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 On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen

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Manta210

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MessageSujet: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 19 Nov 2016 - 12:44

Bonjour,


On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen
(par Pierre Andréa)

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Interview du parachutiste Fred Fugen membre des Soul Flyers qui viennent de sortir leurs dernière vidéo récemment.

Les Soul Flyers sont en quelque sorte les Harlem Globetrotters du parachutisme. Composé des français multiples champions du monde Fred Fugen et Vincent Reffet, ils repoussent à chaque saut, les limites de la chute libre. Leur coup de maître : un saut depuis la plus haute tour du monde à Dubaï ou au-dessus du Mont-Blanc. La semaine dernière, ils ont encore fait le buzz avec une vidéo tournée dans les Dolomites. On a discuté avec Fred Fugen pour revenir avec lui sur ce projet fou, mais aussi sur son parcours.

Vous avez sorti il y a une semaine votre dernière vidéo dans les Dolomites. Peux-tu nous en dire plus sur ce projet ?
Fred Fungen: C’est un spot qu’on connaît bien puisqu’on est déjà allé faire du base jump là-bas, il y a quelques années. Ce sont des montagnes magnifiques et très verticales aussi. Comme l’idée de ce projet était de faire des manœuvres très verticales, c’était donc très bien adapté. Pour cette vidéo on a sauté depuis un hélico à mille mètres au-dessus des montagnes, ce qui nous a donné la hauteur suffisante pour faire au départ des mouvements de Freefly puis partir plus en vol de type wingsuit et repartir ensuite avec la figure finale. Les combinaisons qu’on portait pour ce saut nous ont permis de mélanger les disciplines, chose qu’on adore faire.

Comment s’est déroulée la préparation pour ce saut ?

Fred Fugen: Cela fait 15 ans qu’on saute ensemble. On connaît bien le caméraman qui est un parachutiste très expérimenté. Avec Vince, on avait commencé à faire pour ce projet une soixantaine de sauts deux mois avant, puis une session d’entraînement avec le vidéoman à la veille du départ pour les Dolomites. Arrivée en Italie, on savait donc grosso modo ce qu’on allait faire. Après en fonction de la forme de la montagne, on a du adapter nos moves. On a fait une quinzaine de sauts sur place afin de faire la vidéo et d’avoir les différents points de vue pour le montage. Grâce à une météo favorable, on a bouclé le tournage en 3 jours.

Vidéo du saut dans les Dolomites


Vous n’avez donc aucun droit à l’improvisation ?

Fred Fugen: Complètement, on fait une répétition au sol avant chaque saut afin d’être parfaitement synchro. Dans les airs, on peut communiquer entre nous via radio pour engager des mouvements et s’adapter pour avoir une bonne synchronisation. Le fait également qu’on a plus de 10 000 sauts ensemble avec Vince aide par ailleurs énormément.

Même si c’est très artistique, ça reste un sport. Est-ce que vous avez comme tous les athlètes une préparation physique particulière ?

Oui, on fait pas mal de course à pied, de vélo et la natation. Dès qu’on a du temps du libre, on en profite pour s’aguerrir. À très haut niveau, le parachutisme reste très physique et cela demande d’être bien gainé et fort pour être puissant en l’air pour faire les mouvements et se déplacer.

Comment es-tu arrivé à faire du wingsuit ?

Juste, il faut bien expliquer aux gens que la wingsuit n’est pas une discipline, mais une combinaison. Le parachutisme et le base-jump sont deux disciplines différentes. Pour la première tu sautes d’un avion et pour la seconde d’un point fixe. La wingsuit tu peux l’utiliser dans les deux. La combinaison est donc un outil pour planer et tomber plus lentement.

Nous on vient du freefly, on s’est mis ensuite à la wingsuit qui offre de nouvelles sensations et une approche différente. Tu vas moins certes moins vite, mais tu peux faire plus de figures. Elle est également très intéressante quand tu es près du relief, car tu te rends vraiment compte de tes déplacements. Quand on a commencé à bien maîtriser ses ailes, on s’est mis à sauter de falaises en base-jump. On peut faire des vols de plusieurs minutes. Les plus longs peuvent aller jusqu’à 2 minutes et demie.

La plupart des vidéos qu’on peut voir sur internet où les gars rasent le sol, cela s’appelle de proximity flying. On en voit beaucoup, car techniquement ce n’est pas si dur que cela puisqu’il suffit juste de planer. Avec ce type de vol, on a en revanche pas mal d’accidents très graves. Nous en a fait, mais c’est nous on aime bien faire des choses qui soient nouvelles. On a donc eu l’idée de faire des figures de parachutisme avec des wingsuit.  On essaye d’être le plus inventif possible.

Saut à Dubaï


Tu parles de nombreux accidents en wingsuit. De votre côté avez-vous déjà connu de grosses frayeurs ?

Non, on ne sait jamais fait trop mal, après oui a eu quelques petites frayeurs. Mais je ne connais pas un mec qui pratique un sport extrême qui ne s’est jamais fait peur. Nous sommes dans des disciplines où ça va très vite et il se passe parfois des trucs un peu chaud. À ce moment-là, tu te poses et tu essayes de comprendre ce qu’il s’est passé. On fait un break, on analyse la vidéo pour savoir où on a merdé pour éviter de la refaire et que ce soit plus grave la prochaine fois. Mais tout cela ne t’empêche pas de continuer.
Fred Fugen : »Je n’ai pas un saut en tête mais une bonne dizaine »

Abordons le futur. Quels sont vos prochains projets après une année 2016 bien remplie ?

On ne peut pas trop en parler, mais il y a des projets qui sont déjà tournés et qui vont sortir avant la fin d’année. On en a d’autres en cours et qui seront réalisés l’an prochain dont un dans les Antilles françaises avec un saut en avion.

Aujourd’hui la réalisation de vidéos est ton activité principale ou tu continues encore la compétition ?

Non la compet c’est terminée. Avec Vince, on en a fait pendant pas mal d’années à un moment j’en avais un peu marre. J’avais la sensation d’avoir fait le tour. On avait également de nombreux projets en tête sauf qu’on a avait ni le temps, ni les moyens pour les réaliser. On s’est donc mis à la recherche de sponsors. Entre-temps et avant de signer avec Red Bull, on a donné pendant 3 ans des cours de parachutisme. On a par ailleurs pas mal voyagé et on avait plus de temps pour faire du base-jump et de la wingsuit. Avec Red Bull et d’autres, on peut maintenant monter des gros projets comme le saut à Dubaï. Aujourd’hui, on s’en sort bien, on vit de nos vidéos et on a arrêté de faire de l’enseignement.

Burj Khalifa


Quel est justement l’apport de Red Bull dans la discipline ? On se souvient notamment du saut buzz de Felix Baumgartner qui a sauté depuis la stratosphère sponsorisée par la boisson qui donne des ailes…

Avant le saut de Felix, Red Bull était déjà dans le milieu. Je ne pense pas que cet évènement ait changé énormément pour le parachutisme. Nous, on était déjà avec eux et ils soutiennent plus d’une vingtaine d’athlète. C’est une chance d’avoir quand même une marque comme celle-ci avec toi, tu es vraiment libre de réaliser quasiment ce que tu veux.

Cela permet aussi de rencontrer d’autres pratiquants de sports extrêmes : des surfeurs, des skaters, des snowboarders…

Oui, on les côtoie sur des évènements. C’est cool on a croisé des gars comme Tom Pagès ou des surfeurs. On remarque qu’on est finalement un peu tous pareil, des vrais passionnés.

As-tu un saut que tu retiens tout particulièrement ?

Non j’en ai pas un, j’en ai peut-être dix. En fait, on a eu la chance de réaliser des projets très sympa, c’est impossible d’en choisir un, car ils sont tous différents. Par exemple, sauter de la Burj Khalifa c’était un truc de fou, sauter au-dessus du Mont-Blanc c’était aussi dingue, mais cela n’avait rien à voir. On a donc une palette mémorable qu’on n’oubliera jamais. Et puis ce n’est pas que des projets vidéo, cela peut être aussi un saut entre potes. Par exemple, celui en Haute-Savoie avec un décor ahurissant, on a du marcher pendant 6 heures pour atteindre la falaise, c’était magnifique.

Saut sur le Mont-Blanc


Et est-ce que tu te souviens de ton premier saut ?

Oui c’était à l’âge de 10 ans avec mon père. Je viens d’une famille de parachutistes. Tous les week-ends quand j’étais gamin on était dans des centres de para et on regardait les mecs sauter. Ma mère pratiquait également, elle a même terminé championne de France junior. J’ai grandi dans le milieu, j’attendais qu’une chose : que ce soit mon tour. J’ai vraiment tripé et je n’ai plus jamais arrêté.

Source: La Sueur
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Manta210

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 19 Nov 2016 - 19:54

re,


Turbolenza
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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeVen 25 Nov 2016 - 16:20

Bonjour,

Frédéric Fugen et Vincent Reffet. Sains et sauts
(par Cordélia Bonal)

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Ce duo haut-savoyard de parachutistes, qui pratique le saut dans tous ses états, s’avère bien ancré sur terre.


Dites, les gars, c’est quoi au juste le freefly ? Vincent Reffet, moitié du binôme volant Soul Flyers, nous explique la chose : «Tu vois le rêve quand tu tombes du haut d’une falaise ? Tu vois la sensation que ça te fait ? Ben, c’est ça !» Le cœur qui remonte au cerveau, l’estomac en vrac, l’impression qu’on va mourir écrabouillé, tout ça ? On voit bien, oui. On n’aime pas trop. Eux, ils kiffent grave. Frédéric Fugen et Vincent Reffet, alias Fred et Vince, passent leur vie en l’air. En chute libre (ils sont triples champions du monde de freefly), en wingsuit (la combinaison ailée qui fait ressembler à une chauve-souris fluo sous amphètes), en base jump (les sauts kamikazes depuis un pont, un immeuble, une grue, une falaise), en speed riding (du parapente à skis)… bref, tout ce qui vole et qui vole vite. Un truc de grand malade, se dit-on en pauvre bipède froussard cloué au sol.

Les deux oiseaux sont sans doute un peu perchés, à l’évidence monomaniaques, mais on leur trouve les quatre pattes solidement ancrées sur terre. Sur le plancher des vaches haut-savoyard, pour être précis, où ils vivent encore entre deux sauts au bout du monde. Ils se sont envolés à peine sortis du nid. Avec des pères parachutistes - l’un, moniteur, l’autre, parachutiste d’essai -, c’était du tout vu. Côté maternel, l’une est dans l’informatique, l’autre, secrétaire médicale. A l’arrivée, deux petits gars sympas qui parlent d’une même voix. Même discours «on fait un sport extrême mais on est responsables», même façon de se marrer, même dégaine de grands gamins bien dans leurs baskets. La coolitude maîtrisée. Frédéric, le plus grand en âge (35 ans) et le plus petit en taille, se dit plus calme que Vincent l’impulsif. «Fred est plus posé et Vince une locomotive», confirme Loïc Jean-Albert, cofondateur des Soul Flyers, devenu pilote d’avion. «En base jump, on peut distinguer les montagnards, dont l’exploit est d’atteindre le sommet, des chuteurs, qui réalisent des figures et trajectoires complexes. Fred et Vince sont clairement les meilleurs au monde dans cette deuxième catégorie.»

Depuis quinze ans qu’ils sautent ensemble, les deux potes et anciens colocs se demandent s’ils ne virent pas vieux couple. C’est juste pour la forme, l’idée d’aller voir ailleurs ne les effleure pas un instant. «Etre à deux, ça rajoute de la sécurité, on se freine l’un l’autre, on se tire vers le haut.» Premier saut ? Pour Frédéric Fugen, c’était à 10 ans, en tandem avec son père. Vincent Reffet y est venu plus à reculons. «Quand j’étais petit, j’étais plutôt tranquille, pépère, je faisais du judo. Le premier saut, c’était pour que mon père arrête de me faire chier.» Evidemment, il chope le virus et rentre en équipe de France à 14 ans. Le duo se forme au centre de parachutisme d’Annecy. Frédéric Fugen délaissera, sans regrets, son BTS d’action co et Vincent Reffet son CAP-BEP de charpentier. Les deux commencent la compétition en chute libre et raflent tout. En parallèle, ils sont moniteurs et jouent les cascadeurs pour le ciné. «Comme le parachutisme est très peu médiatisé, ça ne rapporte rien. Pendant dix ans, on n’a pas eu une thune. On a fait vraiment ça par passion.»

Ils sont venus au «base» (prononcer à la française) quand la discipline était encore confidentielle. Un saut par-ci par-là «pour le fun», avec les potes et pas toujours dans les clous légaux. Vincent Reffet se souvient de son premier saut d’un pont : «Une énorme montée d’adrénaline qui m’a retourné le cerveau. Contrairement au saut en parachute où on saute d’un avion, en base, au début, il n’y a pas d’air. On tombe comme une pierre. On sent tout de suite l’accélération. Le sol se rapproche, c’est violent. Ensuite, on retrouve nos appuis. Là, on est à la maison.» A leurs débuts, point de GoPro et guère de YouTube. L’émulation de la vidéo et la surmédiatisation du base jump les ont propulsés alors qu’ils étaient déjà bien engagés sur la vague.

Ils vivent de leurs sauts depuis deux, trois ans. Merci Red Bull, le sponsor à bulles omniprésent sur le créneau sports extrêmes. Résultat, ils se baladent logoïsés de partout (dur dur de leur faire enlever leurs casquettes pour la photo) mais ont les moyens techniques et financiers d’aller toujours plus loin, plus haut, et de filmer tout ça en qualité pro.

En avril, ils sautaient du sommet de la tour Burj Khalifa, à Dubaï, 828 mètres, rien que la vidéo file le vertige. Un mois plus tard, ils se faisaient larguer à 10 000 mètres au-dessus du mont Blanc - à cette altitude-là, il fait - 55 °C. Un an et demi de préparation pour sept minutes de saut. On pense à quoi pendant ces sept minutes-là ? «A rien, on se concentre, et on profite.» La préparation, c’est leur meilleure et unique parade au danger.

Ils ne font pas un sport dangereux, ils font un sport «engagé». Comprendre qu’on ne nie pas le risque, on le gère. Têtes dures ou têtes brûlées ? «Fred», en grand frère capitaine de soirée : «On n’est pas des tarés suicidaires. On ne laisse pas de place à l’inconnu. Si on est bien préparé, bien entraîné, il reste toujours une part de risque mais ce n’est pas dangereux. Conduire une moto bourré, ça, c’est dangereux !»

Pas fous, ils savent très bien qu’ils peuvent mourir demain. Leurs familles, leurs copines, qui sautent aussi, le savent. Le base jump a la réputation d’être un truc de fous furieux. Le saut est court, le risque de heurter la structure de départ élevé, le moindre écart est fatal. A l’été 2013, onze wingsuiters se sont écrasés dans les Alpes en France, Suisse, Italie, Autriche. Et depuis le début du mois, trois base jumpers se sont tués en France. Comme tout le monde dans ce petit milieu, Fugen et Reffet ont enterré des proches. Ça ne leur a pas coupé les ailes pour autant. Frédéric Fugen : «C’est vrai qu’on a frôlé deux, trois fois la mort. Là, il faut se demander pourquoi et apprendre pour la suite.» Vincent Reffet : «On peut pas vivre tout le temps dans la peur. Si on a peur, on se met en danger. Il faut au contraire canaliser ses pensées pour partir dans le bon sens.»

Internet, qui a popularisé ces nouvelles formes de vols, a aussi donné une illusion d’accessibilité. «Le problème, jugent-ils, c’est que les gens brûlent trop les étapes. Dans le base, il n’y a pas de règle, pas d’école, pas de structure, tu ne peux t’en remettre qu’à toi-même. Avant de sauter d’une falaise, il faut être très bien entraîné. Nous, c’est notre force.»

Ils en sont à plus de 10 000 sauts ensemble et aiment toujours autant ça. Ils ont sauté au Panama, en Australie, en Afrique du Sud, en Malaisie, au Mexique, en Norvège… A part pour se faire des bonnes bouffes ou marcher en montagne, ils vivent hors-sol. «Quand on ne saute pas, on a mal au dos.» Mal dans leur élément tels deux poissons hors de l’eau.

En 6 dates:
1979 Naissance de Frédéric Fugen. 1984 Naissance de Vincent Reffet. 2000 Premiers sauts ensemble. 2004-2008 Champions du monde de freefly. 20 avril 2014 Saut de la tour Burj Khalifa, à Dubaï. 31 mai Saut au-dessus du mont Blanc.

Source:Libération

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 26 Nov 2016 - 8:14

Fous ? Oui, surement, comment réaliser autant d'exploits (car s'en est !) sans l'être ?
Merci de nous faire vivre un peu de leur folie Manta
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Manta210

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 26 Nov 2016 - 8:38

Bonjour,

Je trouve qu'ils sont impressionnants.

Jetman : il y a désormais trois hommes volants dans le monde

Le Suisse Yves Rossy et le Français Vincent Reffet étaient les deux premiers au monde à voler grâce à la technologie Jetman. Ils sont désormais rejoints par un nouveau membre, le Français Fred Fugen, membre, comme Vincent Reffet, des Soul Flyers. Et pour l'occasion, ils ont volé avec... la patrouille de France !

«Jetman», c'est quoi ?
Dans une interview qu'il nous donnait il y a quelques mois, le Français Vincent Reffet nous expliquait plus en détails ce qu'est «Jetman».

« C'est un concept inventé par Yves Rossi. Yves est un Suisse qui a inventé une aile rigide avec 4 mini-réacteurs de modèles réduits. Cela permet de voler dans le ciel. On se rapproche du rêve de voler comme un oiseau. On est largué d'un hélicoptère à 1500 mètres. On démarre les réacteurs à l'extérieur de l'engin, sur le patin, on se laisse partir en arrière et la voltige commence. On a une manette des gazs dans une main et un bouton pour la radio dans l'autre. Et c'est tout.


Les sensations
Ça procure une sensation de voler, à l'état pur. La première fois, quand j'ai mis plein gaz, c'était extraordinaire. On se prend pour un oiseau. C'est une sensation magique. Il y a de l'adrénaline, de la concentration... Ce qui est génial, c'est qu'on pilote un avion, mais sans être dans un cockpit. On est juste attaché à l'aile, et l'aile nous porte. On se dirige juste avec notre corps. C'est magique.

La vitesse
On peut l'estimer à 300 km/h en descente. Ça envoie du pâté (rires). Avant de faire des loopings, au départ, on fait une prise de vitesse de 300 km/h. Pour la petite comparaison, avec le parachutisme ou le base jump, je « détache » toutes les parties de mon corps pour pouvoir voler alors que l'aile rigide est une extension de mon corps de deux mètres sur le dos. C'est ça qui me permet de voler. Et cela dure dix minutes.

Les dangers
Le risque zéro n'existe pas. Mais Yves Rossi est quelqu'un de très méticuleux. Il a toujours pensé en amont aux problèmes qui pouvaient arriver. Il y a un système de sécurité pour larguer l'aile en cas de souci. Et là, on se retrouve comme un parachutiste avec une voile et une réserve. Comme on a des mini-réacteurs, il y a des risques d'explosion. Mais là encore, il y a un système de sécurité sur l'aile avec des protections. Tout est bien pensé. Et notre entraînement nous permet également de résoudre le problème à la fois vite et dans le bon ordre.

Une addiction
Oui, c'est comme une drogue. C'est clairement addictif. On a toujours envie d'y retourner. Surtout qu'il s'agit de quelque chose de nouveau avec un potentiel tellement grand. Cette aile combine dans une machine ce qu'on a toujours fait depuis des années. Voler, se déplacer où on veut et pouvoir le partager, c'est extraordinaire. On a réussi à faire mieux que les Chevaliers du Ciel, qui nous faisaient rêver ! »

Leur précédente vidéo, dans laquelle ils volaient à côté d'un A380, avait fait le tour du monde.


Source: L'Equipe.fr
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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 26 Nov 2016 - 8:40

vu à la TV et là, vraiment épaté !
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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeDim 9 Juil 2017 - 18:07

Bonjour,


Noix de coco & swoop : l’été idéal des Soul Flyers

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Vous avez déjà vu des gars se faire des passes avec une noix de coco en faisant de la chute libre ? Eh bien c'est le dernier projet des Soul Flyers, en Guadeloupe. Frederic Fugen raconte.

Vous avez déjà vu des gars se faire des passes avec une noix de coco en faisant de la chute libre ? Eh bien c'est le dernier projet des Soul Flyers, en Guadeloupe. Frederic Fugen raconte.

Frederic Fugen et Vincent Reffet des Soul Flyers sont allés en Guadeloupe pour vivre une expérience unique : faire de la chute libre au-dessus de l’île des Caraïbes. En sautant avec une noix de coco, en atterrissant entre les bateaux et en enchaînant les figures au-dessus de l’un des plus beaux endroits de la planète, les Soul Flyers voulaient nous montrer à quoi ressemble leur été idéal. Fred nous raconte ce projet unique.

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Soyons francs, vos vacances ressemblent à ça ?
Oui, c’est ce qu’on aime faire. Ce qui est fun, c’est de faire de la chute libre un peu partout dans le monde.

Ça fait quoi de faire de la chute libre en Guadeloupe ?
C’est une expérience unique. Le lieu est magnifique. Il faut aller sur la côte Est, à côté de La Pointe des Châteaux. Là-bas, la vue qu’on a sur l’océan est incroyable. On a beaucoup d’amis qui habitent ici. Ils ont travaillé dur pour développer la discipline dans le coin. Maintenant, tout est sécurisé, et on prend beaucoup de plaisir.

Pouvez-vous nous parler des figures que vous réalisez dans cette vidéo ?
C’est un mélange de toutes les disciplines qu’on pratique avec Vince. Mais sauter au-dessus d’un lieu comme ça, c’est unique. On fait du freefly avec une noix de coco, qui bouge pas mal pendant la chute. Elle part dans tous les sens, et c’est dur de la garder à portée. Il faut toujours avoir un œil dessus. Mais la vitesse est optimale. C’est assez rapide, environ 280 km/h, donc on peut suivre la chute.

Vous faîtes aussi du XRW et du swoop…
Oui. Le swoop, c’est notre spécialité avec Vince. C’est un atterrissage extrêmement rapide. Réaliser un tel atterrissage sur l’océan en Guadeloupe, c’est extrêmement visuel. On fait aussi du XRW (vol relatif extrême, ndlr), une discipline où une personne en wingsuit vole en simultané avec un parachutiste. Au final, les deux athlètes vont à la même vitesse, et peuvent faire des figures ensemble. C’est vraiment cool !

Vous classez la Guadeloupe parmi les meilleurs spots du monde ?
Oui, bien sûr. Si vous sautez au-dessus de l’océan, il n’y a aucun endroit dans la monde qui rivalise avec la Guadeloupe. La végétation est magnifique, les couleurs sont dingues... Si je devais faire un classement des cinq meilleurs spots du monde, je dirais : Guadeloupe, les Alpes, Dubaï, le désert d’Arizona et la côte Est de l’Australie.

Vidéo visible sur le lien

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Source: Site Red Bull
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Glard

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeDim 9 Juil 2017 - 18:29

Paysages incroyables. précision parfaite, amerrissage en douceur...Idéal, même pour les vieilles colonnes vertébrales un peu trop ébranlées !

J'en rêve !
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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 2 Déc 2017 - 15:16

Bonjour,

A 3.000 m d'altitude, les Soul Flyers prennent un avion en vol

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Fred Fugen et Vince Reffet, alias les "Soul Flyers"


Un avion qui file à 140 km/h, deux énergumènes aux idées folles, un décor digne d'un film de James Bond: Fred Fugen et Vince Reffet, alias les 'Soul Flyers', ont livré un dernier opus à couper le souffle en réussissant à entrer dans un avion en vol.

C'est ce qu'on appelle des hommes +volants+. Equipés d'une combinaison ailée, la wingsuit, ils se jettent d'une falaise ou d'un avion, c'est selon, pour quelques petites minutes de sensations extra-fortes.
Associés depuis 15 ans, ces deux triples champions du monde de parachutisme freefly (discipline artistique de saut en chute libre) viennent de mettre en scène leur dernier rêve: entrer dans un avion en plein vol.
Un hommage à l'inventeur de la wingsuit d'aujourd'hui, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui le 29 juillet 1997 avait signé une première mondiale en sautant avec ses ailes d'un avion pour y re-entrer 1 minute plus tard.
Fred Fugen (38 ans) et Vince Reffet (33 ans) se sont préparés pendant de longs mois pour leur projet baptisé "A door in the sky", monté de concert avec RedBull pour une vidéo époustouflante de 2min22, qui a atteint 1,7 million de vues 48 heures après sa publication sur Youtube.

La boule au ventre
"Parmi tous les projets de notre carrière, c'est définitivement celui d'entrer dans l'avion qui a été le plus fou et le plus intense. Je n'ai jamais eu autant de stress pendant autant de mois. Les mains moites, la boule au ventre et le coeur qui bat chaque fois que tu penses au moment où tu rentres dans l'avion", raconte à l'AFP Vince Reffet.
Ces deux Savoyards se sont élancés le 13 octobre pieds joints et ailes déployées depuis le sommet de la Jungfrau, dans les Alpes suisses (4.158 m) pour rejoindre un avion avec une petite porte ouverte de 1,58 m de large pour 1,25 m de haut.
"Le danger était de taper l'encadrure de la porte d'une mauvaise manière, soit de se faire mal ou de déclencher l'ouverture du parachute", explique Fred Fugen". "Et si tu rentres un peu fort, tu peux t’assommer, tu repars en chute et là, tu ne peux pas ouvrir ton parachute".
La première tentative n'a pas été la bonne mais la seconde a été un succès. Vince Reffet est entré le premier, à 137 km/h ! Fred Fugen a suivi 14 secondes plus tard...
La vidéo est promise à un riche avenir sur les réseaux sociaux. Elle pourrait même surpasser celle qui a définitivement révélé les Soul Flyers, en 2014. Ces deux passionnés s'étaient alors lancé avec leur wingsuit de la tour la plus haute du monde, la Burj Khalifa de Dubaï (828 m). Plus de 16,5 millions de vues.

"Mission Impossible"
Plus récemment, ils ont volé avec la patrouille de France, équipés de réacteurs sous leurs ailes (jetman), ceux-là mêmes que Vince Reffet avait utilisé en 2016 pour voler à côté d'un A380 en duo avec Yves Rossy, le concepteur de ces ailes à réacteur (près de 23 millions de vues).
"On aime faire des choses qui n'ont pas été faites auparavant, c'est une manière d'évoluer dans notre sport où il y a de plus en plus de monde. On est aussi dans des sports récents, qui connaissent des évolutions technologiques et ça permet aussi de penser à des choses nouvelles", souligne Fred Fugen.
Les deux potes, dont la philosophie de vie est de "se faire plaisir, minimiser les risques et ne pas se faire peur", sont des touche-à-tout, qui allient parachutisme, base jump (saut depuis un point fixe), wingsuit, speed riding (parapente à skis), parapente, etc...
Ils ont encore quelques projets complètement dingues en tête. Et se verraient bien jouer les cascadeurs pour une superproduction d'un film d'action.
"Si on avait la possibilité de rentrer dans un avion comme on l'a fait pour un 'James Bond' ou un 'Misson impossible', ça nous brancherait vraiment. Alors si vous avez besoin de deux gars pour rentrer dans un avion, n'hésitez pas, on est chaud comme des baraques à frites", lance Vince Reffet.


Vidéo



Source: La Nouvelle République.
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Charly71

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 2 Déc 2017 - 15:52

Merci Manta, j'avais vu cette vidéo, complètement démente, givrés qu'ils sont ces 2 mec !
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Glard

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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeSam 2 Déc 2017 - 20:40

C'est incroyable. Ils n'ont pas beaucoup droit à l’erreur dans ce type d'acrobatie !
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Lothy-SF
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Lothy-SF


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MessageSujet: Re: On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen   On a rencontré le membre des Soul Flyers Fred Fugen Icon_minitimeDim 3 Déc 2017 - 20:56

Sont fous ces deux là lol!

Invités au JT de 20 heures sur TF1, ils expliquent qu'ils sont fils de Paras....
Inutile d'aller chercher plus loin...

Ils feront des émules à n'en pas douter !

_________________
S.F.
"La Guerre n'est pas belle, l'Humanité ne l'est pas non plus..." - Général Bigeard
Le temps qui passe nous rappelle la vérité de cette phrase.
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