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 The man who never was... (L’homme qui n’existait pas)

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Paracolo
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Paracolo


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MessageSujet: The man who never was... (L’homme qui n’existait pas)   The man who never was... (L’homme qui n’existait pas) Icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 7:56

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Double Cross System, XX System ou Twenty Committee...

...Qui connaît le « Double Cross System » (Lit. Système Double Croix ou plutôt Système Double Jeu), ou XX System… ?

Vu qu’une double croix, lue comme des chiffres romains, représente le chiffre « vingt », le Double Cross Committee a été également connu sous le nom de « Twenty Committee » (Comité Vingt).

Le XX system fut l'un des plus grands coups du renseignement durant la Deuxième Guerre mondiale.
JC Masterman, président du « Committee Double Cross » dira «…nous (le MI5) avons activement exploité et contrôlé l'espionnage allemand dans ce pays (Grande-Bretagne)…".
Au Proche et Moyen-Orient, Double cross a été géré par la section spéciale du SIME (Security Intelligence Middle East - Renseignement de sécurité au Moyen-Orient) et par ses sous-sections en Perse et en Irak.

Grâce à la combinaison du travail de contre-espionnage avant-guerre et du renseignement, par interception radio et décryptage des codes, au cours de celle-ci, le MI5 a été en mesure de surveiller et de « cueillir » les agents allemands lors de leurs largages en Grande-Bretagne…

Ces agents étaient ensuite « retournés » et commençaient à travailler pour les autorités britanniques…
La communication favorite était la TSF (télégraphie sans fil), bien que l'encre secrète, la microphotographie et, dans certains cas, le contact direct avec les agents aient également été employés…

Initialement, le XX System a été créé à fins de contre-espionnage, mais son succès global fournira un excellent moyen de déception stratégique, culminant avec l’opération de déception du Jour-J connue sous le nom de Fortitude…

Ce plan a induit en erreur les Allemands leur laissant croire que le Pas de Calais était la véritable zone de débarquement des Alliés. D'autres succès ont été obtenus contre les U-Boote et les armes « V », enfin durant les opérations Husky et Torch.

Cette introduction, pour me permettre de vous raconter, à l’aide de l’ouvrage écrit en 1954, à l’instigation du gouvernement de sa Majesté par le Capitaine de Corvette Ewen Montagu, lui-même, l’histoire de :



«The man who never was (L’homme qui n’existait pas) »



A l’aube de ce 30 avril 1943, un pécheur est dans sa barque, au large de la côte espagnole de Huelva, golfe de Cadix, pour accomplir son labeur quotidien…

La pêche fut-elle bonne ou non ? L’histoire ne le dit pas…

Le pécheur ramène néanmoins une prise peu banale. En effet, quand il aborde la plage, c’est un cadavre qu’il débarque…
Un cadavre portant un uniforme de la Royal Navy, ceint d’un gilet de sauvetage, le corps enserré d’une chaîne gainée de cuir aboutissant à une serviette.
Le cadavre est immédiatement remis à un officier de l’armée espagnole, opportunément là, à l’entraînement avec un détachement d’infanterie.

C’est ainsi que débute l’une des opérations de déception les plus abouties de la Deuxième Guerre mondiale.


Il n’est sans doute pas inutile, pour les plus jeunes, de planter le décor…

A Casablanca, en ce 31 Janvier 1943, vient d’avoir lieu la conférence interalliée entre le Président américain Franklin D. Roosevelt et le Premier Ministre britannique Winston Churchill.
L’Algérie est sous contrôle allié et les combats de Tunisie touchent à leur fin…

Une des grandes décisions prises alors, est l’invasion de la Sicile, et de l’Italie, dès la fin des combats…
L’invasion de la Sicile prendra le nom d’Opération Husky…

La Sicile est donc l’objectif, cependant la remontée vers le Nord en Italie, donc le coeur de l’Europe, est synonyme de difficultés…
L’Italie est un membre de l’Axe, Mussolini tient encore fermement le pays.

Géographiquement, c’est une longue bande de terre coincée entre deux mers, le relief y est par endroits important, cette situation favorise une stratégie défensive, elle empêche tout contournement à grande échelle…
C’est pourtant là que l’effort des Alliés devra se produire, tout simplement parce que les Alliés font face aux réalités…
Il y a bien deux armées présentes en Afrique du Nord, les Américains à l’Ouest, et les Britanniques à l’Est, mais il y a aussi, pénurie de navires et de matériels de débarquement…

Une seule opération est donc possible.

L’idée essentielle des Alliés est, bien entendu, de laisser Hitler croire que la prochaine offensive va se porter ailleurs que sur la Sicile…
Pourtant, malgré les difficultés prévisibles, la prise de la Sicile parait presque trop évidente, et les Allemands, les Alliés en sont convaincus, le prévoient aussi.

Il va donc falloir camoufler les intentions des forces Alliées… Faire oublier l’Italie, diriger l’ennemi vers l’idée que le danger est ailleurs !
Le conforter dans ses certitudes en lui « proposant » deux alternatives solides : la prise de la Sardaigne et de la Corse comme têtes de ponts d’une offensive dans le Sud de la France, et/ou, un débarquement en Grèce, prélude d’une offensive dans les Balkans...

Le choix de la tentative de déception se fera à partir d’une hypothèse du MI-6 : Hitler reste persuadé que Churchill n’a pas renoncé à son offensive dans les Balkans…
En quelque sorte, il valide cette stratégie, car il craint une offensive dans les Balkans qui pourrait avoir la conséquence, de couper les approvisionnements du pétrole roumain vers l’Allemagne…
Il est, en cela, en désaccord avec l’OKW, le but sera donc de le conforter dans ses certitudes.

C’est alors que va débuter l’opération « Mincemeat » (Chair à Pâté)

En fait, quelques mois auparavant, le Lieutenant Charles Cholmondeley de la section B1Aa du MI5 et membre du Twenty Committee avait proposé une idée aussi ingénieuse qu’impossible…

…Alors qu’il discutait avec le Lieutenant-Commander (Capitaine de Corvette) Ewen Montagu, officier de renseignement de la Royal Navy, à propos d’un rapport qui avait été envoyé d'Europe occupée, se demandant s'il était authentique ou s'il avait été forgé par les Allemands à l'usage des Alliés…
…Cholmondeley se remémora un récent communiqué rappelant aux officiers qu'il était interdit d'emporter des documents secrets en avion, de peur qu'ils ne soient descendus en territoire ennemi.

Partant de là, il émit soudain l'idée que le meilleur moyen de contrôler ce genre d'informations serait d'inciter les Allemands à leur « refiler » quelque chose qu’ils sauraient faux…
Il suggéra de parachuter un émetteur de radio à des résistants en France, avec un cadavre attaché à un parachute mal ouvert…
Ainsi les Français dirait-ils sans doute ce qui s'est passé tandis que les Allemands se mettraient probablement à utiliser le poste, comme si l'agent était encore en vie….
Ce n'était pas infaillible, mais cela ne demandait pas de grands efforts, et valait la peine d'être tenté.
- Le tout est de savoir si on peut se procurer un cadavre ? Conclut Cholmondeley.

Ce n'était pas une de ses meilleures inspirations, et il fut rapidement démontré qu'elle ne valait rien. Les agents ne portent sur eux ni leur code, ni leur horaire, ni leur méthode d'envoi des messages. Alors, comment les Allemands les transmettraient-ils ?

D'autre part, si un parachute ne fonctionne pas, tout ce qui y est accroché est exposé à heurter le sol brutalement…
Si c'était un corps, il aurait sûrement un membre casse ainsi que des écorchures et des égratignures. Or on peut toujours déceler les blessures «post mortem »…
Il n'y avait donc aucun espoir de laisser tomber un cadavre attaché à un parachute partiellement ouvert, sans que celui qui le trouverait ne s’aperçoive que le décès datait d'un certain temps avant son contact avec le sol…

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Le Lieutenant-Commander Ewen Montagu

Ce n’est que quelques mois plus tard, que cette idée saugrenue portera ses fruits.

Mais donnons la parole à Montagu :
« Notre comité était tenu au courant des conceptions stratégiques des chefs de notre Etat-Major et de celui des Américains. Il existait quelques divergences de vues, mais selon toutes probabilités c'est là (les « parties vitales de l’Europe »*) que nous frapperions, et notre comité devait être prêt à jouer son rôle quand les Allies passeraient à l'offensive.
Une fois toutes les côtes d’Afrique du Nord entre les mains des Alliés, il était bien évident que nous n'allions pas ramener ces troupes en Angleterre pour envahir la France par la Manche, et qu'une partie au mains serait employée en Méditerranée.
Elles pourraient faire partie d’une armée affectée à la conquête de l'Italie ou être utilisées pour un débarquement dans le sud de la France ou en Grèce. Notre comité devait donc se tenir en alerte pour faire face à ce qui serait éven­tuellement décidé.

La situation stratégique nous força à modifier les méthodes qui nous avaient si bien réussi jusque là.

La Sicile se trouve, au milieu de la Méditerranée, comme un ballon de football à l'extrémité de la botte italienne. Tant que nous ne nous en serions pas emparés, le passage d'un convoi en Méditerranée représenterait une opération importante vouée à des pertes énormes. Cette situation persisterait même quand les aérodromes d’Afrique du Nord seraient définitivement entre nos mains.
On précisa à notre comité que la conquête de la Sicile devrait presque sûrement être entreprise avant toute autre opération.
Comme nous devions toujours faire nos préparatifs longtemps avant qu'une attaque soit lancée, nous nous sommes mis à étudier ce nouvel objectif : la sécurité de l'invasion de la Sicile, avant même que « Torch » fut définitivement mise sur pied.
»

Tandis qu’ils se creusaient la cervelle, l'étincelle jaillit et l'idée fantasque émise par Cholmondeley quelques temps auparavant trouva son application…


*Nom donné à la partie nord méditerranéenne de l’Europe (France, Italie, Balkans, Grèce)  


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MessageSujet: Re: The man who never was... (L’homme qui n’existait pas)   The man who never was... (L’homme qui n’existait pas) Icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 7:56

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« Pourquoi, ne pas prendre un cadavre que nous déguiserions en officier d'état-major, en lui donnant des documents très importants indiquant clairement que nous allons attaquer ailleurs? »

Voilà l’idée qui jaillit tout à coup dans l’esprit de Montagu.

Il ne serait pas nécessaire de le parachuter sur terre, car l'avion, en faisant route vers la Méditerranée, pourrait tomber en mer…
Le corps échouerait sur le rivage avec les papiers, soit en France, soit en Espagne. Peu importe…
… Mieux vaudrait peut-être en Espagne, ce qui diminuerait le risque d'examen du cadavre par les Allemands.
Ceux-ci auraient néanmoins les documents, ou tout au moins les copies !

Ainsi l'idée avait pris corps. Restait à tester ses possibilités de réalisation. Un certain nombre de points restaient à vérifier : dans quel état sera à un cadavre après la chute d'un avion en mer ? Quelles étaient les causes habituelles de décès dans ce cas ? Que révélerait une autopsie ? Pourrait-on se procurer un cadavre convenable, et même pourrait-on tout simplement s’en procurer un ?

Sir Bernard Spilsbury expert en pathologie, sera mis à contribution à propos des implications médicales à utiliser et conserver longuement un cadavre…
Après avoir réfléchi un moment, il fit un exposé concis, mais complet, à l’image de ceux qui avaient convaincu tant de jurys, et même de juges…

Son avis donna de l'espoir à Montagu… Si le cadavre flottait dans une Mae West au moment où il serait découvert, il serait possible d’utiliser le corps d'un homme qui se serait noyé, ou qui serait mort de n'importe quelle cause naturelle…
Parmi les victimes d'accidents d'avion en mer, succombant parfois à une blessure reçue dans la catastrophe, et parfois à l'asphyxie par submersion ; beaucoup mouraient de froid ou même du choc.
Le champ des recherches serait moins restreint que Montagu ne l’avait redouté.  

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Mae West, actrice américaine sex symbol des années 1920-1940 sa généreuse poitrine, a donné leur nom aux gilets de sauvetage.

Néanmoins les recherches ne seront pas faciles :
« Nous ne pouvions pas agir ouvertement. Nous devions éviter à tout prix ce qui pourrait faire jaser, impossible de risquer qu'on se remémore que quelqu'un avait essayé de se procurer un cadavre, et une quête de cette nature était bien propre à déclencher les bavardages : « Ah ! Vous savez ? Quelle histoire bizarre ! Un Tel a demandé l'autre jour à Un Tel s’il il pourrait avoir un cadavre ... » Aussi nos recherches se poursuivirent-elles avec circonspection. Nous en étions là, en 1942, entourés trop souvent de cadavres, sans pouvoir en prendre aucun. »…

Mr Bentley Purchase fut également consulté puis requis pour trouver et conserver un corps non réclamé. Pour cet homme, la première difficulté était d’obtenir un cadavre sans éveiller les soupçons. La seconde est un fait, si l’on immerge un cadavre il y a très peu de chances que ses poumons se remplissent d’eau. Dans ce cas une rapide autopsie aurait conclue à une mort préalable à l’immersion. Le « coup monté » devenait évident.

Fin janvier 1943, il finit par avoir la chance de trouver le cadavre d’un homme, la trentaine, décédé d’une pneumonie causée par le froid. Du point de vue pathologique, cela coïncidait parfaitement avec le besoin car ce genre de mort peut être comparable à une noyade.
Fiévreusement, l’équipe fit des enquêtes sur son passé et ses parents.
Il fut bientôt certain que ceux-ci ne bavarderaient pas, ni ne répéteraient ce qu’il leur serait dit…

Un dernier écueil restait cependant : obtenir l'autorisation d'utiliser le corps sans dire ce que l’on se proposait de faire, ni pourquoi…
Les explications aux intéressés devaient se borner à leur garantir que le but en valait vraiment la peine, que rien ne serait fait sans l'approbation des plus hautes autorités, et que les restes auraient, ensuite, une sépulture convenable, bien, que sous un faux nom.

La famille accepta, à la condition que la véritable identité du cadavre ne soit pas révélée.

La santé du mort n'avait pas été très bonne pendant les derniers temps, mais cela ne gênait en rien car, ainsi que Montagu le fit remarquer à un officier supérieur qui s'en inquiétait, il n'avait pas besoin d'avoir l'air d'un officier d'active, mais seulement d'un officier d'état-major…

Sir Bernard Spilsbury fut, par mesure de précaution, de nouveau consulté…
Il se déclara entièrement satisfait : la pneumonie était un atout, car il y aurait sans doute du liquide dans les poumons, comme cela peut être le cas chez un homme qui s'est noyé dans une mer démontée.
Si l'autopsie était faite par quelqu'un présumant que le décès était dû à l'asphyxie par submersion, il n'était guère probable qu'il remarquerait la différence entre l'eau de mer et ce liquide dans des poumons en décomposition.

Le corps fut donc placé dans une chambre froide jusqu'à ce que l’on soit prêt à l'utiliser.

A ce stade on peut s’étonner de l’implication du Twenty Committee car il n’y a pas de liens directs avec les agents doubles…
Il ne faut cependant pas oublier que les deux moteurs de Mincemeat étaient membres du comité…
…Que, de plus, le comité était le point de convergence des informations et désinformations à adresser aux allemands…
…Enfin, il n’était pas certain, au tout début de l’opération, que ne soient pas impliqués des agents doubles en parallèle.

Le fait est que toute la machinerie du comité pouvait être utile et fut mise à disposition de l’opération Mincemeat.

Ce dernier point, dont ne parle pas Montagu dans son livre est démontré par un extrait des minutes de la réunion du 4 février 1943 :
« Plan Mincemeat.
Les détails du plan ont été présentés par le Lt. Cmd Montagu et le F/Lt. Cholmondeley.
Il a été déclaré qu’un corps avait été trouvé et il a été expliqué qu’il devait être utilisé dans les 3 mois et que de nombreux points de détail devaient être fixés avant de lancer l’opération.
Le plan a été adopté par le comité et il a été conclu que : les plans soient présentés aux Directeurs du Renseignement, les membres du comité faisant partie du Ministère de l’Air prendront en charge les détails du vol lors duquel le corps sera parachuté, le Major Wingate (London Controlling Section) doit présenter le plan à son supérieur le Colonel Bevan, le représentant de l’Amirauté doit trouver un emplacement qui convienne sur la côte espagnole où le corps pourra être largué, que le représentant du War Office réfléchisse à la question de procurer un nom au corps, des papiers d’identité, etc… Il est décidé que l’attaché naval à Madrid soit informé du plan afin qu’il soit capable de réagir à tout développement imprévu. »…


Le large d’Huelva fut choisi pour le dépôt du cadavre car l’on savait que les allemands avaient, là, un agent très actif et proche des autorités espagnoles.

Huelva offrait un autre avantage; elle n'était pas trop proche de Gibraltar. Il ne fallait pas que le corps y fût envoyé par les Espagnols aux fins d'inhumation. L'arrivée à Gibraltar du corps d'un officier qui n'existait pas réellement pouvait provoquer des commentaires qui viendraient presque certainement aux oreilles des nombreux agents allemands, renseignés par les Espagnols qui s'y rendaient continuellement…

Montagu se rendit donc à l’Amirauté voir l'hydrographe de la marine afin de se documenter sur les conditions du temps et des marées en différents points des côtes d'Espagne, à divers moments de l'année…
Leur chance continuait. Les courants de la marée ne seraient pas très favorables et porteraient le long des côtes, mais les vents sud-ouest, qui dominent en avril, seraient « à terre »…
... En somme, l'hydrographe pensait qu'un « objet » dériverait sans doute vers le rivage… Un corps dans une Mae West serait comparativement plus affecté par le vent, que le genre d'objet qui lui avait été indiqué…

Huelva fut donc confirmée. Il était presque certain que le cadavre flotterait vers la côte…
Si tout se passait suivant la procédure normale, le corps serait alors remis au vice-consul .... Après examen de ses documents par les allemands


A suivre…  peut être...


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