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L'Escadron de Survie Opérationnelle et des Parachutistes d’Essai 02.330 (ESOPE) La mission de l’ESOPE est d’assurer la cohérence de la chaîne complète de survie opérationnelle (chasse, transport, hélicoptère) de la préparation à l’éjection ou à l’évacuation de l’aéronef jusqu’à la récupération de l’équipage. Dans ce cadre, les missions principales réalisées par l’Escadron sont les suivantes : d’une part, l''une d''elles est l’expérimentation des matériels et l''élaboration des procédures d''emploi relatives, entre autres, aux sièges éjectables et leurs constituants, à l''évacuation en vol et au sol d’avion de tous types, aux parachutes de secours, aux armes, aux entraînement sportifs…
D''autre part, l’unité s’occupe également de l''instruction et la formation des parachutistes d''essai militaires destinés à l''Armée de l''air, la Marine nationale, la Direction Générale de l''Armement et l''Armée de terre. L’ESOPE gère aussi l’instruction en vol, la qualification des parachutistes navigants expérimentateurs de l''unité, ainsi que la participation aux réunions, commissions, expertises et examens techniques des matériels de sa compétence.
Mission spéciale, parachutistes d'essai(par Aude Ferbos)
L'escadron de survie opérationnelle et de parachutisme d'essai présenté par le colonel Gardin et le capitaine Benaddi (photo nicolas le lièvre) ESOPE Les parachutistes d'essai, une spécialité peu connue et extrêmement élitiste
Autant dire que l'escadron de survie opérationnelle et des parachutistes d'essai (ESOPE) est une unité particulière. Une spécialité d'élite. Au total, les armées comptent treize parachutistes d'essai : deux dans la marine, un dans l'Armée de terre et deux au sein du Centre d'essais en vol (CEV). À Mont-de-Marsan, ils sont huit.
Concrètement, l'escadron dépend du centre d'expériences aériennes militaires (CEAM) et arrive en bout de course du processus d'expérimentation. Puisque seule la simulation d'accident en vol est possible, le test ultime repose sur eux. « Au final, notre travail consiste à expérimenter et tester les différents matériels mais aussi à rédiger le guide d'utilisation opérationnelle des sièges éjectables, parachutes, armements et autres équipements de survie », explique le lieutenant-colonel Gardes, commandant de l'Esope.
« Notre domaine particulier se situe au niveau de la préparation à l'éjection et à l'évacuation rapide de l'aéronef jusqu'à la récupération de l'équipage. » Et ce, sur n'importe quel avion, qu'il soit de chasse ou de transport. « Le but est de faire en sorte que le pilote puisse s'extraire d'une situation de détresse en toute sécurité », embraye le capitaine Benaddi, chef des opérations des parachutistes d'essai et responsable de l'instruction.
Paquetage de survie
Les hommes de l'unité sont ainsi les spécialistes des parachutes et des sièges éjectables. « Le pilote est assis sur un paquetage. Quand il s'éjecte, et que l'évacuation est terminée, il se retrouve à terre avec son paquetage attaché à une sangle rouge. À l'intérieur, tous les composants pour survivre jusqu'à ce qu'il soit récupéré. »
Évidemment, en fonction des zones survolées, des conditions météorologiques et si l'on se situe en temps de guerre ou de paix, le paquetage est adapté. Sachant que le pilote porte aussi sur lui un gilet de sauvetage. « Le commando, par exemple, va aussi avoir besoin de matériel à terre. Le paquetage avec les armes peut peser jusqu'à 60 kilos ». Voire même, pour certaines missions, notamment de sauvetage, il peut s'agir de parachuter un maître chien et son animal. « L'idée, c'est de trouver le compromis le plus efficace », explique le capitaine Benaddi. Reste à savoir se servir des équipements.
Enquête en cas d'accidentLe rôle des parachutistes d'essai est également...
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