Oui, faut-il en rire ou… grincer des dents ?
C’est en lisant les écrits nombreux et variés concernant le film « Vaincre ou mourir »( dont Eric nous a parlé
ICI ) que j’ai eu envie d’écrire ces quelques lignes.
C’est une histoire de chouans et de républicains qui s’entretuent. Et les commentaires font la même chose… À peu près la même chose.
Incroyable ce déversement de flots de mots à l’occasion d’un film !
Avec comme cri de guerre : « À vaincre sans péril on triomphe quand même » …
Que ce soit ceux qui ne sont pas allés le voir, ceux qui critiquent les critiques et tous ceux qui en parlent pour en parler, eh bien figurez-vous qu’il y en a d’autres qui écrivent pour écrire… tout simplement.
Cela fait du monde pour ne rien dire ou allonger méticuleusement des insultes avec ou sans respect de l’orthographe. Bref, tout le monde s’exprime… C’est la mode de nos jours : bien dans son corps, bien dans sa tête. Grâce aux ondes électromagnétiques.
On vit une époque formidable disait un personnage de « Hara Kiri » il y a longtemps. Une période révolue que les plus jeunes ne peuvent pas imaginer. Aujourd’hui, ils ne sont pas obligés de demander qu’on leur sorte un « Paris Hollywood » de dessous le comptoir…
C’était à une époque où certaines choses pouvaient être dites — pas toujours intelligentes, je le reconnais, et souvent d’un gout douteux — mais au moins on arrivait à s’envoyer des « gentillesses » en ayant des convictions un peu plus respectueuses de celles des autres. Parfois on en venait aux mains et cela pouvait se terminer par une amitié sincère. Tout le monde ne s’aimait pas et le monde n’était pas parfait mais on s’y retrouvait…
Aujourd’hui — certains disent que c’est une période formidable — j’ai l’impression que c’est pire que pire. Les « gentillesses » n’ont plus de limites. On atteint des sommets en matière de bêtise et de haine.
L’intelligence au service de la connerie ? Le boogie-woogie généralisé ?
Même pas !
Il faut dire que dans notre époque « super formidable » le mot d’ordre est celui du chanteur de Starmania.
Lequel ?
Eh bien, celui qui rêvait « d’être un artiste » voyons.
Pourquoi cette complainte est-elle devenue le symbole de notre époque ?
C’est très simple : avec tous ces smartphones, chacun se prend pour un artiste et « se la joue » en étant persuadé d’être une super vedette !
On a donc droit à des séances likées d’une profondeur abyssale à faire crever de jalousie le voisin et les copains. Ce qui est le but recherché…
Affligeant.
Au final, je pense que Dieu — s’il venait à passer par là — serait effrayé…
D’ailleurs, je vais essayer de le contacter pour le prévenir.
Ce vieil homme ne supporterait pas le choc. Le mieux serait qu’il reste chez lui bien au chaud.
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Allo le 112 ? Oui, bonjour. Je voudrais celui qui fait des trous, des p'tits trous encore des p'tits trous. Oui, le gars qu'on croise et qu'on n'regarde pas…