Ligne Maginot - Régiments 1 -79 RIF

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Afin d’alléger un peu le récit sur la ligne Maginot j’ai pensé entrecouper de temps à autre, les articles par un historique des


Nous verrons, avec un retour en arrière jusqu'en 1935 pour les 12 régiments d'active, l'historique de chacun des 41 RIF ayant existé jusqu'à l'armistice de 1940, avec les détails de leurs insignes.

Afin d'être complet, j’ai ajouté les deux régiments de mitrailleurs d'infanterie coloniale affectés de façon permanente au SD Sarre.

Au lieu de respecter l’ordre chronologique j’ai choisi de commencer par le 79 RIF…Tout simplement parce qu’un des paras les plus célèbres, y a été rappelé et y a fait la guerre.




INSCRIPTIONS AU DRAPEAU :


DÉCORATIONS AU DRAPEAU :


Dissous en 1922 à l'Armée française du Rhin, le 79e RIF est remis sur pied une première fois en 1936 à Bitche à partir d'éléments du 153e RIF (convocation verticale). Il est dissous peu après.
Recréé à partir du 22 août 1939 au camp d'Oberroedern par le CM 202 (Mutzig) avec un noyau actif du II/23e RIF, il compte trois bataillons de mitrailleurs et deux compagnies d'équipages de casemates.

Il occupe le sous-secteur de Hoffen du Secteur fortifié de Haguenau (PC à Kuhlendorf) et les quartiers de Hunspach (1er bataillon), Oberroedern (2e bataillon) et Hoffen (3e bataillon).

L'instruction des unités d'intervalle se fait à Haguenau, celle des CEC au camp d'Oberhoffen.

À partir du 13 juin 1940, les 2e et 3e bataillons entrent dans la composition de la Division de marche Regard.
Le 2e bataillon assure, avec le 70e RIF, la défense de la crête des Vosges près du Donon, vers Schirmeck.
Le 3e bataillon combat dans la région de Luxeuil (Groupement Duluc), du 18 au 20 juin.
Les compagnies de mitrailleurs du 3e bataillon combattent à Remiremont, les 20 et 21 juin.

Le 20 juin, les Stukas bombardent les casemates du secteur Aschbach-Oberroedern, puis les Stosstruppen, aidées par des Pak, donnent l'assaut.
Les cloches sont aveuglées mais les casemates résistent, aidées par les tirs d'appui de ]' ouvrage de Schoenenbourg.
Le 1er bataillon et les CEC, restés sur les ouvrages du sous-secteur, sont désarmés le 2 juillet et conduits à Haguenau pour être internés.

Un écu chargé d'un clocher de Basse­Alsace survolé par deux cigognes et portant la devise « Résiste ou crève! » broche un ouvrage de la ligne Maginot surmonté d'une cloche armée.

Le clocher évoque sans doute la redoute du Clocheton à Sébastopol où le 79' RI s'illustra en 1855 et qui a donné son nom à l'Amicale des anciens du régiment.

ENCADREMENT DU 79e RIF EN 1939-1940



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