Edgard René de Larminat

Qui aujourd’hui parle encore du général De Larminat…

Elevé aux nues, tant qu’il était gaulliste pur et dur, une chape de plomb et de silence est retombée sur lui, après son désaveu marqué par son suicide.

Né le 29 novembre 1895 à Alès (Gard), le général de corps d'armée Edgard René de Larminat était entré à Saint-Cyr au début de la Première Guerre mondiale

Il devait partir pour le front dès 1915, avec le grade de sous-lieutenant.

Plusieurs fois blessé, entre autre au fort de Vaux à Verdun en juin 1916, où il refuse d’être évacué, il était promu capitaine en 1917.

Il sera gazé et de nouveau blessé en 1918, Quatre citations et la Légion d’honneur sanctionneront sa participation à ce conflit.

Versé ensuite, à sa demande, dans les troupes coloniales, il prenait part à la pacification du Maroc.
Puis, ce devait être la Mauritanie (1926), /1ndochine (1931) et le Levant (1936).

Il avait, entre-temps, été promu lieutenant-colonel, après avoir été diplômé de l'Ecole de guerre en 1935
En juin 1940, il refuse la défaite et s’emploie à créer une force de volontaires destinée à se joindre aux Britanniques, il est arrêté et emprisonné à Damas, en Syrie d’où il s'évade rapidement et rejoint les Forces Françaises Libres en Palestine.

Il rejoint à Londres le général de Gaulle qui le nomme général de brigade, puis de division et renvoie en A.E.F. comme gouverneur; puis, au printemps 1941, en Syrie où, adjoint au général Catroux, il négocie avec le général Dena la reddition des troupes fidèles au gouvernement de Vichy.

De 1942 à 1943, il combat en Lybie à la tête de la première D.F.L.

Promu général de corps d'armée en 1944, il participe sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, au débarquement de Provence.

En octobre 1944, il est nommé commandant en chef des forces françaises de l'Atlantique.

En 1953, il est nommé général d'armée, puis en 1955, Inspecteur des Troupes Coloniales.

En 1956 il est versé...


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