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Ils avaient vingt ans, maintenant ils en ont quatre vingt et chaque jours leurs rangs se désagrègent, bientôt ils ne seront plus et contrairement à nos anciens plus personne ne les commémorera, seuls leurs enfants sont les garants de leurs mémoires.
Ce ne sont pas des soldats, (certains le sont peut être devenus, mais je ne le sais) pourtant ils ont donnés leur vie.
Tout comme nos anciens, au nom de la politique, ils ont été oubliés
Qu’ils soient, Juifs, politiques, homosexuels, témoins de Jéhovah, le 26 Avril on les commémore.
Eux n’y ont pas droit la justice a TRANCHÉ
L’histoire
Ces Français oubliés
Juin 1940 ! Les armées allemandes occupent la France, l'Armistice est signé.On veut faire croire au pays que trois ouvriers partis, c'est un Prisonnier de Guerre qui reviendra.
Le 22 août 1942, Saückel prend une ordonnance précisant les conditions d'emploi des travailleurs dans les pays occupés. En France, il en résulte la loi du 4 septembre, publiée au
J.O du
13 qui décide que :
"Toute personne du sexe masculin de plus de 18 ans et de moins de 50 et toute personne du sexe féminin de plus de 21 ans et de moins de 35 peuvent être assujetties à effectuer tous travaux que le gouvernement jugera utile dans l'intérêt de la Nation." C'est la réquisition pure et simple, la première phase de la mise en place du Travail Obligatoire.
Le 15 février, le Conseil des Ministres décida :
"En application de la loin du 4 septembre 1942, de créer un Service du Travail Obligatoire... pour mettre un terme à l'inégalité choquante qui faisait peser seulement sur les ouvriers des charges qui doivent être équitablement réparties sur tous les Français, quelle que soit leur catégorie sociale... ce texte législatif rend le Service du Travail Obligatoire aux champs, à l'usine, à l'atelier pour tous les jeunes gens nés entre le 1er janvier 1920 et le 31 décembre 1922".« C’est une déportation déclare la Résistance naissance »Pratiquement inconnu, sauf de quelques survivants, est le mouvement de Résistance, né presque spontanément par des requis, victimes du STO, le "Service du Travail Obligatoire" de Vichy. Le STO et les rafles firent 600.000 victimes âgées de 21 à 23 ans, 50.000 ne revinrent pas dont 15.000 fusillés, décapités ou pendus... Les volontaires, malheureusement, il y en eut, ne sont pas comptés dans ces chiffres.
600 000 français déportés pour le travail forcé en Allemagne
60 000 morts
15 000 fusillés, pendus ou décapités pour acte de résistance.Les accords de Londres de 1945, le Tribunal Militaire de Nuremberg, lors du procès des grands criminels de guerre et le gouvernement du Général de Gaulle à la libération lui ont donné son véritable nom, celui de :Déportation du travail
Je vous livre quelques documents d'archives, les miennes, vous l'avez compris mon père a fait parti de ces personnes.
Il a quitté la France le France le 12 Mars 1943, il a fait parti de ceux qui sont rentré au pays, il y est revenu le 19 Mai 1945.
Sa carte de rapatrié
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