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Chose promise chose due, voici:
La 25e DP et ses insignes
A la fin de l'été 1945, la première division aéroportée française est mise sur pied à partir de la 25e division d'infanterie (général Chomel) qui a combattu sur le front de la poche de Saint-Nazaire. Conservant son numéro, elle devient la 25e DAP.
Une certaine agitation nationaliste régnant alors en Afrique française du Nord, deux de ses groupements aéroportés (GAP) vont stationner en Algérie (GAP 1) et au Maroc (GAP 2), le GAP 3 étant définitivement formé au début de 1947 dans le Sud-ouest de la France.
25e DAP (1946-1948)
Parachute d'azur retenant par huit suspentes une flèche de gueules brochant sur un vol d'argent (Mourgeon). L'insigne était surtout porté, en tissu, sur la manche.
C'est alors une époque de transition pour la nouvelle armée française, à la recherche de ses structures mais surtout confrontée à l'obligation d'envoyer des renforts sur les théâtres d'opérations extérieurs (Indochine, Madagascar).
Aussi, en juillet 1948, cette 25e DAP disparaît une première fois de l'ordre de bataille. Seuls quelques éléments (1er RCP, 191e SEP) demeurent en Algérie; les autres sont dissous ou ramenés dans le Sud-ouest pour renforcer le GAP 3, dont le PC est à Bayonne.
25 DAP insigne d’épaule en tissu
Sera repris par COMLOG et en particulier par le 1er GLA de Montigny-les-Metz
En mars 1951, la division reprend vie, sous l'appellation de « Division d'infanterie aéroportée » (25e DIAP), par transformation du GAP 3.
Dès mars 1952, quelques uns de ses éléments partent en opérations de maintien de l’ordre en Tunisie, puis à nouveau pendant l'été 1954.
Le
1er novembre suivant, une série d'attentats ensanglante l'Algérie, prélude à une période de combats qui va durer plus de sept années et amènera la disparition de cette division devenue, depuis le 1er juin 1956, la 25e DP.
25e DIAP (1951-1956) :
De gueules bordé de chêne d'or a un parachute d'argent soutenu du nombre 25 et accosté des capitales DIAP, le tout d'or. Homologué G.1127 en Juillet 1954(Drago).
La 25e DIAP reçoit, en novembre 1954, l’ordre de mettre sur pied un groupement aéroporté avec les éléments « Blizzard » prévus en cas d'intervention rapide.
Il regroupe deux puis trois bataillons du 18e RIPC (colonel Ducournau), deux batteries du l/35e régiment d'artillerie légère parachutiste (RALP), un escadron du 1er régiment de hussards parachutistes (RHP), une compagnie du 17e bataillon du génie aéroporté (BGAP) auxquels se joint un bataillon formé par la Demi-brigade coloniale de commandos parachutistes.
A peine débarqué à Bône et Philippeville, le Groupement Ducournau part sur les traces des premiers rebelles, qui s'abritent dans le massif de l'Aurès, propice aux actions de guérilla.
15 juillet 1958 à Aïn-Beïda, changement de chef de corps au 14e RCP, les deux premiers commandants de la 25e DP (généraux Gilles et Sauvagnac, au centre) entourés du colonel Ollion (à gauche) et du lieutenant-colonel Renon (à droite)
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Relevé par les Tabors marocains et la Légion étrangère, le 18e RIPC remonte vers la côte, opère autour d'Oran et de Mostaganem (février 1955), retourne vers Batna, fin mars, nettoie la forêt des Beni-Melloul, du 12 au 30 avril, puis s'installe avec le 35e RALP, à....
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