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 LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE

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Paracolo
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Paracolo


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Date d'inscription : 08/03/2009

LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE Empty
MessageSujet: LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE   LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE Icon_minitimeLun 31 Déc 2018 - 23:28

LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE 33-76

Un article de GRU




« LE 1er BATAILLON DE CHOC EN INDOCHINE »



Héritier du Bataillon de choc créé à Staoueli en 1943. Le 1° bataillon de choc est reconstitué en janvier 1947, afin de servir en Indochine dans le cadre de la demi-brigade de marche parachutiste (DBMP).

Il comporte 700 hommes. L’unité quitte Alger le 17 janvier. Débarque à Saigon le 13 février, à Haiphong le 22 février 1947. Aux ordres du commandant Nasica, de mars à juillet 1947 : il tient plusieurs postes à la périphérie sud de Hanoi, participe aux opérations de secteur, pacifie les zones qui lui sont attribuées, il perfectionne sa formation. Plusieurs petites unités participent à des opérations parachutées. Aux ordres du commandant Clauzon. De juillet à septembre 1947 : le Bataillon tient un secteur bordant le canal des Rapides. Période de coups de main, d’embuscades.

Il réussit de manière spectaculaire dans la pacification. D’octobre à décembre 1947 : parachuté sur Bac Kan (opération Léa), s’empare brillamment de la ville, nettoie la région avoisinante et rejoint Hanoi avec l’opération Ceinture. De janvier à avril 1948 : le Bataillon de choc est détaché en Cochinchine. Il participe à plusieurs opérations parachutées (Iota le 23 janvier, Vinh Loi le 8 février, Ap Ta Lai le 3 mars, Xom Mieu le 5 mars) et à de nombreuses opérations terrestres et amphibies.

D’avril à septembre 1948 : de retour au Tonkin, l’unité est employée dans des opérations quasi quotidiennes.Embarqué le 6 Septembre 1948 à Haiphong, il débarque à Marseille le 19 octobre.Le bataillon de choc a été cité deux fois à l’ordre de l’armée. Il a perdu 3 Officiers, 14 sous-officiers, 42 caporaux et chasseurs


OBJECTIF « HO CHI MINH »


Débarqué en Indochine en février 1947, le 1° bataillon de choc va mener une guerre difficile dans le cadre de la demi-brigade de marche parachutiste. Au début d’octobre 1947, il reçoit l’ordre de sauter su Bac Kan.

Hanoi, 7 octobre 1947 : le soleil s’est levé, superbe. La lumière est venue très vite, envahissant le ciel dégagé. Du côté de la mer, à l’est, quelques petits nuages de coton blancs sont devenus roses. Sur le terrain d’aviation de Gia Lam, les 510 hommes du Bataillon de choc attendent. Ils sont prêts. Ils vont sauter tout à l’heure sur Bac Kan, capitale du gouvernement Ho Chi Minh. Ils attendent depuis la fin de la nuit près des parachutes et des armes alignés en faisceaux entre les Dakota et les vieux Junkers 52. L’excitation, qui semblait être tombée, renaît lorsqu’atterrit le Spit météo. Le chasseur est allé renifler le temps qu’il fait en Moyenne Région, sur les montagnes du nord-ouest du delta du fleuve Rouge. Une jeep de l’armée de l’air passe rapidement devant les appareils :

- Embarquez ! Embarquez !

Avec un grondement fou, renaît le vent des hélices. S’aidant mutuellement, les paras escaladent les échelles de métal et disparaissent. Les Ju 52 lourds et pataudes décollent les premiers. Les Dakota les rejoindront tout à l’heure, afin que tous les avions larguent leurs chargements en même temps. Douze Ju et cinq Dakota emportent la première vague. Le commandant Clauzon s’est débarrassé des deux parachutes qui l’écrasent. Au moment du décollage le pilote lui a confirmé que le vol ne durerait pas plus de trois quarts d’heures :

- Vol à 3000 pieds, largage en approche directe à 50 pieds.

L’officier regarde par la porte ouverte, sans trop le voir, le puzzle du delta qui défile sous lui ; miroirs d’eau, carrés verts des rizières, carrés sombres de terre remuée, grisaille de boue et de champs en friche, Viennent des collines rousses, une route, la RC 3, que longe le vol de l’avion. Elle est hachée de coupures et de barricades, tronçonnée par des levées de terre et par les ponts démolis. Les colonnes terrestres n’auront pas la partie belle pour rejoindre le Bataillon à Bac Kan. Le plan d’opération prévoit un isolement d’une semaine pour les paras. L’expérience de Charles Clauzon l’a rendu méfiant, depuis longtemps, en ce qui concerne les plans de l’état-major. Or, cette fois, les ambitions du commandement sont vastes. Le général Salan veut disloquer le dispositif Viêt-Minh du « réduit national ». Les paras sauteront à Bac Kan, à Cao Bang, à Cho Moi, à Cho Don, au cœur du sanctuaire ennemi. Quatre colonnes terrestres, venues des quatre points cardinaux, aborderont simultanément la zone où, autour des installations, des dépôts, se tient une force évaluée à 20 000 hommes, dont la moitié au moins est bien armée, bien entraînée. Toute la demi-brigade de marche parachutiste saute, à peu près trois bataillons. Il faudra que les avions effectuent plusieurs rotations, car le potentiel aérien de CEFEO, Corps expéditionnaire français en Extrême Orient, est faible. La France est pauvre, tant en moyens matériels qu’en détermination.

Cela passe comme un éclair dans l’esprit du commandant ; Il revient aussitôt à sa seule préoccupation : l’opération. Il sautera le premier. Bien sûr, ses hommes seront autour de lui, c’est pour eux qu’il est soucieux. Il ne pense pas à lui-même ; son rôle est de faire exécuter la manœuvre, de gagner. Mais il souhaite gagner aux moindres frais. Quand il ferme les yeux, il a en tête le terrain de saut, la ville de Bac Kan, les collines boisées, la rivière, les emplacements de DCA . Il a fallu une longue préparation pour la mise au point de l’affaire. Son esprit est totalement imprégné, il n’a plus besoin de cartes, de photos aériennes. Il est déjà à Bac Kan.

- Equipez-vous, nous arrivons.

Clauzon se laisse harnacher par le moniteur. Le saut ne le préoccupe pas. Le parachute n’est qu’un moyen de transport exceptionnel et un peu anormal pour mettre les hommes à pied d’œuvre. Le sous-officier largueur se penche dans le vide. Le vent creuse de curieux méplats et des rides mouvantes sur son visage. Il se relève et sourit en indiquant une direction au sol :

- C’est là !

Dans l’avion, un gradé vérifie les équipements et les sangles d’ouverture automatique. Au-dessus de la porte, un voyant rouge s’allume.

- En position !

Le chargement humain s’ébroue et piétine. La lampe passe au vert, tandis que le klaxon retentit, rauque. Il est 8h10. La toile du parachute claque en s’ouvrant. Clauzon ouvre les yeux, il n’a jamais pu les garder ouverts pendant la chute libre. Déjà, la terre monte à sa rencontre, très vite. Des silhouettes sombres courent sous lui, elles tirent, des balles claquent. Il a juste le temps de remarquer que quelques-uns de ses hommes se posent avant lui et roulent dans l’herbe. Il serre les jambes, le choc le secoue violemment. Ses mains fébriles dégrafent le verrou. Au même moment, le lieutenant Hentic, l’officier de renseignements, a quitté le Ju n° 1. Depuis une bonne minute, il courbait sa haute taille pour tenter d’accrocher le haut de la porte avec son dorsal. Aux lisières de la ville, au nord surtout, les fumées d’incendies allumés par la chasse montent droites.

- Pas de vent, c’est déjà ça !

Avec satisfaction, il reconnaît sans peine les détails révélés par le stéréoscope sur les photos aériennes. La citadelle, la bouche du Sông Câu, le pont sur la rivière dont son ami Grenet doit se rendre maître. Le grand lieutenant imagine Grenet dans une position analogue à la sienne, à la porte de l’autre avion, le n° 2, qui vole, parallèlement à lui, à quelques dizaines de mètres. A cet instant, les deux appareils s’écartent l’un de l’autre.

- Chacun pour soi, songe Hentic.

Feu vert, klaxon. Il repère facilement sa zone d’atterrissage, une colline au sommet dénudé, au sud de l’agglomération. La route qui mène à Thai Nguyen passe au pied du mamelon. Elle est si étroite cette aire d’atterrissage, que le Junker ne largue que trois hommes à la fois. Au nord, les mitrailleuses des Spitfire s’énervent. Hentic, c’est une...



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