contemporains retrouvant au fin fond de nulle part des Anciens, Hrés Libres, BMEO, GCMA, sont toujours marquantes: entendre un de ces héroïques "Oubliés" retrouver brusquement l'usage du Français devant un objet, un mot... est émouvant: "La Fance, c'est pas moyen laisser tomber"...

La progression reprend à l'aube du 13 avril. Comme à Phat Diem, les villageois suivent longtemps les Français, mais à mesure que les villages traversés le long du Ré se dépeuplent, les mines s'allongent et les porteurs deviennent nerveux. A 10 heures, on atteint le premier poste ennemi, que les viets ont incendié avant de partir.
Le premier contact  feu est pris au confluent du Ré et de la Trakhuc : un FM en bouchon avec son groupe, qui rompent tout de suite ; puis en cours d'après-midi, un second poste viet est détruit, sa garnison  s'enfuyant sans combat. La colonne s'installe pour la nuit à Gi-Lang et dès le lendemain la population qui se regroupe auprès des Français permet d'entreprendre la construction d'une piste pour avions légers.



La piste est prête le 15 ; en attendant les premières rotations aériennes, c'est la compagnie d'Harcourt qui part en opération, renforcée par de nouveaux volontaires Hrés, bien décidés à chasser les marxistes... Les bérets-bleus accrochent une compagnie viet-minh en retraite: l'engagement est très violent, et les guerriers de la montagne, assoiffés de vengeance, ne laissent aucune chance de survie aux envahisseurs annamites... Les armes changent aussitôt de propriétaires, sans que les Hrés abandonnent pour autant leurs arbalètes...

un grand merci Georges... comme d'hab, récit passionnant...
tu dois l'être dans la vie pour arriver à nous transmettre ton savoir avec autant de clarté dans le détail...

Il a un joli coup de plume, - pardon de clavier, pour nous raconter de si bonnes histoires...

Cela représente des heures de travail....

Merci.

Le 16 avril, les premiers parachutages, munitions et ravitaillement, rassemblent la population émerveillée par le spectacle des corolles et des lourds fardeaux qui descendent du ciel... les gamins hurlent de joie en zigzaguant entre les impacts des caisses, et les paras doivent les courser et les plaquer pour éviter des drames!
Mais le lendemain matin à cinq heures, la colonne  quitte Gi Lang  par la piste de Quang Ngai : une vingtaine de kms en deux heures pour attaquer le gros poste viet  de Ki Mao par les hauteurs:  la 3e compagnie du 2e BEP avance par la route, la compagnie du REI, les paras et montagnards par les flancs. A 500 mètres, les viets ouvrent le feu, tandis que les habitants du village s'enfuient. Toutes les armes collectives se déchaînent sur le poste, tandis que les légionnaires passent à l'assaut: les viets ont compris, en longues files ils s'échappent en courant pendant que les Français atteignent et fouillent le poste, puis le village, bientôt rejoint par ses habitants; c'est fini...
Les légionnaires restent à Ki-Mao, alors que les partisans, les brancardages,  puis les bérets-bleus, reprennent la route de Gi-Lang, qu'ils atteignent à l'aube; médecins et infirmiers prennent en charge les blessés, à bout de forces;
les opérations se succèdent dans la tente-infirmerie surchauffée...

(img Millour, le médecin-lieutenant Bezès a sauvé de nombreuses vies durant Adrien)

19 avril: une section du BCP part attaquer deux postes viets à un jour de marche de Gi Lang, en emportant les dernières boites de rations; au camp de base, on finit les restes, en l'absence de tout nouveau parachutage.

21 avril: la section rentre avec 7 blessés graves; l'attaque du premier poste a été un succès, 15 viets tués et le poste détruit, sans perte,  par contre au second, 4 paras tombent dans des fosses à tigre camouflées dans les hautes herbes et trois autres sont blessés dans l'assaut du poste, qui est lui aussi incendié après la fuite des bo-doïs... le retour avec les sept brancardés est terrible... Du côté de Ki Mao, une attaque vient d'être repoussée et une section du BEP en éclairage est tombée dans une forte embuscade, perdant deux tués, mais infligeant 45 morts aux viets...
Au soir, une section de légionnaires et de partisans ramenant blessés et morts de Ki Mao tombe sur au moins une compagnie viet fortement armée qui l'oblige à éclater, sur Gi Lang, et sur Ki Mao...
Cette fois, on est dans le dur: il n'y a plus de vivres, l'ennemi se renforce et attaque... De quoi demain sera-t-il fait?

Dur, dur de relire tout ça...
Ils ont du passer de sales moments...
C'est pour cela qu'il faut absolument maintenir la journée souvenir du 8 juin, 
même si cette année elle n'est pas nationale, gardons la, même locale .

encore une belle page d'histoire

22 avril, à l'aube: un élément du BCP,  en  reconnaissance sur l'embuscade, brancarde les dépouilles mutilées des légionnaires et des partisans ; peu à peu, dans la matinée, les montagnards confirment que les viets sont là, par milliers, arrivant du Nord, de Tourane, par bataillons.
Les Morane sanitaires ont déjà entamé leur ronde alors que le ravitaillement arrive enfin, avec le largage d'une section de légionnaires paras ; l'ordre d'évacuation est parvenu par radio au PC de Gi Lang, avec des infos précises,  cinq bataillons viets, 4000 hommes, convergent sur les Français.

Ki Mao, replié à l'aube, rentre sans pertes sur Gi Lang, d'Harcourt envoie la section du lieutenant Montiggionni tâter l'avant-garde viet ; à moins de 2 kilomètres au-dessus du camp, les bérets-bleus sont accrochés et paient le prix fort ; un renfort, avec l'équipe infirmiers de René Collard, est envoyé en marche commando, c'est un feu roulant, des centaines d'armes individuelles, une mitrailleuse lourde, tous les sommets surplombants sont occupés, les tirs fichants hachent la brousse ! 
Comme insensibles aux bourdonnements meurtriers, les infirmiers courent vers les groupes ; le lieutenant, touché à trois reprises, est déjà mort, un chasseur gît à quelques mètres, une balle en plein coeur, deux autres sont atteints. Les paras, à court de munitions après une demi-heure d'enfer,   répondent avec parcimonie au feu déchaîné des viets , mais par chance ceux-ci
décrochent, pensant avoir affaire à une contre-attaque en règle...

Deux viets sont faits aux pattes ; face aux Hrés, ils donnent de suite leur nombre et armement : ils sont pas loin d'un millier, il faut évacuer immédiatement... Après les soins rapides, le commando repart en marche rapide, brancards, dents serrées : 4 morts pour  sauver 800 Français et partisans... à condition de faire très vite maintenant.

Tout le monde s'en va, il faut passer le col du Si Lang avant la nuit. Les petits Morane ont décollé direction Saïgon, la Légion quitte, puis les Montagnards qui partent en souriant : ils vont harceler, retarder l'ennemi, durant  des semaines, des années, sous d'autres chefs...(image Hentic)


Qui reviendra au village ?
Qui survivra, oublié,  vaincu, mais n'oubliant pas le béret du parachutiste, quelques mots français d'amitié... si loin, si longtemps...



Dans les vieux papiers de René, une petite photo, précieusement conservée, a parcouru bien plus de 15000 kms... est-elle inconvenante, hors sujet ?

Il faut partir, on brûle ce qui ne peut être emporté ; la longue colonne des bérets-bleus franchit l'eau claire du Song Tra Khuc, il faut passer le col avant la nuit, à 10 kilomètres... On marche vite, on court par moments, quand la pente le permet... Dans l'obscurité on atteint la passe, une section est laissée en embuscade, le reste de la compagnie marche au coupe-coupe pendant un kilomètre, puis les paras s'affalent sur place, à l'endroit même où l'ordre d'arrêter est entendu... Plus tard ils sont éveillés par les échos de lointaines rafales : trop tard pour les Viets, ils n'ont pu passer le col...
Treize heures au moins de marche par jour, herbe à éléphants, pitons, vallées encaissées, pistes de brousse, la faim à nouveau, le déclin de toute la force, et puis un matin, les légionnaires, en tête de colonne, qui accélèrent à fond : c'est le 29 avril 1950, Kon Plong est proche...
Une heure de marche encore, ils fêteront ensemble Camerone, jusqu'à tomber... 88, ils ne sont plus que 88 valides à la Compagnie du Capitaine d'Harcourt...

Merci Georges, tes récits sont captivants...

Un très beau travail... Merci !

La vidéo complémentaire est particulièrement émouvante. Ce chant de promotion est peu connu semble-t-il.....

Merci... peut-être êtes-vous allés sur le site des Commandos Marine?  J'essaie de retrouver ici  l'ambiance très particulière qu'ils ont réussi à faire passer, avec ces séries de belles photos parfois à peine posées, et les commentaires malins  des Anciens...

Lothy a écrit:

Un très beau travail... Merci !

La vidéo complémentaire est particulièrement émouvante. Ce chant de promotion est peu connu semble-t-il.....

Perso, je ne l'avais jamais entendue... Très beau chant.

Ensemble; ils ont chanté et bu, comme des frères. Puis ils sont partis chacun de son côté... Ils voulaient la Médaille Militaire, faire des économies... ils ne voulaient pas rentrer en France en hiver... C'était le Peuple d'ivoire, le peuple debout, plus grand que la France d'alors, et pour longtemps

(image Hentic)


D'Harcourt promu capitaine, Collard rempilé pour 6 mois encore, et les bérets-bleus retour d'Adrien, vont être à nouveau engagés fin mai 1950, cette fois, l'opération a un nom "potable" : Pastis, et ce sont les marins qui invitent...

Es posible que las fotos se muestren nuevamente.

Gracias

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La réponse à la question de Juan est hélas : non !

Dommage que toutes ces photos soient perdues...

Lothy, pourquoi n'as tu répondu en espagnol?
Pour l'opération Pastis, normal que ce soit les marins qui invitent, ..... ils ont l'eau.

Dranerb a écrit:

Lothy, pourquoi n'as tu répondu en espagnol?
Pour l'opération Pastis, normal que ce soit les marins qui invitent, ..... ils ont l'eau.

Parce qu'à des questions sérieuses, j'ai l'habitude de répondre sérieusement... Je ne pratique pas l'espagnol... pourquoi faire semblant ?

Certes, c'est tout à ton honneur, mais la question est posée en espagnol (que je respecte) et je lis ta réponse non hésitante. Alors ....
Et puis n'est il pas autorisé par Paracolo, d'y glisser, de temps en temps, un peu d'humour , dans nos interventions ?

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L'humour ? Pourquoi pas ! Mais comme écrit plus haut la question de Juan ne s'y prête pas. Pas davantage le sujet...

J'ai longuement hésité à choisir ce texte de Georges en raison de la disparition des photos...

Je m'attendais à une ou deux questions sur leur disparition...

Alors, n'attends pas la question, rapporte s'il te plaît, rapporte.

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Il conviendrait peut être de demander à Georges s'il les a encore?

On voit là l'importance de "loger" ses images sur servimg et non sur des serveurs exotiques qui soudain disparaissent... ImageSchack nous avait déjà fait le coup...

Paracolo a écrit:

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Il conviendrait peut être de demander à Georges s'il les a encore ?

Faut-il pouvoir le joindre efficacement....

Je n'ai pas pris le temps de regarder tous ses sujets, mais si tous sont dans cet état... il y a du dégât !

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Je viens d'avoir la réponse !

A priori tous ses sujets sont sans iconographie.... Mais c'est assez récent !

Merci Lothy, merci Paracolo, d'avoir soutenu ma demande.

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J'ai fait un mail à Georges... Espérons qu'il a encore les images dans un coin du PC

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Commentaire de Lucien:

Merci pour ce récit, Il est toujours instructif de lire des récits de ce genre. Il y a bien des similitudes avec ce que j’ai vécu de 1952 à 1954 et pourtant ce n’était déjà plus la même guerre. J’ai retrouvé Bigeard qui fut mon chef de bataillon au 6° BPC. Ces hommes méritent le respect. Merci.

L. Piers

Lothy-SF a écrit:

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Je viens d'avoir la réponse !

A priori tous ses sujets sont sans iconographie.... Mais c'est assez récent !

Hello Lothy;  au 19 Mars 2014, la vidéo n'est plus disponible

Un 19 mars.... Pas étonnant 

boucle_dor a écrit:

Hello Lothy;  au 19 Mars 2014, la vidéo n'est plus disponible

Il en va de la vidéo comme des photos Impossible de savoir ce qu'elle représentait.

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La vidéo je viens de contrôler était un chant militaire... Mais lequel?

Por favor disculpen por escribir en español.

Pero también reciban mis agradecimientos por responderme.

Muchas gracias.

Il n'y a pas de problème Juan Manoel, ma remarque envers Lothy, était simplement pour la taquiner.
Il est évident que tu es le bienvenu dans ce forum, on se débrouillera pour traduire.
Excuse moi, si toutefois, je t'ai peiné. Tu vois, là, j'ai compris tes paroles.

Citation :

Por favor disculpen por escribir en español.

Aucun problème, au contraire c'est un plaisir de savoir que quelqu'un d'aussi éloigné s'intéresse - connait bien - l'histoire des paras français.

Si toutefois nous avions un problème de traduction nous avons parmi nous JC, qui, fatalement, maîtrise bien cette langue... Et bien d'autres encore.

Usted es siempre bienvenido

Avé Boss, sinon il y aussi Google traduction dont je me sers dans mon activité.

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Oui certes, avec des traductions souvent relativement approximatives, tout de même.  

" S'il vous plaît pardonnez-moi d'écrire en espagnol.

Mais aussi recevoir mes remerciements pour me répondre.


Merci beaucoup."


- Ce n'est pas si mal.

boucle_dor a écrit:

" S'il vous plaît pardonnez-moi d'écrire en espagnol.

Mais aussi recevoir mes remerciements pour me répondre.


Merci beaucoup."


- Ce n'est pas si mal.

C'est même plutôt bien, on  comprend parfaitement le sens de la phrase.
Merci Boucle d'Or

Oui Charly, moi aussi je trouve ce traducteur assez fidèle et surtout très pratique.

Tu peux écrire BO , c'est bien aussi.

Citation :

Impeller on the front of the device by means of nuts and screw. Thereafter the spring in the fender mount

donne

Citation :

Turbine sur le devant de l'appareil à l'aide d'écrous et de vis. Par la suite, le printemps dans le support d'aile

Je viens de recopier une phrase d'un mode d'emploi... Pauvre mec qui doit monter une roue et placer un ressort dans le bras...

... Et à propos d'Adrien ?

Juan fait partie des assidus... Je le vois en ligne fort tard pour nous bien sûr, mais décalage horaire oblige...

Il est permis de croire qu'il lit le français... sans cela que ferait-il ici ?

Lothy-SF a écrit:

Juan ....

.. sans cela que ferait-il ici ?

    Et nous aussi nous sommes là très tard, que faisans-nous ici, il est permis de le demander.
Eh oui, toi tu écris, et moi je lis      Oui je sais, je dis n'importe quoi, comme d’habitude.

boucle_dor a écrit:

Oui je sais, je dis n'importe quoi, comme d’habitude.

Non pas n'importe quoi... Il y a ceux qui se couchent comme les poules et ceux et celles qui veillent... Ce qui est une bonne chose pour nos expats...

Pour revenir à "Adrien" car nous nous égarons un peu... je regrette d'avoir proposé ce sujet sans iconographie - j'ai hésité car il ne manque pas d'intérêt - mais ils sont désormais nombreux...

Même sans illustration le sujet mérite lecture !