Le bêtisier jupitérien....

Il est des sujets tellement tristes, qu'il vaut mieux en sourir !
C'est, me semble-t-il, le cas de ce "bétisier" que m'a fait suivre Le Béarnais...

Nous n'en sommes qu'au début du quinquennat, ce qui nous laisse de la maarge avant de clore le sujet.....


L’inculture de notre Président est encyclopédique : il ne sait rien ! Sans parler de ce qu’il ignore. Mamy Bibi devrait lui faire réviser son histoire-géo (entre autres) parce qu’il est resté au niveau du CE2.
On avait appris avec le factotum de la banque Rothschild que Villeurbanne était dans la banlieue de Lille (son livre Révolution paru en novembre 2016).
On avait appris que la Guadeloupe était un pays étranger puisqu’on « s’expatriait » là-bas (tweetdu 16 décembre 2016).
On avait appris que "adolescent, j’ai connu la misère", son père ne lui donnait que mille euros par mois d’argent de poche (Explicite, 21 mars 2017).
On avait appris que la Guyane était une île (meeting à La Réunion, 26 mars 2017).
On avait appris que le Front National avait organisé des attentats contre De Gaulle… 10 ans avant sa fondation par Jean Marie Le Pen (TF1, 27 avril 2017)
On avait appris que notre fierté républicaine et le Conseil National de la Résistance (fondé le 27 mai 1943) était né à Oradour-sur-Glane (tragédie du 10 juin 1944) (Discours d’Oradour-sur-Glane, 28 avril 2017).
On apprend maintenant que c’est Napoléon Ier qui a réalisé les grands travaux d’aménagement de Paris. Là, Macron n’était pas loin, c’était Napoléon III (entretien avec Donald John Trump, 14 juillet 2017).

Emmanuel Macron avait déclaré dans son meeting de Lyon du 5 février 2017 qu’il « n’y avait pas de culture française ». Maintenant, on comprend !

Bonjour,

Il y a bien la culture du navet en France mais en argot on réserve cela aux mauvais films!Pour les tomates certains ont pu vérifier leur état de maturité...
Quant aux fraises, notre "président jupitérien" semble déjà armé pour aller les sucrer!

A l'âge qu'il a, il n'est pas près de sucrer les fraises, et c'est là un problème.

Nous sommes en droit de nous demander s'il est un cas unique, ou s'il est le reflet de sa génération. Je crains que cette seconde hypothèse soit la bonne.

Les diplômes ne font pas la culture !.....  Il faut y ajouter le ddésir d'apprendre hors des programmes obligatoires, de la curiosité, enfin l'humilité de reconnaître que nous n'avons pas la science infuse ! 

Quelques subtilités qui semblent manquer aux produits de nos grandes écoles.... 

Le drame : c'est à ces hommes et femmes que nous confions le pays, et entre autres choses, les méthodes d'enseignement de nos enfants et petits enfants !

re,

Ce n'est pas son intelligence que je critique, ni même son niveau d'instruction mais le fait qu'il s'est comparé au dieu "Jupiter' (qui comme chacun le sait est le "dieu des dieux")!
Il faudrait juste que nos politiques arrêtent de se faire gonfler les chevilles (car il n'est pas le premier:souvenez-vous de Mitterrand qui se prenait pour Dieu, ou encore Copé en "guerrier à l'esprit de résistance" et il y en a d'autres).
Bref, qu'ils reviennent sur Terre et fichent la paix aux humbles que nous sommes avec ces phrases à deux balles!

Manta210 a écrit:

re,
souvenez-vous de Mitterrand qui se prenait pour Dieu,

Dieu m'est témoin que je n'ai jamais apprécié Mitterrand, mais il faut reconnaître sa culture, son érudition - ce qui le rend encore plus diabolique à mes yeux - en plus des études supérieures qu'il avait faites.

Les études même poussées à très haut niveau comme pour jupiter ne font pas de ceux qui les poursuivent des gens intelligents et cultivés, elles en font des êtres instruits dans leur domaine... rien de plus...

C'est vrai que le gamin Macron ne connait rien à rien... mais il se prend pour dieu... il y a aussi parmi les impairs, les Bretons sont des analphabètes... les gens du nord des alcooliques... les colons en Algérie des criminels... la liste est loin d'être terminée...

Avec les propos tenus en Grèce, il a allongé la liste en traitant les français (chômeurs éventuellement) de fainéants...

De ce fait, il commence à faire déchanter ceux qui lui trouvaient toutes les qualités, en France, mais aussi à l'étranger, notamment aux USA où l'universitaire britannique Chris Bickerton, spécialiste de la politique européenne et pro-Brexit, juge sévèrement les débuts de la présidence Macron, dans une interview accordée au "New York Times".


Les mots de Chris Bickerton ne portent guère à l'optimisme. Dans sa tribune pour le prestigieux New York Times, ce professeur de sciences politiques à l'université de Cambridge s'interroge sur les raisons de la nette baisse de popularité du président français, qui a perdu 24 points dans les sondages depuis le mois de juillet et se situe aujourd'hui autour des 40 % d'opinions favorables.

Pour l'universitaire, ce désamour est la conséquence de la faiblesse du projet d'Emmanuel Macron, qu'il estime «  bien trop centré sur sa personnalité  ». «  Son attrait vient essentiellement de sa jeunesse, de son dynamisme, de son allure et de ses qualités oratoires. [Mais] une fois que le charme est rompu, il ne reste rien à ses soutiens pour l'apprécier.  »
Pour Chris Bickerton, Emmanuel Macron – «  l'enfant chéri de l'élite libérale mondiale  » – a perdu son aura construite autour de son image anti-establishment à cause de son «  attitude arrogante vis-à-vis du pouvoir  ». Et l'intellectuel de citer sa déclaration au sujet d'«  une présidence plus jupitérienne », son discours au Congrès de Versailles, ou encore ses propos au sujet de la loi travail qu'il vend comme «  une révolution copernicienne ». «  Beaucoup de Français se sont hérissés de ces accents monarchiques  », écrit le spécialiste de la vie politique européenne, qui a notamment enseigné à Sciences-Po.

«  Les retombées seront minimes  »

L'action du président de la République, et notamment sa grande réforme du Code du travail, ne trouve pas non plus grâce à ses yeux. «  Toute baisse continue du chômage en France serait la bienvenue, mais l'expérience d'autres pays suggère que cela impliquerait de nouvelles formes d'inégalité. En Allemagne, la réforme du marché du travail a mené à la prolifération de mini-jobs, un travail à temps partiel peu régulé et qui a pris la place du travail à temps plein dans certains secteurs  ». Et d'ajouter : «  La politique économique d'Emmanuel Macron favorise les employeurs par rapport aux salariés et ébrèche ce qui reste de l'État providence français.  »
Enfin, Chris Bickerton, qui avait publié en juin 2016 une tribune dans le quotidien britannique Guardian pour justifier son choix de soutenir le Brexit, est également des plus sceptiques au sujet de la politique européenne d'Emmanuel Macron. «  Il a expliqué aux électeurs français que, s'ils consentaient à des sacrifices, l'Union européenne – et en particulier l'Allemagne – serait plus à même de proposer à la France des traités plus avantageux.  » D'ailleurs, le politologue ne manque pas de souligner «  les mots chaleureux de Berlin  » concernant la loi travail. Mais, selon lui, «  si Angela Merkel remporte [les élections fédérales du 24 septembre], son mandat ne sera pas celui d'une union fiscale européenne. [...] Elle n'a apporté son soutien qu'à une version très modeste de ce que propose Macron. Les retombées des sacrifices auxquelles la France aura souscrit seront minimes – et son président ne sera sûrement pas plus populaire qu'il ne l'est actuellement.  »

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La liste s'allonge !.... Hélas, elle n'amuse pas grand monde, et on le comprend aisément.... Pour preuve ces extraits d'un article publié dans Ouest-France....

La sortie, vendredi 8 septembre, d’Emmanuel Macron sur « les fainéants, les cyniques, les extrêmes » qui empêchent la France de bouger a suscité de nombreuses réactions. Ce n’est pas la première fois que des déclarations du président de la République suscitent la controverse.
À la veille de la grande manifestation contre la loi travail, les déclarations d’Emmanuel Macron sur « les fainéants, les cyniques, les extrêmes », n’en finissent pas de faire des vagues. Des phrases prononcées à Athènes, vendredi 8 septembre, à l’École française.

Revenant sur des propos prononcés à Bucarest, en Roumanie, le 24 août, où il avait dit : « La France n’est pas réformable. Les Français détestent les réformes. La France ne se réforme pas parce qu’on résiste, on se cabre, on contourne. »

Mais il compte bien imposer sa volonté concernant la loi Travail : « Je serai d’une détermination absolue et je ne céderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes. »

Des déclarations qui suscitent une levée de boucliers de la part de ses opposants politiques et des syndicats. Alors, maladresse ou stratégie politique ?

Petit florilège de précédentes déclarations d’Emmanuel Macron ayant suscité la polémique.
17 septembre 2014 : les employées illettrées de Gad[/i]
« Sur les dossiers que j’ai, il y a la société Gad. Vous savez ? Cet abattoir. Il y a dans cette société une majorité de femmes. Il y en a qui sont, pour beaucoup, illettrées. »
Les employées de cet abattoir du Finistère n'ont pas apprécié.....

15 octobre 2014 : les pauvres dans l’autocar
« Quand on me dit « Les pauvres voyageront plus facilement », j’ai tendance à penser que c’est une caricature, mais les pauvres qui ne peuvent pas voyager voyageront plus facilement, parce que l’autocar c’est huit à dix fois moins cher. »

29 juin 2017 : la foule dans les gares
« Une gare, c’est un lieu où l’on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

Pour les cars comme pour les gares, les usagers apprécieront !

Lors du quinquennat précédent nous n'étions que "des sans-dents"....

Et bien moi je dirais parfois pire et pense aussi qu'il y a du vrai.

Mais je n'ai aucune ambition politique.

Rappelez vous Coluche, il disait bien pire mais lui c'était un comique. Et pourtant il disait souvent vrai.

Alors Macron il fait moins dans la langue de bois.
Bien pas bien , à suivre en fonction des résultats.

Bien sur que concernant le FN en tant que parti il a tort.
Mais à sa création nombreux étaient ceux, parmi les membres, qui auraient aimé regarder "crever la gueule ouverte cette vieille baderne faussement étoilée".
Ou, comme Louis de Condé, dans l'organigramme des origines ayant lui même participé  à la soirée ratée du 22 aout 1962.