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 J'ai cessé de me droguer......et je le regrette

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Paracolo
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Paracolo


Nombre de messages : 19925
Date d'inscription : 08/03/2009

J'ai cessé de me droguer......et je le regrette Empty
MessageSujet: J'ai cessé de me droguer......et je le regrette   J'ai cessé de me droguer......et je le regrette Icon_minitimeLun 25 Juil 2011 - 1:08

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J'ai cessé de me droguer......et je le regrette





J’aimerai faire part aux futurs paras de ce forum, des sensations que l’on éprouve lors d’un saut en parachute.

Mais comment faire part de ces sensations qui ne durent en fait que quelques secondes, il n’y à pas là matière a faire une page.

J’ai donc pensé à vous parler de ma drogue……..Le parachute.



Arrivé tardivement, au sport parachutiste, qui à mon époque, n’était pas développé comme aujourd’hui. J’ai débuté comme la plupart par la défunte préparation militaire parachutiste.

Cette PMP, consistait en un stage de trois semaines, (ramené plus tard à quinze jours) où enfermés dans une caserne, l’on apprenait les rudiments du saut en parachute, et était couronné par quatre sauts effectués toujours dans le cadre de l’armée.

Destiné à raccourcir la longue formation parachutiste en corps de troupe (L’Indochine avait consommé, l’Algérie consommait du para) et à trier le bon grain de l’ivraie, ce stage ouvrait le droit à une affectation d’office aux troupes aéroportées.

Mais fi de tout cela, je vous ai en déjà précédemment parlé, de ce départ au petit matin, alors que l’horizon devient pourpre et indigo avec des traînées de safran.

De cette angoisse de ne pas être à la hauteur, de mon copain, homme de couleur (comme il est séant de dire maintenant) de son état, qui était devenu tout gris, C'est là que j'ai vu qu'un noir, ça pouvait aussi pâlir……..

De cette odeur de nylon rassurante du parachute,

De ce « pipi de la peur » que tous vont faire, bien que leur vessie soit désespérément vide.

Puis la longue attente, eh oui le parachutisme est une grande école de patience,
on attend que ciel se débouche ,
on attend que le vent tombe,
on attend que les pilotes aient fini de déjeuner,
on attend que les pleins soient faits,
on attend tout et n’importe quoi en espérant ne pas entendre que le saut est en croix.



Puis vient l’embarquement, dans le bruit des moteurs, et cette odeur de kérosène brulé véhiculée par le vent des hélices.

Le roulage, l’avion va se positionner, c’est là qu’apparaît la petite goutte de sueur au dessus des lèvres, que sommes nous venus faire dans cette galère ?

Maintenant il est trop tard pour reculer, engoncés dans notre harnachement, nous entendons et nous sentons, l’avion faire son point fixe.

Les moteurs hurlent, lancés à plein régime, nous avons l’impression qu’il va se disloquer et tomber en morceaux.

Puis c’est parti, il prend de la vitesse, brutalement le son change, le moniteur assis prés de la porte ouverte, nous fait signe : nous volons.

Pour la plupart c’est un baptême de l’air, jamais nous n’avions pris l’avion (je décollerais vingt sept fois avant de savoir ce qu’est un atterrissage) c’est aussi le moment de détente, de soulagement, certains entonnent un chant aux majestueux accents guerriers qui finira dans un fiasco lamentable, et rapidement vient le fatidique debout accrochez.

Le feu à la porte est rouge, les réflexes conditionnés fonctionnent à merveille, les moniteurs vérifient les SOA, « Le premier en position » ….

Pivotant sur son pied comme on le lui a appris, le premier de cette malheureuse cargaison va se positionner face au vide les mains bien plaquées à l’extérieur de la carlingue, le pied gauche en avant………

Le feu passe au vert, un klaxon désagréable couvre le vacarme de l’avion, « Go ! » le premier est parti, « Go ! Go ! Go ! » Les autres suivent, sauf moi………..

Le moniteur me retient, qu’ais je fait de mal ? Rien, treizième (quel chiffre aussi) du groupe de saut, nous avons dépassé la fin de la DZ. J’ai ainsi, droit à un tour complet en position à la porte.

Le moniteur me parle, sans doute a-t-il peur que je me déconcentre, et que je ne parte pas, je ne comprends rien de ce qu’il me dit, au loin la cathédrale de Strasbourg me semble un jouet,
En baissant la tête je vois défiler des chemins des routes et des maisons réduits à l’échelle lilliputienne.

Curieusement, je n’ai pas peur.

Nous avons repris l’axe, vert, klaxon, GO ! , je bondis, j'ai l'impression que mon coeur remonte dans ma tête, et qu’une main de géant me saisit pour me faire remonter, mais mon Dieu je remonte, non simplement mon parachute s’est ouvert, et la différence brutale de vitesse de chute donne cette impression.

Il est ouvert, il est ouvert, vérification de voilure, tour d’horizon, les réflexes reprennent le dessus, c’est déjà fini.

Déjà fini, non ça commence seulement…………..

Et pourquoi pas vous ?…………


Aujourd’hui le parachutisme est devenu un sport à la mode peu dangereux, l’évolution des matériels permet une progression plus rapide, et de nombreuses propositions annexes vous sont faites.

Si vous êtes assez fou pour sauter d'un avion en parfait état de marche, accélérer pendant onze secondes pour atteindre une vitesse terminale de 200 km/h, alors le saut en parachute sera pour vous une expérience géante.

....


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