Défilé du 14 juillet 2018

Bonjour,


Pour la version 2018 du défilé du 14 juillet, les TAP ne seront présents qu'avec un détachement du 3ème RPIMa pour l'hommage rendu aux unités présentes lors de l'intervention IRMA.

DÉFILÉ DES AVIONS 64 appareils :
- 53 de l’armée de l’air,
- 6 de la marine nationale,
- 2 de la sécurité civile,
- 3 étrangers.

DÉFILÉ DES TROUPES À PIED 4290 hommes et femmes.

DÉFILÉ DES TROUPES MOTORISÉES 220 véhicules dont 62 motos.

DÉFILÉ DES TROUPES MONTÉES 250 chevaux.

DÉFILÉ DES HÉLICOPTÈRES 30 appareils :
- 18 de l’aviation légère de l’armée de terre,
- 5 de l’armée de l’air,
- 2 de la marine nationale,
- 3 de la gendarmerie nationale,
- 2 de la sécurité civile.

Pour plus de détails VOIR: Défilé du 14 juillet 2018

Le 3 sur les Champs, voilà qui nous ramènera bien loin en arrière, n'est-ce pas Boss ?

re,

Avec l'effectif d'une section au grand maximum...

Il est certain qu'il n'y aura pas le panache de 1957 !

L'absence en nombre des paras s'explique par le fait que la 11ème BP est engagée en grande partie un peu partout en Opex et en renfort OM.

Bonjour,

Oui, c'est tout à fait juste.

Lothy-SF a écrit:

Il est certain qu'il n'y aura pas le panache de 1957 !

... non, pas facile de remonter le temps !

Non, c'est impossible !  Mais cela reste un souvenir inoubliable !

Mékong a beau être loin du pays, il est toujours bien renseigné.
C'est vrai que la 11e BP est " dans tous les coins du monde" sauf au domicile.
J'ai appris, par mon Amicale, que pour la St Michel, au 35e RAP, il n'y aura pas de quoi faire une prise d'armes.
Une première depuis que j'y retourne. C'est triste, mais on pourra se rattraper à la Ste Barbe, tous seront rentrés.
On l' espère, car les "attentatistes" ne sont pas encore "guéris".

Après le défilé traditionnel, les Armées, sur l'initiative du Gouverneur militaire de Paris, accueilleront "Les Français" sur l'esplanade des Invalides... de 14 à 18 heures

Citation :

Le 3 sur les Champs, voilà qui nous ramènera bien loin en arrière, n'est-ce pas Boss ?

Avec une section... Il est vrai qu'il n'y a plus de Trinquier pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] son régiment...

Lorsque dans ma jeunesse je vis défiler le 3..... Ce n'était pas Trinquier qui marchait en tête, mais un inconnu du nom de Bigeard !

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Certes, mais lorsqu'on voulut ne faire défiler qu'une section, celui qui imposa tout le régiment s'appelait Trinquier...

Eh oui...défilé riquiqui. Un échantillon du 3 ...

Trinquier avait su, en son temps, avec son caractère bien trempé de "sauvage",  imposer tout le 3 pour un défilé...Remarquez qu'il a, lui aussi,  terminé avec des ficelles...pas d'étoiles.

Autre temps autres moeurs.

Puisqu'on parle beaucoup de Trinquier ces temps-ci, il faut ajouter que très vite, par ses actions, par ses déclarations et ses écrits, il avait, tout le long de sa carrière (hors standards) gêné beaucoup de monde

Et allons y gaiement pour un beau HS....

La remarque précédente n'est peut être pas étrangère à sa fin "accidentelle" épouventable et sans témoin dans son propre gyrobroyeur.
Cherchez sur internet...vous ne trouverez pas beaucoup de traces des circonstances de sa disparition.

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Les dernières phrases de son livre, que Lothy est en train de mettre en ligne, nous ouvrent peut être une piste...

Exact !

Paracolo a écrit:

... lorsqu'on voulut ne faire défiler qu'une section, celui qui imposa tout le régiment s'appelait Trinquier...

J'ai vu cela... Je retranscris...mais je lis en même temps

La fête nationale est l'occasion, pour les Français, de mieux comprendre la condition militaire, souligne le chef d'état-major des armées François Lecointre.

Si la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 a marqué notre nation au point d'être commémorée chaque année, c'est qu'elle fut dédiée à la fraternité. En tant que Français nous ressentons, naturellement, un sentiment de légitime fierté devant cet idéal républicain qui nous distingue autant qu'il nous oblige.

Cette année, la revue militaire sera, elle aussi, placée sous le signe de la fraternité. Cet exercice traditionnel permet à nos compatriotes d'exprimer à leurs soldats leur reconnaissance, avec chaleur et simplicité. La manifestation de l'attachement du pays à ses armées compte énormément pour les hommes et les femmes qui servent dans leurs rangs.

Mais le défilé offre également à chacun une occasion privilégiée de s'interroger sur le sens de l'action militaire et les conditions de son succès. Au premier rang de ces conditions, il y a justement la fraternité ; plus exactement, la fraternité d'armes. Ce lien puissant qui relie le soldat, le marin ou l'aviateur à ses camarades et que chacun éprouve de façon naturelle, presque instinctive. Tout, en effet, dans sa vocation porte le militaire à se reconnaître, très tôt, non seulement camarade, mais frère d'armes.

Son métier, tout d'abord, qui ne peut se concevoir que de façon extrêmement collective. Comme un sportif au sein de son équipe, le militaire ne se perçoit au sein de son unité qu'à travers le service qu'il rend au groupe, à travers ce qu'il donne de lui-même à la communauté. Aucun espace pour l'individualisme dans un engagement au combat dont la très grande complexité ne peut être maîtrisée que par la complémentarité des savoir-faire mis en œuvre. Par nécessité, le militaire est donc étroitement solidaire de ses camarades.

En outre, parce qu'elle s'inscrit dans une confrontation à l'ennemi et à l'aléa, la mise en œuvre de la force maîtrisée conduit le chef militaire à encourager l'initiative de ses subordonnés. Le militaire n'est donc pas seulement solidaire. Parce qu'il commande autant qu'il obéit, il est également coresponsable d'une communauté au destin de laquelle il participe pleinement et vis-à-vis de laquelle il se sent engagé.

À cette réalité très concrète du métier militaire, il faut ajouter le rapport à la souffrance et à la mort qui est consubstantiel à l'état militaire. À l'horreur de la guerre, le soldat répond par la force de la fraternité, cette attache puissante qui le relie à ses camarades en raison du sang qu'ils auront à verser potentiellement, les uns pour les autres.

Il y a dans la fraternité une forme d'abandon ; la reconnaissance d'une dépendance à l'autre qui fait la cohésion de nos armées et leur donne une précieuse assurance. Non cette assurance dévoyée qui conduit à surestimer dangereusement ses propres forces mais la détermination sereine d'un groupe qui s'est juré de ne jamais abandonner l'un des siens, quelles que soient les circonstances.

Dans LaFiliation de l'homme, Charles Darwin souligne que «la supériorité des soldats disciplinés sur les masses barbares résulte principalement de la confiance que chacun d'eux met dans ses camarades». La confiance mutuelle est le véritable ciment de nos armées et la condition impérative de leur efficacité.

Mais au-delà du partage confiant d'un même destin, c'est la participation à une même œuvre commune qui achève de révéler la fraternité d'armes. Le militaire n'est pas seulement frère parce que semblable au camarade à côté de lui par une même exposition à la blessure et à la mort. Frère d'armes, il l'est d'abord parce qu'il participe, là où il est et comme son camarade, à la révélation du sens de la blessure consentie et de la mort infligée ou reçue. La fraternité ne consiste pas seulement à prendre une part de la souffrance d'autrui pour la rendre plus supportable. Le partage seul n'assure pas la fraternité. Celle-ci se noue véritablement dans le sacrifice que tous ont par avance consenti pour le service du bien commun.

La fraternité se traduit, en réalité, par cette capacité à «faire corps» qui révèle l'existence de liens quasi charnels. Elle se jauge à la création commune de sens à chaque étage où se construit et se vit la fraternité. Du groupe de combat au régiment, du service au bâtiment, de l'équipage à l'escadrille, partout la fraternité se renforce à mesure des épreuves surmontées ensemble, des joies partagées et des succès collectifs enregistrés.

Cette fraternité qui perd en intensité au gré de l'élargissement du groupe gagne en force symbolique au fur et à mesure de sa traduction en rites militaires et républicains. Sa transposition, à l'occasion de chaque 14 Juillet, dans ce qui constitue une véritable liturgie républicaine est de nature à inspirer à l'ensemble de la communauté nationale le sentiment fort de son unité fraternelle.

Elle ravive chez tous le souvenir des actions de nos aînés, honore ceux qui sont allés jusqu'au sacrifice et invite les générations montantes à prendre leur part de responsabilité dans la concrétisation des desseins portés par le pays.

Lorsqu'il est suffisamment vigoureux, ce désir de fraternité transcende les frontières. L'honneur de la France a été de défendre, depuis toujours, une haute idée de l'homme, de portée universelle. Le mot fraternité de notre devise nationale exprime cette vision qui reconnaît les hommes de tous les peuples comme des êtres libres, égaux en droits et en dignité.

La présence cette année, dans le défilé, de contingents japonais et singapouriens, est une nouvelle manifestation de l'attachement de la France et de ses armées au renforcement du lien entre les pays, au service de l'humanité et de la paix.

Quel que soit le cercle considéré, une petite unité en opérations ou la communauté nationale, la fraternité ne se décrète pas. Elle n'est pas le résultat d'une politique ou d'un ordre. Elle est le fruit d'une vertu. Elle se tisse et se renforce dans le quotidien de l'engagement commun. Selon la belle formule d'André Malraux, «elle fait partie des mystères que les hommes cachent en s'embrassant».


Source : Le Figaro

Citation :

nos soldats, marins et aviateurs

J'ai déjà noté cette phrase dans la bouche du "chef suprême des armées"...

Les marins et les aviateurs ne seraient-ils pas des soldats?

Ne joue pas sur les mots il veut parler de l'Armée de terre avec toutes ses variantes !

Doit-on dire les "terriens" ?

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Parlons français... Chose que je m'évertue à obtenir de mes petits enfants ici... (et ils ne sont pas président de la 7e puissance mondiale... Eh oui l'Inde vient de nous dépasser)

Soldats, marins et aviateurs. Je pense que cette distinction, certes inutile, vient peut être du fait que les spécialités sont différentes.
Cependant, mon raisonnement, qui considère que ces spécialités sont parfois et même souvent complémentaires, est le suivant: le marin transporte l'avion qui va survoler une zone de combat gérée par des artilleurs, alors l'aviateur fait de l'observation. Si ce sont les fantassins au sol, l'aviateur fait un appui.
Le marin (du porte-avions s'entend) est au service de l'aviateur, lequel vient aider ou protéger le fantassin.
Et je ne parle pas de l'aviateur qui transporte et largue les paras.
Oui, je sais c'est naïf, et pourtant.
Déjà en 14-18, les aviateurs ont souvent observé pour le 35e R.A.C. Et pourtant, le général Foch était sceptique quant à l'utilité de l'aviation.
Bref, j'aime et soutiens nos armées.

Citation :

Oui, je sais c'est naïf, et pourtant.

Pas tant que cela... Depuis des siècles, c'est ainsi que cela fonctionne.... Les marins transportaient des soldats...

Puis les navires ont évolués, l'avion a fait son apparition, les soldats aussi ont évolué pour que certains deviennent des Paras...

Mais tu as raison, tous ne forment qu'une seule et même famille... du moins dans l'idéal !

dranerb a écrit:

Soldats, marins et aviateurs. .

Bonjour,

Ce n'est pas pire que :" Messieurs les officiers, sous-officiers, sergents et caporaux-chefs" dixit quelqu'un que vous ne connaissez pas mais qui a porté l'uniforme...

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En clair le charabia actuel dans lequel on délaye tout et on en met de trop de peur d'en oublier... Ainsi les sergents ne sont plus sous officiers et les caporaux et soldats ne devaient être convoqués à la réunion...

Déjà de mon temps (vers la fin) le 2e classe était devenu " homme du rang " ... Ce qui ne l’empêchait pas de balayer la cour... Mais bon il était devenu technicien de surface.

Et voilà les amis, tout le 3 avec son Patron prestigieux en tête un certain 14 juillet 1957 et notre Boss au fond tout là-bas...

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Et tout là bas... Au fond ce jeune soldat de tout juste vingt ans.... Qui que c'est ?

Paracolo a écrit:

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Et tout là bas... Au fond ce jeune soldat de tout juste vingt ans.... Qui que c'est ?

Ce n'est pas moi mais toi....

Excuse pour le léger flouté de la photo mais je ne voulais pas la sortir du cadre pour la scanner mais ça ne t'a pas empêcher de te reconnaitre

Paracolo a écrit:

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Et tout là bas... Au fond ce jeune soldat de tout juste vingt ans.... Qui que c'est ?

Et dans une tribune ?

Bonjour,

Voici une photo de meilleure qualité:


Et une vidéo de France 2 sur nos Forces Spéciales:

Merci Manta

Effectivement Manta "ta" photo est un peu de meilleur qualité mais..... Merci.

Mais pour autant mon cher, impossible de reconnaitre notre Boss, tout au fond là-bas de la troupe, tout aussi prestigieux à la tête du forum de PTLH que Bigeard le prestigieux à la tête de cette même troupe du 3e RPC ce jour là...

Mais c'est un -le Boss- prestigieux anonyme sur cette photo parmi tant d'autres anonymes, officiers, sous off et homme du rang confondu , qui ont fait la renommée et la valeur du Grand 3 et qui lui à valut l'honneur de défilé ce 14 juillet 1957

Voilà ce que moi je retiens de cette photo surtout après mon passage au 3 en janvier 1964, me dire, tiens, ce régiment a défilé un 14 Juillet 1957, il y avait à l'époque sur cette photo, Bigeard, le Boss et tant d'autres d'indo, de DBP.... Soyons en fier d'avoir servit sous les couleurs du drapeaux de ce prestigieux Régiment tap.