deja membre mais nouvelle présentation

je ne suis pas ancien parachutiste militaire seulement civil (formé à Mourmelon par adjudant Chanal) depuis 1987 je pratique le parapente.
né en 1946, à part les préparations militaires je n'ai pas de pédigré militaire mais depuis mon enfance j'ai de l'admiration pour les bérets rouges que je voyais défiler devant ma maison en chantant (6 ème RPIMA)
Je me suis passionné pour leur histoire en Indochine et Algérie. J'ai pu visiter certains de ces champs de bataille prés de Souk Ahras et surtout Dien Bien Phu. 
Je suis membre de l'association des amis de Raoul  Salan. 
j'aime retrouver sur votre forum les témoignages des anciens et découvrir de nouvelles pages d'histoire et des personnages d'exception que notre époque veut salir. 
je suis très attaché à mon pays la France que l'on est entrain de dénaturer. 
c'est aussi de famille, mon père né au Maroc et venu en France en 39 avec la 1ère division marocaine en 40 ils ont battu les Allemands à Gembloux avec leurs 75! ensuite prisonnier vers Essen 3 ans puis par le hasard des déplacements se retrouve à Mont de Marsan où il épouse ma mère. Il m'a appris le Chant des Africains c'était sa vie. 
Mon grand père maternel chargé de famille était affecté à la réserve, toutefois en 1915 il est parti au front sur sa demande, dans un régiment de territoriaux il a été sur tous les champs de bataille de l'époque et est revenu à Mont de Marsan avec le drapeau du régiment. J'ai en ma possession les carnets qu'il a rédigé dans les tranchées et les cantonnements au cours de sa mobilisation. j'ai les ai retranscrit sur word pour une lecture plus facile. 
pour toutes ces raisons je suis attiré par votre forum mais à part cela je n'ai pas beaucoup de témoignages à vous apporter sinon ceux tirés de mes déplacements professionnels dans de nombreux pays d'Afrique et d'Asie.
en espérant être admis parmi vous recevez mes plus cordiales salutations 
Christian Winum

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Bonjour Christian.

En effet, une nouvelle présentation ! Peut-être plus complète que la précédente et forte de tes visites sur un forum qui est le tien comme celui de chacun des membres...

Tu es ici chez toi.

Tu n'es pas para ! Crois-tu que je le sois ?... De mon temps, rares étaient les femmes admises dans l'armée, encore moins chez les Paras.... Mais comme toi, leur histoire m'a passionnée depuis mon plus jeune âge, le temps et quelques circonstances de la vie ont fait le reste.

Tu as certainement beaucoup plus à raconter que tu ne le penses, ne serait-ce que par tes voyages...

Salut à toi Christian et sois bienvenu parmi nous!

Tu as eu chaud dis-donc! (formé à Mourmelon par adjudant Chanal) Je sais, on a dù te le faire remarquer plus d'une fois.

Les femmes sont les premières à t’accueillir, c'est plaisant non? Nous avons hâte de connaitre tes aventures de voyage, entre autre.

Bonjour Christian et bienvenue.

Le forum, tu connais. Il ne faut pas hésiter à intervenir. Comme pour passer la portière, c'est juste le premier pas qui coûte !

Re-Bienvenue Christian, tu auras de part tes voyages professionnels tellement de belles choses à
raconter, que je les attends avec plaisir.
à peine arrivé, tu as dejà capté l'attention de "nos"dames" . Charmeur, va !!!!

Je suis touché par tous vos messages de sympathie.
Je parlerai une autre fois d e l’adjudant Chanal  avec qui j'avais un peu sympatisé comme tous les membres du para-club de Reims et dont l'histoire m'a laissé par la suite un gout amer. 
je vais parler un peu de l'Algérie, mon arrière grand père y est arrivé après 1870 avec les alsaciens lorrains, mon grand père y est né avant d'aller au Maroc en 1912 au moment de Lyautey.
je m'étais passionné pour cette guerre et ses conséquences, j'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur le sujet et donc tous les Lartéguy entre autres. je me souviens avoir lu que lors de la bataille de Souk Ahras on avait largué par erreur d'un hélico un stick de paras au milieu d'une katiba de fellouses, la bataille s'était faite au couteau dans une confusion atroce. au début des années 80 je suis parti travailler en Algérie pour le chemin de fer en tant que spécialiste des tunnels. Nous avions un certain nombre d'ouvrages le long de la Medjerda sur la ligne qui allait à Ghardimaou et au de la vers Tunis. je me souviens avoir campé dans un vieux wagon que j'avais fait aménager, avoir jouer au foot avec les ouvriers et les habitants de la mechta toute proche, j'ai également assisté à des danses du ventre dans la montagne au milieu de bergers surexcités devant ces femmes en transe. j'avais aussi pour ami le patron de l’hôtel de Souk Ahras ancien cheminot du temps de la France et qui avait beaucoup d'anecdotes à me raconter. Un jour que nous circulions en voiture, il me montre un plateau et il me raconte qu'à cet endroit on av ait largué les paras au milieu des fellagas et que ensuite il avait été réquisitionné pour aller ramasser les morts. Il me disait qu'il avait du mal à différencier les français des autres. j'ai donc retrouvé là ce que j'avais lu autrefois dans un livre avec en plus un témoignage vécu c'était émouvant

Quand tu entres dans "Rechercher" les mots Souk Ahras, tu as deux pages entières  de références sur le forum.

Je pense que tu as lu, mais mieux vaut une répétition qu'un oubli.

Bonne soirée

Bienvenue Christian. Lisant ton parcours professionnel en Algérie, je constate, qu'après avoir voulu virer les Français de
chez eux ( et partie de la France), ils semblent bien heureux de profiter des compétences de ces derniers.
Il est vrai que c'est bien mieux ainsi, et cela prouve que tout, ou presque, aurait pu être éviter.
Quel gâchis!

DRANERB
Notre ami cite "ON AURAIT PU EVITER" et oui et comment

Qu'on fait nos hommes politiques entre le 8 Mai 1945 SETIF et le 1er Novembre 1954 "Le drame des AURES" pour éviter 8 années d'événement comme l'on disait à notre époque.
Au cours de la 4ième République nous avons eu des responsables politiques aussi nuls que ceux que nous avons aujourd'hui.
Ce qui sait passer en INDO avec HO CHI NIN c'est renouvelé avec l' ALGERIE. Entre ces 2 dates importantes le calme étant revenu, pourquoi nos gouvernants n'ont pas cherché à trouver un consensus avec certains mouvements Algériens attachés à la FRANCE et qui demandaient une certaine autonomie et qui aurait évité 8 ans de malheurs et qui aurait certainement permis à nos Amis Pieds Noirs de rester sur la terre de leur naissance. Comme ce qui sait fait en Afrique du Sud ayant eu la chance de tomber sur un homme extraordinaire comme MANDELA malgré ses 20 années passées en prison. Les Blancs d'Afrique du Sud sont restés sur place malgré les années de l'aparté qui fut un boulé pour ce Pays.
Mais malheureusement au cours de la dite 4ième République nos gouvernants ne pensaient qu'au pouvoir, tous les 6 mois il y avait un changement de Président du Conseil et les ministres changeaient de portefeuille et cela dura jusqu'en 1958 avec l'arriviée du général de GAULLE. Pendant ce temps en Algérie la rébellion s'organisait, aucunes directives sérieuses étaient données à l'Armée pour améliorer la situation pour en arriver à Mai 1958 avec le retour du général de GAULLE au pouvoir. Mais il faut être objectif et il faut le dire l'ayant vécu malgré le retour de l'homme du 18 Juin l'Algérie se trouvait dans une telle situation face à une rébellion de plus en plus importante, des opposions venant de ceux qui prônaient l'Algérie Français à ceux en Métropole qui souhaitaient la fin de ce conflit, voyant les pertes humains des militaires du contingent ,le parti communiste aidant "comme le professeur AUDIN en particulier" le FLN et l'ensemble de ses responsables.
Que pouvait faire le général face à ces contradictions, je laisse le soin à chacun de juger. Personnellement moi qui travaillait au SAHARA ayant participé à la découverte du gisement d'Hassi-Messaoud je ne pouvais penser qu'un jour on quitterait ce beau Pays. Mon père officier supérieur ne disait le contraire. Il partait de ce principe me disant nous avons perdu l'INDO nous perdrons l'ensemble des Pays Africains. Il avait une vision que je n'avais pas.
Soyons prudent et attention à ce qu'il risque de nous arriver avec nos dirigeants actuels, ils n'ont aucune expérience, ils partent dans tous les sens et ils ne savent pas quoi faire. Ils nous mènent vers l'inconnue.