Saint Michel en Lorraine...

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Merci à Le Bearnais qui m'a fait parvenir cette coupure de journal...


Indépendamment du fait que l'on y voit sa "tronche" et celle du fameux "Nico" que j'avais envoyé se faire couper les cheveux, et dont il a été question dans certain de nos échanges (en tenue Terre de France sur la photo)...
...Cette photo m'attriste lorsque je vois le nombre d'anciens rassemblés.

Dans cette ville aux multiples casernes, véritable pépinière de parachutistes, de laquelle j'ai réussi à breveter une classe entière...

- Effectivement tous les conscrits de la classe 48 - Hors inaptes - furent paras...

...On ne parvient plus qu'à rassembler cette poignée de paras, décidément Bigeard avait raison, nous pouvons avoir mal à notre France.

Merci René pour ton envoi et néanmoins, Bonne St Michel à tous...
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Citation :

véritable pépinière de parachutistes, de laquelle j'ai réussi à breveter une classe entière...

Ces paras encore assez jeunes pour effectuer quelques kilomètres, en trains ou voitures, faute d'avions en grève, n'ont-ils pas fêté St-Michel au sein de leurs unités !..... 

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Si l'on rassemblait tous les paras dans un rayon de 15km autour de la ville on dépasserait allégrement le millier...

René peut confirmer... le recrutement y était si important que le CIPM de Metz ouvrit un centre annexe dans cette ville...

Je comprends, mais dans quelles unités ont-ils servi ensuite ?

Toute la semaine passée s'est déroulée en St-Michel successives à Tarbes, Pamiers, Bayonne, etc.... j'en passe, je n'ai pas connaissance de toutes les fêtes organisées.

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La grande majorité de ceux passés par la PMP, et qui n'avaient pas fait de choix précis d’Unité, a servi au 9eRCP, au GLA1 à la BOMAP et dans une proportion moindre au 1erRCP...

Il faut aussi tenir compte du grand nombre d’engagés, qui eux ont servi dans diverses unités...

La Lorraine fut, au retour de la guerre d’Algérie, l'endroit qui concentra la quasi totalité de la 11e DLI formée de la 10e et de la 25e DP.
Etat de fait qui amplifia les vocations... Vocations qui ne s’étaient d'ailleurs pas démenties depuis la fin de la 2e GM.

Citation :

a servi au 9e RCP, au GLA1 à la BOMAP et dans une proportion moindre au 1er RCP... 

Le 9 et le 1er fêtaient la St Michel, vendredi et samedi derniers à Pamiers, il y a eu beaucoup de monde.....

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Oui, mais certainement pas 600 à 700 lorrains de la région...

Désolée, mais je ne les ai pas comptés 

Paracolo a écrit:

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La grande majorité de ceux passés par la PMP, et qui n'avaient pas fait de choix précis d’Unité, a servi au 9eRCP, au GLA1 à la BOMAP et dans une proportion moindre au 1erRCP...

hum hum.....

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Je parle du CIPM de Metz, dont tu ne faisais par partie...

Le recrutement avait attribué à Metz dans l'ordre le 9e le GLA et la BOMAP sachant que les affectés BOMAP faisaient leur classe au GLA...

Paracolo a écrit:

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Je parles du CIPM de Metz, dont tu ne faisais par partie...

Le recrutement avait attribue a Metz dans l'ordre le 9e le GLA et la BOMAP sachant que les affectes BOMAP faisaient leur classe au GLA...

Le CPIM de Chalon n'etait pas gere par Metz?

Il y avait beaucoup de gens qui partiat au 13 a l'epoque aussi.....Une epoque ou certain appelles faisait le stage chutte !

Chalons et Nancy étaient des CIPM distincts, qui bien souvent rejoignaient Metz pour les séances de saut ... A cause des infrastructures Frescaty et le pliage par la SEP du GLA...

... Mais qui dépendaient tous de la SSV....

Paracolo a écrit:

Chalons et Nancy étaient des CIPM distincts, qui bien souvent rejoignaient Metz pour les séances de saut ... A cause des infrastructures Frescaty et le pliage par la SEP du GLA...

... Mais qui dépendaient tous de la SSV....

Je demandais car tout les reservistes qui nous on fait passer la PMP a Chalons en 95 etait des anciens du 13.

Des réservistes ou des petits grades, qui venaient en aides...?

Le 13 fournissait à Metz par exemple des brigadiers ou des caporaux, qui encadraient le stick, déchargeant ainsi les monos des tâches communes...

Paracolo a écrit:

Des réservistes ou des petits grades, qui venaient en aides...?

Le 13 fournissait à Metz par exemple des brigadiers ou des caporaux, qui encadraient le stick, déchargeant ainsi les monos des tâches communes...

Il n'y avait qu'un chef d'active, tout les "monos" etait reservistes. Les reste des qui avaient deja fait une PMP (des sacres tronche de cake d'ailleurs).

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Les réservistes en CIPM, sont d'anciens appelés pour la très grande majorité, qui habitent la région et ont fait acte de volontariat...

Par conséquent cela n'a rien à voir avec l'affectation des élèves...

Je pense que tu veux parler de mauvaise habitude qui a été prise par certains CIPM de retenir des "prémilitaires ADL" sursitaires et autres qui avaient fait leur PMP.
Cela s'est produit dans les CIPM qui n'avaient pas de corps support, Metz avait la chance de vivre dans la caserne du GLA et d'avoir le 13 à portée de main...

A Metz je n'ai jamais travaillé avec un premi, que des petits gradés du 13 ou parfois un gendarme...
Ce ne fut pas le cas à Strasbourg où le manque de petits gradés était criant...
Ceci dit, il y avait de bons "Morpions de carlingue", mais évidemment, il leur manquait toute la formation de base et leur fonction leur montait un peu à la tête...

Paracolo a écrit:

Chalons et Nancy étaient des CIPM distincts, qui bien souvent rejoignaient Metz pour les séances de saut ... A cause des infrastructures Frescaty et le pliage par la SEP du GLA...
... Mais qui dépendaient tous de la SSV....

perso,
préparation militaire parachutiste à Nancy, caserne Blandan (mars 1968)
sauts DZ à Delme après avoir embarqué à Frescaty

Bonjour,

Ceux qui, déjà titulaires d'une PMP, avaient la possibilité de revenir servaient comme "aide-moniteur" c'est à dire "faisant fonction de caporal".
Ce n'était ni plus ni moins que l'encadrement d'un stick de saut pour tout ce qui était TIG, discipline dans la chambrée, apprentissage du règlement militaire (salut, présentation, ordre serré...).
Le seul bénéfice de cette semaine "au sol" était d'obtenir une place dans l'avion pour la semaine "vol" et ainsi effectuer les sauts.
Certains arrivaient à être présents régulièrement ce qui pouvait expliquer le fait qu'on les nomment "morpions de carlingue", mais çà s'arrêtait là.

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C'est exactement ça Manta, tant mieux d'ailleurs pour ces gamins qui grignotaient un saut par ci par là...

...Mais bon, ils n'avaient pas la formation nécessaire et suffisante, contrairement à ce que l'on obtenait d'un brigadier du 13 ou à fortiori d'un margis de la gendarmerie.
Ceci dit, cela arrangeait bien les CIPM, éloignés d'un corps support.

re,

De toutes façons, même avec un encadrement plus aguerri, une semaine cela fait plutôt court pour enseigner autre chose que les bases.Sans compter que certains pouvaient mettre plus de temps que d'autres pour retenir les leçons, car le service militaire piochait ici et là dans tous les départements mais aussi à tous les niveaux de classe sociale...

Il est vrai que pour des raisons budgétaires les périodes se sont rétrécies comme peau de chagrin passant deux semaines pleines à ce que l'on voit aujourd'hui des brevetés à un saut.

Une composante de la PMP était également l'échelonnée, qui consistait en une instruction de 4 heures tous les dimanche matins, avec une mise à niveau de quelques jours en CIPM avant les sauts...

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Voilà le genre de sujets " vie para " que l'on voudrait voir plus souvent...

Je sais que la St-Michel est encore très bien ancrée dans la tradition "Para" : elle est fêtée du début septembre au début octobre...

Le plus grand rassemblement a lieu à Paris.... ainsi il peut en venir de tous les coins de France, qu'ils soient marsouins, métropolitains, ou légionnaires....

Toutefois, il n'est pas précisé, sur leur tenue, s'ils viennent de Lorraine ou de Bretagne....

Une dernière chose, durant cette période, je n'ai pas souvenir d'avoir vu beaucoup de reportages sur les différentes manifestations où qu'elles aient eu lieu.