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. Ah!.... ce saut dont tout le monde rêve.....
......Tant qu'il ne l'a pas connu: .
Le saut opérationnel
Le saut d'opération tout le monde en parle bien peu l’ont vécu....
Il faut dire aussi que le dernier vrai saut "Ops" date de prés d’un demi siècle....
En effet le dernier saut "Ops", sous le feu de l’ennemi date de Bizerte, où il fut exécuté par le 2 RPIMa et suivi d’un poser d’assaut du 3....
Il y eut bien Kolwezi, mais ce saut tout en étant, bien un saut "Ops", n’est pas représentatif de ce que l’on fait habituellement dans l’armée française, de l’aveu même de mon cousin l’Adj Z....f....
....Qui fut largeur et eut à régler un scabreux problème de SOA....Ce fut un gros B....l....
Bien sûr le REP n’est pas en cause....Mais les moyens mis en œuvre, oui...
Mais revenons au saut "Ops"
Souvent, c’est un samedi ou un dimanche quand ce n'était pas un vendredi 13, qui est choisi pour le saut "Ops", Ce n'est pas une règle mais une coutume...
Pour Bizerte, ce fut un mercredi 19, jour ou Kennedy vitupérait contre la politique des soviétiques, à propos de l’Allemagne et de Berlin.
Pour Kolwezi ce fut un vendredi 19, comme quoi les traditions se perdent....
Le saut "ops" pour l’officier d'embarquement de l’unité c’est tout d’abord, passer une partie de la nuit, avec de petites fiches, à dresser le plan de chargement des avions.
Théoriquement c'est très simple, il s'agit de donner à chacun une place numérotée, dans un avion numéroté, de façon que les unités de combat se retrouvent au sol pas trop éparpillées et avec leur matériel.
Pratiquement tout se complique dès que le plan a été établi.
Jusqu'au moment où les hommes sont enfermés dans les carlingues, le plan subit des modifications continuelles qui en bouleversent l'ordonnance.
- La « deux» signale que trois hommes sont portés malades ce matin. Effectif 134 au lieu de 137. Il faut tout revoir.
- Le commandant, fait dire qu'il désire sauter dans le troisième avion avec ses deux radios.
Il était prévu au cinquième ... On recommence l'ordre d'embarquement à partir du troisième avion.
Plus tard, le commandant d’une compagnie, arrive à son tour. C'est un vieux soldat, un instinct de braconnier, une trogne de buveur et un cœur d'or – Un copain-
- 127 paras et 4 gaines chez moi ... comme si ça allait de soi.
- Tu m'as donné hier soir un effectif de 124 ...
- Oui, mais j'avais oublié les punis, ils viennent avec nous.
Le mono s'arrache les cheveux...
Il n’est pas temps de discuter. Il est déjà tard, le soleil brûle et les camions arrivent pour conduire les hommes aux avions.
A partir de là, tout se passe dans l'ordre le plus parfait, ou presque...
Le camion n° 1 transporte son chargement devant l'avion n° 1....Etc...
La flotte est alignée au cordeau le long de la piste et les parachutes en rang par un sous l'aile gauche des appareils.
- Aux faisceaux, équipez vous !
L'excitation du départ est maintenant tombée, la trouille verdâtre commence à tarauder les entrailles de tous les sautants.
Les largueurs contrôlent l'équipement et l'arrimage des armes.
C’est là que l’instruction montre toutes ses qualités :
Les commandements et les gestes sont règlementaires et instinctifs ...Et les sourires jaunes....
...Jusqu'au moment où, dans l'avion...
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