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Insignes de la 25e DP
Insigne divisionnaire :
Carré rouge tissé sur un fond vert à un parachute ouvert bleu, couturé et cerné d'or, chargé en pal d'une lance d'or basse ailée de blanc. Sur la bordure inférieure verte, sigle 25e DP d'or.
La lance et les ailes sont celles de l'archange Saint Michel, patron des parachutistes depuis 1947.
La coupole à douze fuseaux symbolise les douze corps de la division.
Les couleurs rappellent celles des bérets portés par les unités : bleu, les métropolitains (jusqu'en 1957); amarante, les coloniaux; vert, les légionnaires parachutistes.
L'insigne créé à l'instigation du général Gilles, premier commandant de la 25e DP, est homologué G. 1356 en janvier 1957. Il n'existe qu'en tissu (Neyret).
8e régiment de parachutistes coloniaux (Lt-colonels Fourcade, de Séguin-Pazzis, Lenoir).
Créé le 1er mai 1956 à Mont-de-Marsan, le 8e RPC arrive en Algérie le 17 juin. Comme tous les régiments d'infanterie parachutiste à cette époque, il compte une compagnie de commandement et des services, une compagnie d'appui, un escadron de reconnaissance (puis compagnie portée) et quatre compagnies de grenadiers-voltigeurs.
Devenu le 8e RPIMa (décembre 1958), il rentre en France en juillet 1961 et s'installe à Nancy puis à Castres (depuis 1963).
Le nouveau régiment conserve d'abord l'insigne porté en Indochine par le 8e BPC : dragon ailé et armé sur une ancre coloniale d'or. Sur la trabe de l'ancre, les lettres RPC.
Homologué G.836 en juillet 1951 en tant que 8e BPC (Drago, OFSI).
A partir de 1959 et à l'instigation du lieutenant-colonel de Pazzis, un nouvel insigne est adopté. Cet insigne, peu apprécié, sera abandonné en 1961, pour revenir à l’ancien modèle.
Le dragon ailé et armé du précédent insigne est repris sur un losange amarante avec une ancre d'or en chef et le chiffre 8 en pointe. Homologué G.1595 en mars 1959 (Drago).
9e régiment de chasseurs parachutistes (Lt-colonels Buchoud, Bréchignac, Defert).
Créé le 1er juin 1956 à Laverdure, à partir du IV/18e RCP, le 9e quitte la division en avril 1960 pour rejoindre la 10e DP.
Il a hérité des traditions du 9e RI (lui-même héritier du Régiment de Normandie levé en 1617).
De retour en France en décembre 1962, le régiment s'installe à Toulouse puis à Pamiers (1981), avant d'être dissous en 1999
L'archange Saint-Michel, patron des parachutistes, l'épée levée, est représenté sur les plis d'un parachute rouge.
C'est la reproduction de la statue du saint, exécutée en 1896 par le sculpteur E. Frémiet, qui se trouve au sommet de la flèche de l'abbaye du Mont-Saint-Michel en Normandie.
La couleur rouge rappelle les armes de Normandie et l'amarante des bérets.
Il a été dessiné en août 1956 par le lieutenant Bertschy, de la 1re compagnie, qui devait être tué dans l'Aurès le 25 avril 1957.
Les premiers insignes livrés le 4 décembre 1956, jour de la libération des rappelés du régiment, furent distribués sur le quai de la gare de Batna, avant l'embarquement.
Homologué G.1366 en février 1957 (Augis puis Arthus-Bertrand).
14e régiment de chasseurs parachutistes (Lt-colonels Autrand, Ollion, Renon, Lecomte).
Créé le 1er juin 1956 à Toulouse, à partir des éléments de la 14e Demi-brigade d'infanterie (ex 14e RIPC), le 14e RCP débarque en Algérie le 26 juin.
Il est dissous le 30 avril 1961. Il a hérité des traditions du 14e RI (lui même héritier du Régiment de Forez levé en 1776).
Le 14e RCP a conservé l'insigne du 14e RI de Toulouse (puis du 14e RIPC). Dans un écu tricolore portant à sa bordure les noms des batailles inscrites sur le drapeau du régiment, « Rivoli – Austerlitz – Eylau – Sébastopol – Champagne - La Marne », la casquette du colonel Bugeaud (chef de corps en 1814-1815). Celle-ci ressemble davantage à un pot de confiture renversé !
L'inscription Béarn accolée à Forez est une erreur (le régiment de Béarn étant devenu le 15e RI).
A la bataille d'Eylau (1807), le 14e, formé en carré, est décimé par la cavalerie russe.
Le commandant Daussy remet au capitaine Marbot l'aigle du régiment en lui disant : « Je ne vois aucun moyen de sauver le régiment.
Retournez vers l'Empereur, faites-lui les adieux du 14e de ligne qui a fidèlement exécuté ses ordres et portez-lui l'aigle qu'il nous avait ...
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