Vous rappelez vous de ces départ au petit matin, alors que l’horizon devient pourpre et indigo avec des traînées de safran.
De cette angoisse de ne pas être à la hauteur, de mon copain, homme de couleur (comme il est séant de dire maintenant) de son état, qui était devenu tout gris, C'est là que j'ai vu qu'un noir, ça pouvait aussi pâlir……..
De cette odeur de nylon rassurante du parachute.
De ce « pipi de la peur » que tous vont faire, bien que leur vessie soit désespérément vide.
Puis la longue attente, eh oui le parachutisme est une grande école de patience,
on attend que ciel se débouche ,
on attend que le vent tombe,
on attend que les pilotes aient fini de déjeuner,
on attend que les pleins soient faits,
on attend tout et n’importe quoi en espérant ne pas entendre que le saut est en croix.
Puis vient l’embarquement, dans le bruit des moteurs, et cette odeur de kérosène brûlé véhiculée par le vent des hélices
Le matin du 18 août 1870, l'Armée Française avait pris position à l'ouest de Metz. Le corps d'armée du maréchal Canrobert occupait les environs d'un gros village perché sur une colline et qui avait nom : Saint-Privat-la-Montagne
Un nom qui allait devenir célèbre puisqu'il servit à désigner la journée au cours de laquelle se livra la plus grande bataille rangée du XIXe siècle.
Le cimetière de Saint-Privat…
Restons maîtres de notre histoire,
Diffusez, partagez la avec vos amis, ne la laissez mettre à mal par les menteurs
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« La parole qui trop souvent n’est qu’un mot pour l’homme de haute politique, devient un fait terrible pour l’homme d’armes ; ce que l’un dit légèrement ou avec perfidie, l’autre l’écrit sur la poussière avec son sang » (Alfred de Vigny)
Le danger aujourd'hui, n'est plus le bruit des bottes...
...Mais le silence des babouches.