Bombardement de Dresde et les combats de la poche de Colmar

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Film américain United News de février 1945...


Montrant le bombardement de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et les combats de la poche de Colmar entre autres...

Le sujet posté par le Boss est endommagé...


Installée dans la région de Mulhouse, à l’aile droite de la 1e Armée,  la 9e DIC reçoit l’ordre d’attaquer au-delà de la Doller un vaste ensemble de villages en  direction de Pfastatt et de la Cité Anna puis de la forêt de la Harth et du Rhin de Chalampé. L’attaque sera menée par le GT du général de brigade Salan qui comprend le 23e RIC (Colonel Landouzy) et le 6e RIC  (Lcl Dessert). Elle sera appuyée par 7 groupes d’artillerie aux ordres du colonel Morel, commandant l’AD 9. Les deux régiments attaquent en direction d’Ensisheim et réalisent des gains de terrain très importants.
Le lendemain, le 21e RIC est à son tour engagé. Ce jour-là l’exploit est réalisé par la 5e compagnie (capitaine Voisin) du II /23e RIC qui doit d’abord franchir la Doller dans l’eau glacée, 15 minutes avant la préparation d’artillerie, avec pour mission de s’emparer de la teinturerie de Pfastatt.
Jusqu’au 9 février, la division va mener des combats très durs par des températures sévères (-20°) et sur un sol gelé recouvert par une épaisse couche de neige.

Lothy-SF a écrit:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ça c’est une image hollywoodienne de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. On reconnait au passage le symbole de la 3^e division d’infanterie US « Rock of the Marne » sur son casque.

Bien vu !
Mais c'est tout de même l'anniversaire de Colmar....

c'est bon de retrouver un sujet lancé en mai 2015, ? autre temps ...

Hollywoodiennes ou non, les images de la Bataille de Colmar nous rappellent de très rudes combats....

Cette bataille a coûté la vie à 2 137 combattants, dont 1 595 français, et fait 11 253 blessés, dont 8 583 français. Les pertes ennemies sont estimées deux à trois fois plus nombreuses et 20 000 prisonniers furent faits. La 19ème Armée allemande fut, pratiquement, anéantie.

Comme disait Charly il y a exactement 1 an !

c'est bon de retrouver un sujet lancé en mai 2015...

Journée anniversaire à plusieurs titres !

En plus de la naissance de notre illustre Bruno, ce jour marque la fin des combats pour Colmar et l'abominable bombardement de Dresde....

Quand on regarde les bilans on ne peut que constater que la vie d'un homme n'avait pas une grande importance pendant toute cette période !
C'est effroyable !

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Le 10 février 1945, le général Leclerc reçoit la plaque de grand officier de la Légion d’Honneur.



Colmar est libéré...
L’entrée solennelle des vainqueurs a lieu le 8 février 1945. Lors de la prise d’armes sur la place Rapp, le général Schlesser sur son char « Austerlitz » présente au général de Lattre de Tassigny les corps et unités de la 5ème Division blindée et de la 28ème Division d’infanterie US ayant participé à la libération de Colmar.

Au cours de la cérémonie, Guy Schlesser est décoré de la cravate de commandeur de la Légion d’honneur et la 28ème Division d’infanterie US de la Croix de guerre avec palme. Dans l’après-midi, le général de Lattre de Tassigny remet la croix de chevalier de la Légion d’honneur au chef d’escadrons de Préval sur son lit d’hôpital. La journée s’achève par un Te Deum à Saint-Martin et des cérémonies d’action de grâces à l’église protestante.

La réception enthousiaste du chef du gouvernement provisoire, le général de Gaulle, a lieu le 10 février. Au cours de la prise d’armes, il honore les artisans de la libération. Il remet la plaque de Grand-Croix de la Légion d’Honneur au général [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et la plaque de Grand officier de la Légion d’Honneur au [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Il remet également le nouveau drapeau du 152ème régiment d’infanterie, en garnison à Colmar de 1919 à 1939, au colonel Colliou, son chef de corps et décore de la cravate de commandeur de la Légion d’honneur les généraux Milburn et O’Daniel. Le lendemain, à Saverne, le général Devers est élevé à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur.

N'oublions pas que c'est le 13 février 1945 que débutaient les bombardements de Dresde

Un rappel des faits assez bien tourné pour ceux qui ne connaissent pas !


A 22h une vague de 244 Lancaster, bombarde la ville à coups de bombes explosives, qui soufflent les bâtiments comme des châteaux de cartes.

Une témoin raconte: "Dans le centre la vitesse du flux dépassait 200 km/h, les gens se retrouvaient littéralement dans les airs en position horizontale: une femme avec une poussette et un homme blessé avec des béquilles fut littéralement absorbés par les flammes.»

Vers 1H00 du matin.
Une seconde vague de 529 bombardiers larguent en vingt minutes plus de 180 000 bombes incendiaires au phosphore et napalm, beaucoup de victimes disparaissent en fumée sous l'effet d'une température souvent supérieure à 1000°C.

Le journaliste et écrivain britannique Phillip Knightley écrit :
« une tornade artificielle dans laquelle l’air est aspiré vers le centre à une vitesse de plus en plus rapide. À Dresde, des vents approchant la vitesse de 160 km à l’heure emportèrent débris et individus dans un bûcher dont la température excédait 1 000 degrés centigrades. Les flammes dévorèrent tout ce qui était organique, tout ce qui pouvait brûler. Les habitants moururent par milliers, grillés, incinérés ou asphyxiés. »

Une véritable tempête de feu, des murs de flamme dans les rues de Dresde, un carnage inimaginable.
Les avions de la RAF avaient lâché sur la ville 1 478 tonnes de bombes explosives et 1 182 tonnes de bombes incendiaires. Le lendemain, 15 février 311 B-17 de l’USAAF lâchèrent 771 tonnes de bombes sur la ville déjà en ruine, pour finir le travail de la RAF.
La « Florence allemande » est anéantie sous un total de plus de 750 000 bombes. Brûlant pendant 7 jours, le brasier pourra être aperçu à 160 kilomètres.

Plus de 20 000 civils périrent, des chiffre parlent même de 30 000.
Cette nuit aura pour surnom, "La mer de feu".

Ce bombardement, comme celui du Havre et bien d'autres fait encore débat, sur les raisons et si cela fut nécessaire.

Une conclusion que j'apprécie !... Nous en avons débattu sur ce forum à bien des reprises !

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