Convocation

Ah, ces problèmes relationnels !
Compliqués n’est-ce pas ? Surtout en ce moment. Avec le printemps arrive le besoin de s’exprimer et ça bourgeonne sec…
Un peu de détente nous fera du bien. ... Mais il faut suivre...




Là, je me suis dit qu’il fallait réagir.
Il m’avait fait le coup de me convoquer pour je ne sais plus quelle histoire et bien ce serait son tour maintenant.
Croire que j’allais rester sans réaction, c’était mal me connaitre.
C’est vrai, j’ai l’air bien gentil comme ça. J’accepte beaucoup de choses. Je ne m’emballe pas et je reste calme la plupart du temps.
Une bonne pâte, et toujours prêt à rendre service.
Mais il ne faut pas exagérer.
Me demander d’accueillir la voisine avec enthousiasme alors qu’elle m’avait insulté c’était trop. Se faire insulter, quand on passe devant le portail, est inadmissible. Et pour quelle raison ? Aucune !
Pour un regard échangé ? On a le droit de regarder les gens que l’on croise !
Quelle hypocrisie derrière ce prétexte ridicule !
Non, aucune rencontre de conciliation ne se justifie !
C’était pour faire la paix parait-il. Une paix forcée sans discussions et concessions n’est pas une bonne solution.
C’est préparer une guerre future d’extermination.
Et je pèse mes mots.
De plus, cette voisine n’est pas très recommandable. On lui prête beaucoup de relations dont certaines seraient plus que douteuses. Elle est accompagnée d’une grande blonde bien mignonne, mais qui a un drôle de genre.
Accueillir des gens comme ça, non !
Je vais donc de ce pas, aller lui signifier que nous devons avoir une conversation en tête-à-tête afin de mettre les choses au point.
Comment, ce n’est pas l’heure ?
Il fait la sieste ?
Et moi, il se gêne pour me sortir de mon sommeil ?
Le voilà.
Etalé sur le canapé, mains sur le ventre en train de ronfler.
Je sais ce que j’ai à faire.
Sauter à quatre pattes sur l’oreiller et lui dire :
– Cher Maître, ayez l’obligeance de bien vouloir me réserver votre pause de seize heures afin que nous ayons une conversation concernant l’accueil de la chienne de la voisine. Sachez déjà qu’il en est hors de question !
À voir sa tête, je sens que la discussion va être serrée.
Tant pis, mais je vais prendre mes précautions.
Je vais prévenir ma maîtresse.
De l’arrivée de la grande blonde…

(Extrait de : En passant...)



Tout le monde le sait maintenant, j’ai un Teckel qui a du caractère…

A bon entendeur...

Nous avons compris que M. Teckel est une bonne pâte, sociable, mais point trop n'en faut lui demander, il a ses limites... son orgueil !

Il déteste les faux c.ls et les voisines un brin "relou"  et n'accepte pas que l'on approche de son territoire sans y avoir été invité

C'est tout à fait ça Lothy !

Toujours cette excellente plume !