Paras de tous les horizons
Bienvenue sur Paras de tous les Horizons...

Si vous êtes membre du forum, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de cocher connexion automatique.

Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez sur «Récupérer mon mot de passe » sous les cases de connexion.

Un petit rappel :

Seuls les membres présentés, peuvent envoyer des messages...!
https://paras-pth.forumactif.com/f3-presentez-vous

Bonne visite et surtout bonne participation…
Paras de tous les horizons
Bienvenue sur Paras de tous les Horizons...

Si vous êtes membre du forum, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de cocher connexion automatique.

Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez sur «Récupérer mon mot de passe » sous les cases de connexion.

Un petit rappel :

Seuls les membres présentés, peuvent envoyer des messages...!
https://paras-pth.forumactif.com/f3-presentez-vous

Bonne visite et surtout bonne participation…
Paras de tous les horizons

Forum de discussion sur les parachutistes
 
AccueilAccueil  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
 

 Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
puma
Modérateur
puma


Nombre de messages : 530
Age : 73
Localisation : Landes
Date d'inscription : 22/12/2021

Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Empty
MessageSujet: Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)   Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Icon_minitimeMar 8 Aoû 2023 - 19:02

Métropole de Lille - Le massacre d'Ascq (ina.fr)

_________________
N° 312 793 - 1er RCP
Revenir en haut Aller en bas
Lothy-SF
Admin
Lothy-SF


Nombre de messages : 16363
Age : 76
Localisation : Ile de France!
Date d'inscription : 14/12/2016

Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Empty
MessageSujet: Re: Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)   Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Icon_minitimeMar 8 Aoû 2023 - 20:54

Les " Gens du Nord" ont payé un lourd tribut durant la 2e Guerre mondiale !

Merci Puma.

_________________
S.F.
"La Guerre n'est pas belle, l'Humanité ne l'est pas non plus..." - Général Bigeard
Le temps qui passe nous rappelle la vérité de cette phrase.
Revenir en haut Aller en bas
puma
Modérateur
puma


Nombre de messages : 530
Age : 73
Localisation : Landes
Date d'inscription : 22/12/2021

Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Empty
MessageSujet: Le massacre d'Ascq 1944   Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Icon_minitimeSam 23 Mar 2024 - 10:56

Le massacre d'Ascq est un massacre commis pendant la Seconde Guerre mondiale dans le village français d''Ascq par des troupes de la Waffen SS.

À la suite d'un attentat contre un convoi militaire aux abords de la gare d'Ascq dans la nuit du 1er avril 1944 au 2 avril 1944, la population est violentée et quatre-vingt-six civils sont fusillés. L'événement a un grand retentissement dans toute la région et renforce l'hostilité vis-à-vis de l'occupation allemande. On dénombrera 60 000 grévistes à Lille à la suite du massacre — ce qui en fait une des plus grandes manifestations françaises de la guerre sous l'occupation — et une foule estimée à au moins 20 000 personnes assiste aux funérailles dans le village.

Fin mars 1944, Ascq est un gros bourg de 3 500 habitants, situé à égale distance de Lille et de la frontière belge, bordé par la nationale 41 et traversé par la voie ferrée Lille-Tournai-Bruxelles-Charleroi.

En pleine Seconde Guerre mondiale, la population subit de plein fouet l'occupation allemande. La ligne de chemin de fer a été endommagée par deux explosions les 27 et 30 mars 1944, et la police allemande est venue enquêter au village. Ces deux sabotages ont été organisés par le « groupe d'Ascq » composé de quelques dizaines de résistants et dirigé par Paul Delécluse. Seule une poignée d'entre eux se charge d'actions de sabotage en relation avec le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA) de Londres du colonel Passy.

Depuis l'occupation en 1940, il y a à Ascq un groupe de militaires allemands faisant partie du bataillon 908 (en résidence à Lille), composé d'hommes mûrs. Ils sont chargés de la police de la gare et du débarquement de matériel militaire ; leur cantonnement est proche de la gare d'Ascq.

Le train
Le 1er avril 1944, à 22 h 44, le train 649.355 (no français 9872) venant de Baisieux et à destination d'Haubourdin arrive aux abords de la gare d'Ascq. Le convoi est très important. Il transporte des éléments d'un bataillon blindé de reconnaissance de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend[/url], en provenance de Turnhout en vue du renforcement de la défense côtière de Normandie. Il se compose de la 1re compagnie d'automitrailleuses commandée par le Sturmführer SS Kudoke, de la 2e compagnie de  de reconnaissance commandée par l'Obersturmführer SS Walter Hauck (25 ans), de la 3e compagnie d'infanterie sur chars légers de transport commandée par l''Obersturmführer SS Hauer et l'adjudant-chef SS Sturm, de l'état-major du bataillon avec un groupe d'agents de liaison, ordonnances, etc., sous les ordres du sergent SS Stun.
Au total, il y a environ 400 hommes, et 60 blindés et véhicules.

L'Obersturmführer SS Hauck a eu l'idée de faire passer son train juste après l'express Lille-Bruxelles pour éviter « les bandes de terroristes […] particulièrement actives dans les régions à traverser ».
A 22 h 45, le bruit sourd d'une explosion retentit, et la locomotive qui roulait à faible vitesse (environ 25 km/h) s'arrête à la hauteur de la cabine d'aiguillage. Le groupe de résistants local appartenant au réseau Voix du Nord vient d'organiser le troisième sabotage de la semaine. Trois wagons chargés de véhicules sortent des rails (un sortant de deux essieux, entraînant ses deux voisins d'un essieu) et la locomotive a quelques pièces secondaires détériorées, selon le mécanicien belge René Dascotte.
Les dégâts sont minimes. Aucun homme n'est blessé. Une note d'archives de Hauck énonce : un pneu d'automitrailleuse 8 roues endommagé, la boîte de vitesses d'une camionnette endommagée, une autre automitrailleuse projetée sur deux motocyclettes dont les essieux et jantes ont été faussés.. L'incident est jugé peu important, étant donné l'insignifiance des dégâts. Les militaires sont initialement calmes, à l'exception de l'Obersturmführer Hauck qui est « furieux » et « vociférant ».
Dascotte se met à réparer lui-même la locomotive et les wagons seront remis sur rail dans la nuit « sans aide étrangère ».

La 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend passée en revue par le maréchal von Rundstedt (janvier-février 1944).
Ce n'est qu'une demi-heure plus tard qu'éclate une rafale de mitraillette en direction des habitations, suivie de coups de sifflets et d'ordres. Les SS se rassemblent près du passage à niveau, habillés en feldgrau ou avec l'uniforme noir des blindés avec des écussons à tête de mort.
L'Obersturmführer SS Hauck donne l'ordre de rassembler tous les hommes de 17 à 50 ans et de les conduire sur les lieux du sabotage. Il constitue quatre groupes sous les ordres d'un gradé responsable : l'adjudant Jura cherchera les terroristes, le Sturmführer SS Kudoke explorera la partie gauche du chemin de fer, le Sturmführer SS Hauer la droite, l'adjudant Wetzlmayer ira du passage à niveau au centre du village et le sergent Buss a pour ordre d'abattre tout civil qui s'approcherait du train.
Dans les principales rues — Marceau, Courbet, du Maréchal-Foch, Faidherbe, de la Gare, de l'Abbé-Lemire — presque toutes les habitations sont fouillées et les portes d'entrée forcées.

Le Kommando Kudoke qui commence à visiter les maisons n'emmène pas tous les hommes qu'il rencontre, et épargne notamment Arthur Rigaut et Albert Thélier, les habitants des deux premières maisons qu'il visite. À au moins deux reprises, il laisse à la place une note rédigée en allemand. Certains SS promettent aux familles que leurs hommes reviendront bientôt à la maison.
Le Kommando Hauer cherche lui aussi tous les individus masculins afin de faire d'eux des otages. Il parcourt les rues Marceau (rue principale, aujourd'hui rue Gaston-Baratte), du Quennelet, du Maréchal-Foch et Masséna. Comme Kudoke, il ne trouve que des portes fermées et doit les enfoncer. Mais contrairement à son collègue, il ne trouve que femmes, enfants et vieillards. Les hommes jeunes se sont presque tous enfuis. Il donne donc l'ordre de tirer sur tous les fuyards.

Le Kommando Wetzlmayer arrive lui près de l'église, et exécute plusieurs hommes autour et dans le presbytère.
Les nazis voyaient la Résistance (qui utilisait des tactiques de guérilla comme du terrorisme, et les partisans comme des terroristes. La principale difficulté était d'éliminer un ennemi sans visage qui n'hésitait pas à attaquer n'importe quelle force d'occupation puis à disparaître dans la foule des civils. L'attaque sur du personnel non combattant revenait à déclarer une guerre totale dont les civils avaient à assumer les conséquences de leur soutien à la Résistance. Aussi les nazis pensaient-ils qu'il était justifié d'épargner la vie de leurs compatriotes en liquidant les « terroristes » et en anéantissant brutalement leurs « sympathisants » supposés. Le massacre d'Ascq faisait donc partie de cette politique globale de contre-terrorisme par la terreur, lancée pour briser l'aide à la Résistance et imposer la collaboration par la crainte.

Un premier groupe composé à la fois d'hommes et de femmes est rassemblé dans la cabine d'aiguillage du passage à niveau. Les otages sont emmenés en file indienne, les bras levés, à coups de crosse, le long de la voie. Les SS rient et sifflent pendant que leur officier roue de coups les otages, sans raison apparente. Monsieur Lautem, le garde-voie, est abattu de deux balles tirées à bout portant. Devant les filles et les épouses, les soldats abattent quelques hommes. Puis les femmes sont renvoyées. Les otages sont alors regroupés dans un wagon, et jetés un par un aux bourreaux. Il y aura quelques tentatives de résistance chez les civils, mais presque tous (une quinzaine) sont exécutés un par un. Il y aura quelques survivants, gravement blessés.

Après les premières exécutions, un groupe de SS se dirige alors vers la gare. Des employés allemands de la Reichsbahn s'éclipsent rapidement à leur vue. Le chef de gare Victor Carré et l'employé Élie Derache sont frappés à coups de poing, de pied et de chaise, puis les SS leur tirent dessus à la mitraillette avant de quitter le bâtiment.
Devant le train est situé un terrain, avec au bout la « maison Roseau », dernière maison de la rue Mangin appartenant à Marcel Roseau. Vers 0 h 15, quatre hommes sont dépêchés là-bas car les Allemands soupçonnent des fuyards de s'être enfuis dans cette direction. Ils s'y embusquent afin de tuer tous les rescapés qui tenteraient de fuir vers la rue Mangin. L'idée est pertinente, et de nombreux fuyards sont abattus. Le propriétaire de la maison aura néanmoins la vie sauve.
Les officiers SS et sous-officiers SS décident ensuite de procéder à une exécution collective pour les prochains pelotons et font aligner les hommes sur le champ voisin de la « maison Roseau », face au train qui se trouve distant d'une cinquantaine de mètres. Les hommes sont peu à peu abattus par petits groupes.
L'adjudant SS Jura a essayé de chercher les responsables de l'attentat en réquisitionnant des bicyclettes, mais n'y est pas parvenu. Il décide alors de se rendre au domicile du maire Delebart. Le maire est emmené à pied au lieu d'exécution, mais au moment de l'exécution retentissent des bruits de moteurs ainsi que des coups de sifflets. Le cauchemar est terminé.

M. Delebart, maire du village d'Ascq en 1944, faisait partie du quatrième peloton qui échappa à la mort. Voici ses déclarations  :
« […] Je quittai donc la maison… On me dirigea vers le passage à niveau de la rue Marceau, là une véritable effervescence de soldats régnait, il [un soldat] me conduisit à un officier qu'il appelait le commandant : ce dernier me fit savoir en allemand le pourquoi de tout ce qui était arrivé à Ascq ; ne connaissant pas leur langue, je n'y comprenais rien, et lui demandai si parmi ses soldats ne se trouvait pas un interprète. Un soldat s'avança et me traduisit les paroles prononcées par l'officier. J'étais loin de supposer qu'une véritable tragédie était en train de se dérouler. J'appris donc par l'interprète qu'un attentat venait d'être commis sur la voie et que leur train était déraillé et la machine kapout et qu'il rendait responsable la population et la commune pour cet acte de sabotage ; en conséquence, cinquante personnes avaient été fusillées, et le groupe, soit une trentaine de civils de mes administrés qui se trouvait sur le trottoir de droite, gardés par des soldats allemands, allaient être passés par les armes immédiatement ; c'est alors que j'élevais une violente protestation de leur façon d'agir envers une population qui ne pouvait rien dans ce qui était arrivé et que cette dernière était innocente. Tout ceci eut le don de l'exaspérer et c'est alors que l'interprète me déclara venant de son officier et en me frappant sur l'épaule : « Vous aussi, monsieur le maire, vous serez fusillé ». Et à ce moment-là, je reçus un formidable coup de pied dans les reins qui me lança dans le groupe de civils qui attendaient le départ pour l'exécution. »
« Le petit cortège se mit en route encadré de soldats qui ne ménageaient ni coups de crosse, ni coups de pied : à tout moment, nous heurtions des cadavres. Après avoir marché sur le bas-côté de la ligne du chemin de fer sur une longueur de deux cents mètres environ, l'ordre d'arrêt nous fut donné, les soldats nous placèrent face à leur train, bras levés. J'eus alors l'impression que le moment suprême était venu et qu'ils allaient nous fusiller dans le dos, nous restâmes dans cette position quatre à cinq minutes, c'est alors que des coups de sifflet retentirent… On nous intima l'ordre d'avoir à rentrer chez nous au plus vite ; ce fut alors une véritable course à travers champs pour regagner nos demeures. […] »

Certains membres du bataillon 908 ont tenté de contrarier les plans des Waffen SS. Ainsi, selon le rapport de l'Untersturmführer Kudoke, un adjudant de la Feldgendarmerie lui aurait dit « Vous n'êtes pas qualifiés pour cela [sortir des hommes des maisons], c'est le quatrième transport subissant un attentat, nous n'y pouvons rien ». Ce même adjudant enlèvera Maurice Vandenbussche aux nazis et l'abritera dans le cantonnement. André Sabin, 15 ans, sur la route vers le lieu de l'attentat, sera envoyé chercher un médecin par deux membres du bataillon 908 et échappera ainsi à la mort.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ancien téléphone de la gare d'Ascq.

Dès 23 h 15, le 1er avril, la gare de Lille et la gendarmerie de Lannoy ont été averties du sabotage.
Le facteur enregistrant Élie Derache, indemne de blessures, téléphone à la permanence téléphonique de la gare de Lille à 23 h 30 pour l'informer de la fusillade et de ce que son collègue — le chef de gare, M. Carré — est blessé. Le téléphoniste de Lille alerte la Zugleitung — le service allemand — et M. Schmeider, chef du service, alerte « toutes les autorités pour faire cesser cette situation » et fait chercher un médecin allemand pour le chef de gare.
À 0 h 40, la Zugleitung informe la gare de Lille que « tout un personnel et des fonctionnaires sont partis à Ascq ».
Des gendarmes de la brigade de Lannoy, dépêchés sur place, n'arrivent à la gare d'Ascq qu'à 1 h. Le brigadier demande à la gare de Lille d'alerter la gendarmerie de Roubaix pour envoyer des renforts.

De leur côté, les Allemands du Kommando 908 de la Wehrmacht stationnés à Ascq, et qui ne peuvent intervenir, avertissent leurs supérieurs à Lille. Finalement, la Reichsbahn se rend compte de la situation, et la Feldgendarmerie est envoyée au village. C'est un détachement de cette Feldgendarmerie, commandé par le lieutenant Fricke, qui intime aux SS l'ordre d'arrêter leurs exactions. D'un air furieux, un officier crie aux victimes alignées, prêtes à mourir « partez tous chez vous et tout de suite ».
Il est 1 h 15, le 2 avril 1944. En tout, 86 civils auront été massacrés. 45 hommes soit ayant réussi à s'échapper, soit libérés à la suite de cette intervention sont rescapés et pourront témoigner lors du procès.
À 2 h du matin, tandis que certains Waffen-SS sont occupés à détrousser les cadavres, la queue du train militaire (environ 40 wagons) retourne en gare de Baisieux avec Hauck à son bord, tandis que Jura reste à Ascq avec les wagons de tête.
À 3 h 5, la Zugleitung à Lille informe la gare de Lille que « le calme est rétabli à Ascq ».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Tombes des massacrés dans le cimetière d'Ascq

La relève des morts commence le matin du 2 avril 1944 : dix, rue Mangin ; un, rue Courbet ; un, place de la Gare ; deux, rue Marceau (actuellement rue Gaston-Baratte), devant le portail de l'église et trois au presbytère ; sept, carrière Dewailly et soixante-deux au Quennelet près de la voie ferrée.[/size]
Liste des massacrés, par ordre alphabétique. Le plus âgé était Pierre Briet, 74 ans. Les plus jeunes des massacrés étaient âgés de 15 ans : René Trackoen, Jean Roques et Roger Vancraeyenest.
Les victimes laissent 75 veuves et 127 orphelins.

1. Lucien Albert, 37 ans (prisonnier en congé maladie).
2. Claude Averlon, 21 ans (employé de chemin de fer, sinistré d'Hellemmes).
3. Henri Averlon, 48 ans (employé de chemin de fer, sinistré d'Hellemmes.
4. René Balois, 29 ans (employé de préfecture habitant de Roubaix.
5. Gaston Baratte, 46 ans (industriel, dirigeant d'un tissage spécialisé pour l'ameublement).
6. Louis Beghin (artisan menuisier), 31 ans.
7. Robert Billaux, 43 ans (chauffeur mécanicien, prisonnier rapatrié).
8. Pierre Briet, 74 ans (négociant en grain et engrais retraité).
9. Maurice Carpentier, 43 ans (employé de chemin de fer).
10. Edgar Castain, 60 ans (mercier).
11. René Catoire, 60 ans (horloger-bijoutier).
12. Gaston Chrétien, 38 ans (artisan-serrurier, président de la Ligue ouvrière chrétienne.
13. Henri Comyn, 24 ans (ouvrier agricole).
14. Arthur Couque, 34 ans (comptable).
15. Clovis Couque, 31 ans (employé de chemin de fer).
16. Pierre Courmont, 37 ans (employé de commerce).
17. Maurice Cousin, 37 ans (abbé, vicaire).
18. René Crucq, 35 ans (chauffeur).
19. Henri Debachy, 33 ans (employé de chemin de fer).
20. Julien Declerck, 41 ans (employé de chemin de fer).
21. Émile Decourselle, 57 ans (garde-champêtre d'Ascq).
22. Louis Deffontaine, 31 ans (ajusteur, habitant de Baisieux).
23. Henri Dekleermaker, 19 ans (garde-voie).
24. Eugène Delannoy, 45 ans (pointeur).
25. René Delattre, 51 ans (patron de café de la gare).
26. Henri Delbecque, 55 ans (jardinier-concierge d'André Guermonprez).
27. Fernand Delcroix, 22 ans (épicier, gérant de la succursale des Docks du Nord).
28. Paul Delemotte, 39 ans (cultivateur, prisonnier rapatrié).
29. Albert Demersseman, 25 ans (teinturier).
30. Michel Depoorter, 49 ans (belge, commerçant, pris à tort pour un terroriste).
31. Charles Descamps, 39 ans (transporteur).
32. Marcel Descatoire, 43 ans (employé de chemin de fer).
33. Gaston Desmettre, 44 ans (employé de chemin de fer, sinistré d'Hellemmes).
34. Louis Desrumaux, 17 ans (cultivateur, habitant de Tressin).
35. Émile Dété, 46 ans (charretier).
36. Léon Dewailly, 40 ans (entrepreneur de couverture).
37.  Henri Dillies, 46 ans (comptable).
38.  Charlemagne Dubrulle, 63 ans (épicier).
39.  Roger Duretz, 22 ans (employé de chemin de fer).
40.  Charles Dutilloy, 44 ans ((employé de chemin de fer, membre du réseau W.O.).
41.  Georges Facon, 39 ans (magasinier).
42.  Maurice Follet, 39 ans (cultivateur).
43.  Jules Francke, 38 ans ((employé de chemin de fer,sinistré de Fives).
44.  Henri Gilleron, 60 ans (abbé, curé).
45.  André Grimonpont, 34 ans (employé de chemin de fer).
46.  André Guermonprez, 38 ans (industriel).
47.  Raoul Hébert, 44 ans (contrôleur des impôts).
48.  Jules Hennebique, 55 ans (employé de chemin de fer).
49.  Apollinaire Hennin, 70 ans (employé de chemin de fer retraité).
50.  Jules Horbez, 51 ans (employé de chemin de fer).
51.  Pierre Lallart, 42 ans (prisonnier rapatrié).
52.  Maurice Langlard, 45 ans (magasinier, dirigeant de la Ligue ouvrière chrétienne).
53.  Constant Lautem, 37 ans (garde-voie).
54.  Gustave Lhernould, 48 ans (tonnelier).
55.  Paul-Alphonse Lhernould, 56 ans.
56.  Paul-Henri Lhernould, 17 ans (élève de seconde au collège moderne de Lille).
57.  Paul Leruste, 33 ans (comptable).
58.  Paul Macaigne, 53 ans (artisan électricien, grand blessé).
59.  Georges Marga, 24 ans (employé de chemin de fer).
60.  Maurice Menez, 40 ans (employé).
61.  Paul Meplont, 71 ans (journalier).
62.  François Noblecourt, 44 ans (employé de chemin de fer).
63.  Jean Nuyttens, 40 ans (manœuvre).
64.  André Ollivier, 31 ans (aiguilleur de trains).
65.  Paul Otlet, 36 ans (employé de chemin de fer).
66.  Georges Oudart, 34 ans (artisan-menuisier, ancien prisonnier).
67.  Arthur Pottié, 70 ans (cafetier).
68.  Raphaël Poulain, 30 ans (employé de chemin de fer).
69.  Arthur Rigaut, 48 ans (tôlier).
70. Auguste Ronsse, 62 ans (tonnelier).
71. Jean Roques, 15 ans (élève au lycée Faidherbe à Lille).
72. Maurice Roques, 47 ans (receveur des postes).
73. Robert Rouneau, 44 ans (industriel).
74. Lucien Sabin, 41 ans (industriel, ancien capitaine de chars d'assaut, prisonnier rapatrié).
75. Henri Six, 29 ans (terrassier).
76. Gustave Thieffry, 66 ans (carrossier).
77. Maurice Thieffry, 47 ans (comptable).
78. Michel Thieffry, 18 ans (employé de chemin de fer).
79. Jean Trackoen, 20 ans (contremaitre métallurgiste).
80. René Trackoen, 15 ans  ( apprenti tôlier )

_________________
N° 312 793 - 1er RCP
Revenir en haut Aller en bas
Dranerb

Dranerb


Nombre de messages : 729
Age : 77
Date d'inscription : 14/06/2017

Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Empty
MessageSujet: Re: Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)   Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Icon_minitimeDim 24 Mar 2024 - 21:19

Emouvant de lire ces détails . Je connais ce massacre, le Nord étant ma région, mais pas dans ces précisions.

5 prisonniers en permission ont ainsi été tués.
J' ai trouvé aussi un Béghin, ben oui, c'est mon vrai nom.

Mais il y a eu aussi d'autres massacres, notamment à Oignies, dans le Pas de Calais.

Merci Puma pour ce récit.
Revenir en haut Aller en bas
Glard

Glard


Nombre de messages : 6009
Age : 81
Localisation : Aix en Provence
Date d'inscription : 10/08/2015

Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Empty
MessageSujet: Re: Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)   Le massacre d'Ascq (1er avril 1944) Icon_minitimeLun 25 Mar 2024 - 16:50

Merci Puma pour ce partage !
Revenir en haut Aller en bas
 
Le massacre d'Ascq (1er avril 1944)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Le massacre oublié du 7 août 1944 : Gouesnou
» Massacre des Ardennes (Baugnez-Malmedy)
» Le massacre de Maillé,
» LE MASSACRE DE CHENOGNE.
» Le massacre des tirailleurs sénégalais

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras de tous les horizons :: Histoire :: Un peu d'histoire... :: 2e Guerre mondiale...-
Sauter vers: