Libération de Paris - en images & vidéos

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Petit rappel des faits, lesquels ont été discutés sur notre forum....




Il y a 78 ans, le 24 aout 1944, Paris se libérait des chaînes de l'occupant allemand, après 4 années d'occupation : l’insurrection des Parisiens, de la Résistance et des Forces françaises de l'intérieur était rejointe par les soldats français de la 2e division blindée du Général Leclerc !

Les combats continuèrent jusqu'au milieu de l'après-midi du vendredi 25 août 1944. Et Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! 
 

Depuis décembre 1943, le général Leclerc, chef de la 2e Division blindée, nommé gouverneur militaire de Paris par intérim, a reçu du général de Gaulle l'ordre de libérer la capitale. Eisenhower, commandant en chef des forces alliées débarquées en Normandie, ordonne pourtant que les Alliés contournent la capitale, pour plus de sécurité. Mais l'insurrection parisienne, les demandes d'aide de Rol-Tanguy (FFI), l'insistance de Leclerc et l'intervention du général de Gaulle auprès d'Eisenhower, le 20 août, vont convaincre ce dernier d'envoyer sur Paris la 2e Division Blindé de Leclerc et la 4th Infantry Division US.
 
Métro, gendarmerie (13 août), police (15 août), poste (16 août) ont entamé à Paris une grève qui devient générale le 18 août. Sous le commandement de Rol-Tanguy et de Chaban-Delmas (délégué militaire national), divers groupes assez mal équipés dressent des barricades, organisent des embuscades et entreprennent même de réels combats pour harceler les positions de l’occupant, comme à la préfecture de police le 19 août. Le 23 août, les insurgés contrôlent près du tiers de la ville, mais leur situation est très précaire, faute de soutien et de munitions.

Le 23 août 1944, la 2e DB s'engage vers Paris. Le 24 août, en début de soirée, le général Leclerc donne l’ordre au capitaine Dronne, commandant du premier détachement de la 2e DB et qui roule dans une Jeep nommée "Mort aux Cons", de gagner Paris pour annoncer l’arrivée de la division tout entière le lendemain. Et vers 20 heures, la Nueve, la 9e compagnie du régiment de marche du Tchad composée de républicains espagnols et de soldats français, accompagnée d'un peloton de chars du 501e Régiment de chars de combat, entre dans Paris par la porte d'Italie, direction l'Hôtel-de-ville. La section du lieutenant Amado Granell arrive la première, à 21h22. Le halftrack 'Ebro' engage plusieurs de mitrailleuses allemandes alors que le lieutenant Amado Granell, ex-officier supérieur de l'Armée républicaine, est le premier officier « français » reçu par le Conseil national de la Résistance. La libération de Paris est en marche !


Immédiatement, la Nueve est envoyée pour occuper la Chambre des députés, l'hôtel Majestic, le siège du Haut commandement militaire allemand en France, ainsi que la place de la Concorde. Et comme convenu, le vendredi 25 août, la Division Leclerc entre dans Paris : le groupement Billotte suit l’itinéraire de Dronne et se dirige directement sur la préfecture avec l’ordre d’intervenir aussitôt sur les Tuileries, la Concorde et l’hôtel Meurice.


Le groupement Dio se met lui en route en deux colonnes : Noiret passe par les boulevards extérieurs pour se rabattre sur le Champ-de-Mars. Rouvillois, qui s’assure au passage des ponts principaux, converge par les Invalides vers le palais Bourbon et le quai d’Orsay. Le groupement Langlade atteint l’avenue Victor Hugo en début d’après-midi et l’action principale se porte sur l’hôtel Majestic, avenue Kléber. Puis les chars de Langlade descendent les Champs-Élysées et font la jonction avec ceux de Billotte qui les remontent après avoir nettoyé la place de la Concorde. Avec son escadron de protection, suivi du groupement Dio prêt à intervenir, le général Leclerc s’est réservé la porte d’Orléans et la gare Montparnasse.

Pendant ce temps, la 4e division américaine entre dans Paris par la porte d’Italie et libère l’Est de la ville selon une ligne porte d’Italie - place de la Bastille et au-delà. A 15h, après de rapides et violents combats dans le secteur Concorde-Tuileries, les blindés du groupe tactique Billotte et les FFI prennent l’hôtel Meurice, siège du quartier général du commandant du Gross-Paris et capturent Von Choltitz.

A 15h30, le général Leclerc, commandant les forces françaises de Paris, reçoit la reddition de Choltitz dans la salle de billard de la préfecture de police. A 16h5, à la gare Montparnasse, Choltitz signe l’ordre de reddition des points d’appui.

A 16h30, de Gaulle arrive à la gare Montparnasse où il est accueilli par Leclerc qui lui remet l’acte de capitulation de Von Choltitz. A 19h, le Général se rend à l'Hôtel de Ville où il prononce son discours devenu célèbre : "Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle".

Merci pour cette évocation.
"...la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle..."
Ce ne sont peut-être que des mots mais il y a des moments où on voudrait les entendre...
D'un autre côté, les mots n'ont de l'importance qu'en fonction de celui qui les prononce... et ce qu'il en fait.

Anecdotes....



22 aout 1944.







25 août 1944. Dans la bataille qui se joue pour libérer Paris, le capitaine Lucien Sarniguet tient sa revanche : voilà quatre ans que ce pompier rêve de remettre le drapeau tricolore sur la Tour Eiffel, pour laver l'affront que lui ont fait subir les Allemands.


En juin 1940, lorsque les troupes allemandes entrent dans un Paris déserté par le gouvernement, il est chargé de décrocher l'étendard au sommet du monument.
Une capitulation "insupportable" pour ce résistant de la première heure, membre d'un réseau baptisé "Armée volontaire", arrêté en août 1940 et emprisonné pendant 18 mois pour avoir fait passer des prisonniers en zone libre.

Alors, lorsque le général Leclerc dirige les chars de sa 2ème Division Blindée sur la capitale, le capitaine Sarniguet est sur le qui-vive.


Le 25 août 1944, le moment est enfin propice. Dans sa caserne du 15ème arrondissement, l'officier réunit quelques hommes de confiance : les sergents Henri Duriaux et Pierre Noël, le caporal chef Charles Rouard et les sapeurs Marcel Conversy et André Taillefer.
L'ascension des 1 700 marches du monument se fait au son des combats qui font rage à quelques centaines de mètres de là, entre la 2ème DB de Leclerc et la troupe d'occupation allemande.

Vers midi, le capitaine Sarniguet et ses hommes touchent au sommet. Le drapeau français, même blafard, remplace la croix gammée qui flottait depuis plus de 1 500 jours.

Aujourd'hui encore, une plaque au dernier étage de la Tour Eiffel commémore cet épisode.

Source : Sapeurs-pompiers de Paris

Un certain Massu....

En ce 24 août 2022, les 78 ans de la libération de Meudon par la 2ᵉ Division Blindée.
Le service des archives vous propose 2 photos de la Division Leclerc libérant Meudon, le 24 août 1944.

Fabuleux, cette liesse populaire !
Ce sentiment nouveau de liberté retrouvée.
On arrive à lire sur les lèvres, les paroles de la Marseillaise, perdues depuis 4 ans, mais qui n'ont pas été oublièes.

Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] fut malmené en d'autres temps...

Néanmoins, n'oublions pas qu'il y a 79 ans débutait la Libération de Paris !

"Le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] fut malmené en d'autres temps..."
Mais intéressant à relire...

J'ai connu un ancien parachutiste allemand qui a traversé Paris à ce moment-là avec son unité. Il avait perdu un camarade après des tirs venant des toits.

Quelques images d'archives glanées sur FB...

Leclerc installe son PC à la gare Montparnasse...



De là il suit la prise des différents points d'appui dans lesquels les Allemands se sont retranchés : ministère des Affaires étrangères, Assemblée nationale, hôtel Continental, ministère de la Marine, Ecole militaire, Sénat, hôtel Majestic, Kommandantur de la place de l'Opéra, etc.
Dans l'après midi il se rend à la Préfecture de police pour recevoir la reddition du général von Choltitz puis retourne à son PC où il accueille le général de Gaulle.
Paris est libre !