Paras de tous les horizons
Bienvenue sur Paras de tous les Horizons...

Si vous êtes membre du forum, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de cocher connexion automatique.

Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez sur «Récupérer mon mot de passe » sous les cases de connexion.

Un petit rappel :

Seuls les membres présentés, peuvent envoyer des messages...!
https://paras-pth.forumactif.com/f3-presentez-vous

Bonne visite et surtout bonne participation…
Paras de tous les horizons
Bienvenue sur Paras de tous les Horizons...

Si vous êtes membre du forum, ce message s'affiche car vous avez certainement oublié de cocher connexion automatique.

Si vous avez oublié votre mot de passe, cliquez sur «Récupérer mon mot de passe » sous les cases de connexion.

Un petit rappel :

Seuls les membres présentés, peuvent envoyer des messages...!
https://paras-pth.forumactif.com/f3-presentez-vous

Bonne visite et surtout bonne participation…
Paras de tous les horizons

Forum de discussion sur les parachutistes
 
AccueilAccueil  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
 

 Vietnam:la révolution perdue.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Vietnam:la révolution perdue. Empty
MessageSujet: Vietnam:la révolution perdue.   Vietnam:la révolution perdue. Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 7:41

Le texte est assez long et provient encore d'un vieux DLP du début des années 80; Il est écrit par Thai Quang Trung.Il s'agit d'un document sur le Vietnam:

Vietnam:la révolution perdue.

D'après les témoignages les plus récents, l'économie du Vietnam connaît une banqueroute à la polonaise. Pour payer ses dettes,le pouvoir exporte ses ressortissants en URSS par centaine de milliers.L'anarchie est rampante au Sud.Des maquis s'y développent.L'occupation militaire au Cambodge tourne à l'enlisement.
Six ans après la chute de Saïgon(avril 1975),le parti communiste vietnamien va t'il "perdre la révolution", après avoir perdu la paix? Hanoï est il devenu l'un des maillons faibles du système soviétique? L'express a demandé à Thai Quang Trung, juriste et historien vietnamien, d'expliquer ce fantastique retournement de situation.


Le désastre est obsédant. Le bateau survivra t-il ? s'interrogeait récemment un membre important du Comité central dans un éditorial de "Nhan Dan" organe du parti. la seule voie pour l'équipage et les passagers, est d'observer la discipline et d'obéir sans crainte aux ordres du capitaine.
L'illustration est de Staline. Son enseignement nous est plus significatif encore aujourd'hui.La révérence à Staline est doublement symptomatique. De l'état de détresse et d'anachronisme dans lequel se débat , depuis un an, le parti de Ho Chi Minh. Dans les locaux du Comité central, à Hanoï, l'oeil glacé de Djougatchvili-Staline scrute l'avenir du parti-discipline. Le Parti communiste vietnamien ne fait plus face au présent.

Le parti est malade. De sénilité:les gérontocrates se disputent le pouvoir à Hanoï. Au Bureau politique,selon les critères vietnamiens,c'est la quatrième âge:

Le Duan a 74 ans, Truong Chinh 74, Pham Van Dong 76 et Le Duc Tho 72.Au Comité central c'est le troisième âge ou presque. Au parti depuis les années 20 et 30, les compagnons de feu Ho Chi Minh ont fait leurs classes durant toute la période du Komintern . La vieille garde est très usée. Les autres, forgés par une longue résistance clandestine, ont le complexe de la citadelle assiégée. Cette caste a peu évolué.Politiquement paranoïaque,elle refuse de se libérer,six ans après la "libération" .Un formidable monolithe culturel:le stalinisme règne.

De surcroît,la direction du Parti est marquée par le "syndrome albanais".Signe manifeste de dégénérescence,comme en Albanie,le centralisme familial a remplacé le centralisme démocratique dans le fonctionnement du Parti.C'est le "gia-dinh tri"ou la dictature de famille!Le Parti-état est actuellement aux mains de trois clans ou presque:la famille Le Duan,Le Duc Tho et ses frères,et le groupe Truong Chinh.Truong Nhu Tang,ancien ministre de la justice du Gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud-Vietnam,aujourd'hui exilé à Paris,analyse ainsi la paralysie du Parti-état:Le Duan a l'obsession du contrôle.Il entend régner en famille.Le système Le Duc Tho est un parti dans le parti.L'administration de Pham Van Dong bute sur les verrous de Truong Chinh.On n'obéit qu'aux directives de son clan.

Les rivalités factionnistes se greffent sur la querelle sino-soviétique.Au IV eme Congrès du Parti,en décembre 1976,la coalition Le Duan-Le Duc Tho réussit à éliminer 27 des 69 titulaires et suppléants du Comité Central.Ejecté du Bureau politique,Hoang Van Hoan,aujourd'hui exilé à Pékin,n'est que le bouc émissaire.L'homme visé c'est Truong Chinh(Longue Marche),bien connu pour ses options maoïstes.Il parvient à conserver sa tête au Bureau politique et à la présidence de l'Assemblée nationale,grâce à ses vociférations anti-chinoises à la vingt cinquième heure.Truong Chinh est un coureur de fond.Il n'en est pas à sa première revanche.Secrétaire général du Parti dès 1940,ce théoricien orthodoxe dut céder sa place à Le Duan,après l'échec de la sanglante réforme agraire de 1956;Mais il revint dès 1958 au Bureau politique.Il vient de faire un retour en force en accédant,en juillet 1981,à la présidence du Conseil d'état,organe suprême du pays,selon la nouvelle constitution.Commandant en chef des forces armées,il préside le Conseil de défense national.
Apparemment,Le Duan a encore la haute main sur le Parti.A travers ses fils,le premier secrétaire contrôle la sécurité spéciale du Bureau politique et du Comité central.A travers ses beaux-frères,il supervise la Commission de propagande,le Comité d'état des sciences et des techniques,l'école des cadres du Parti,dirigée par Tran Quynh,qui vient de perdre l'importante Commission du Plan.
De leur côté,Le Duc Tho et ses frères ont le même penchant pour le centralisme familial.L'aîné est membre du Bureau politique.Les trois autres sont membres du Comité central.Ensemble,ils gèrent la Commission de sécurité et d'organisation du Parti,l'administration de Ho Chi Minh-ville et la police secrète au Sud-Vietnam,la logistique de l'armée,les communications et les transports,la confédération des syndicats du Vietnam.Ils viennent de perdre le prometteur ministère du Pétrole,qui,hélas!n'a rien donné.Curieusement,les frères Le Duc Tho ne portent pas le même nom de famille.Sans doute par souci de camouflage et pour mieux se partager les tâches.

a suivre...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Vietnam:la révolution perdue. Empty
MessageSujet: Re: Vietnam:la révolution perdue.   Vietnam:la révolution perdue. Icon_minitimeMar 5 Juil 2011 - 13:14



A l'approche du Vème Congrès du Parti,renvoyé au printemps de 1982,les factions se neutralisent au coude à coude.Le futur homme fort du régime semble être Le Duc Tho.Au IVéme Congrès,il parle déjà en aïné,mettant en garde la direction contre<>.Discret,il est pourtant derrière tous les grands tournants.Interlocuteur énigmatique de Kissinger,il est l'artisan de la fausse paix de 1973.De la prise de SaÏgon en 1975,de la <> du Sud-Vietnam en 1976,de la conquête du Cambodge en 1979,de la campagne de distribution des cartes du Parti en 1980.De lui dépendent ,pour beaucoup,les changements en cours au sommet de l'Etat.Il arbitre,désormais,la lutte entre Le Duan et Truong Chinh.Une nouvelle coalition est elle en gestation à Hanoï?Si oui,qui portera le chapeau pour le désastre actuel? En toute hypothèse,Le Duc Tho aura le dernier mot.

Des eaux troubles du Bureau politique,devenu un véritable panier de crabes,émerge toutefois To Huu,successeur probable,à la présidence du Conseil des ministres ,de Pham Van Dong,qu'on dit "très fatigué".A 60 ans,ce" jeunot"a réussi le tour de force de devancer ses aînés,et en particulier le général Vo Nguyen Giap enchute libre depuis son départ,en février 1980,du ministère de la Défense nationale.To Huu doit son ascension à son art inégalable de chanter les fluctuations de la ligne du Parti.Il est le poète officiel du régime .Dès 1953,il s'est rendu particulièrement célèbre par un poème pleurant la mort de Staline<>

De la même veine,To Huu écrivait aussi à la gloire de Mao,dans un autre poème,qui a curieusement disparu de la dernière édition(1979)de son recueil.Sans doute cette étoile montante du Parti représente t'elle aujourd'hui<>?

Une légende veut que le Parti communiste vietnamien soit<>En réalité il ne l'a jamais été.Même du vivant de son fondateur.Les inimitiés entre Le Duan, Truong Chinh et Vo Nguyen Giap sont connues de tout le petit monde politique de Hanoï.On raconte:<>Cette scène pathétique ,en fait,n'eut pas lieu.Hoang Van Hoan,qui fut au chevet de Hô,le confirme.Sa version :<>

Pourtant,juste après la mort de Hô Chi Minh,survenue le 2 septembre 1969 à 9h47,Le Duan convoque les membres du Bureau politique.Il leur communique le testament de l'Oncle,<>!Curieusement ce testament parait,quelques jours plus tard,en couverture de<>sous une autre forme?Avec l'écriture trés particulière de Ho Chi Minh pour le début du texte,daté du 10 mai 1969.Et en caractères imprimés pour le reste.Avec sa signature,celle de Duan ayant disparu.Au Bureau politique,les doutes commencent à germer dans certains esprits:<>.
Pour Hoang Van Hoan,<>.Une sombre histoire qui rappelle de manière étrange l'usage que fit naguère Staline du testament de Lenine.

Crise au sommet mais aussi à la base.Le parti communiste vietnamien est frappé par le mal paysan.Entre 1965 et 1975,il a doublé ses effectifs.La paysannerie a fourni l'écrasante majorité des combattants.<>,comme on pensait plus haut!Mais le communisme vietnamien demeure essentiellement un communisme paysan.Il est en contradiction avec le marxisme-léninisme,dont il se réclame.Comme la direction du Parti ne peut espérer entreprendre une révolution d'avant-garde avec la classe ouvrière,il est conduit à éliminer ses propres composantes paysanne.Dès 1974,une résolution du Bureau politique vise à éliminer 200.000 membres du Parti.

a suivre...


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Vietnam:la révolution perdue. Empty
MessageSujet: Re: Vietnam:la révolution perdue.   Vietnam:la révolution perdue. Icon_minitimeMer 6 Juil 2011 - 7:03




Après celle qui a été engagée par le IV ème congrès de 1976,une nouvelle campagne de purification est lancée,en février 1980,"pour aider les membres du parti à distinguer le vrai du faux marxisme et à combattre l'influence vénéneuse du maoïsme".
Habitués à se soumettre sans rémission en temps de guerre,les "can-bo"d'origine paysanne ne savent plus en temps de paix se servir des pouvoirs acquis.L'incompétence est à tous les niveaux.Mme Ngo Ba Thanh,alibi démocratique du régime explique:"on fait un transfert de pouvoir à une masse qui pèche par ignorance.Cela explique que les choseqs soient mal faites,irrationnelles.Nous faisons nos maladies infantiles ".Oui,avec des vétérants !Le Parti a considérablement vieilli.De la base au sommet.En juin 1979,un éditorial de "Nhan Dan"dénonce" l'étroitesse de vue d'un certain nombre de camarades blanchis sous le harnais,leur paternalisme,leur refus de placer les jeunes dans les courroies du Parti".Sans parler de sa propre situation,la direction plaide pour un rajeunissement des cadres.Car,comme le constate la" Revue du communisme"("Tap Chi Cong San")en février 1978:"Dans bon nombre d'organes,au niveau central comme au niveau provincial,du tiers à la moitié des cadres sont éligibles pour la retraite dans les trois à cinq ans à venir".

Crise du Parti au Nord,mais surtout au Sud.La résolution du Bureau politique du 20 novembre 1980 sur le travail d'organisation du Parti reconnait:"Le Parti souffre de l'état permanent de sous développement au Sud,ou la structure organisationnelle n'est pas homogène".A la chute de Saïgon le Parti compte 200.000 membres du Sud(chiffre gonflé),sur un effectif global de 1.533.500.C'est relativement faible par rapport à la victoire totale au Sud.Ce chiffre a peu évolué en 5 ans :273.000 en 1978 et 321.000 en 1980.Dont un grand nombre d'éléments peu sûr,les "can-bo du 30 avril",comme on les appelle au Sud.
L'arrivée massive des cadres du Nord accentue le chauvinisme régional.Les apparatchiks du Nord utilisent l'appareil du Parti "comme un rouleau compresseur au Sud".Quand aux révolutionnaires sudistes ,ils ne sont plus"à l'avant garde comlme autrefois".Ils se retrouvent,à tous les échelons du Parti,"éternels seconds du pouvoir".

Le déséquilibre régional en faveur des nordistes dand la hierarchie provoque "une répulsion généralisée"à la base du Parti.Les "can-bo"du Nord sont rejetés par la population du Sud,qui a le sentiment de vivre sous un régime d'occupation politico-militaire.Du coup,le Parti se replie dans le ghetto et l'arrogance.Le 22 juin 1980,le "Quan Doi Nhan Dan ",organe de l'armée,met en garde le Parti contre "le narcissisme,l'autoritarisme et le sectarisme des cadres qui n'ont plus aucun lien avec les masses".Effectivement,le Parti a perdu le peuple.Le poisson a irrémédiablement perdu son eau.Comme raconte Hoang Huu Quynh,quatorze ans de parti et transfuge exilé en France:"A Hué,même les mendiants crachent au passage des can-bo".

La faiblesse du Parti au Sud appelle inévitablement le goulag.C'est dans la logique totalitaire.
"On n'est pas humain jusqu'au scuicide",avoue tranquillement Hoang Tung,directeur de "Nhan Dan"."Mieux vaut arrêter par erreur cent innocents que de laisser en liberté un seul réactionnaire",précise une directive du Bureau politique,durant l'été de 1975,ou l'on arrête à qui mieux mieux.La sécurité arrête,l'armée aussi,mais elles sont dépassées par le zèle des comités populaires.
"Les can-bo frappent en pleine nuit.Le présent et l'avenir de chaque citoyens sont propriété du Parti et de ses policiers".Comme presque tout le monde au Sud est lié d'une façon ou d'une autre à l'ancien régime,il est bien difficile de rencontrer un Vietnamien qui n'ait pas un parent ou un ami envoyé en prison ou dans un camp.
Inconnu de l'histoire nationale,le goulag fait aujourd'hui le paysage du Vietnam.

"Ce n'est pas le Cambodge ni l'Ethiopie!reconnait le colonel Hoang Long Phi,cinq ans de travaux forcés dans les sinistres camps de Hoang Lien Son,à l'extrème nord du Vitnam,aujourd'hui réfugié au Danemark.Le Parti communiste vietnamien a maitrisé l'art de distiller la mort au compte-gouttes.La terreur n'est pas immédiate,sanglante.Elle est diffuse,viscérale.Le Parti n'a certainement pas démérité du stalinisme.

Ainsi,prisons,camps,nouvelles zones économiques,déplacements des populations et utilisation des gaz s'intègrent dans un vaste programme de liquidation des oppositions et des dissidences,politiques,religieuses ou ethniques.L'intelligentsia est la première victime.Car,historiquement ,les lettrés ont toujours été à la pointe du combat nationaliste.Certains"condamnés" idéologiques aux entécédents douteux sont littéralement sacrifiés par le Parti dans des travaux meurtriers de déminage.La plupart du temps,ils sautent avec les innombrables bombes laissées par la dernière guerre.

En avalant le Sud,le Parti s'empoisonne lui même par cupidité.La contagion est immédiate.Eté 1975,c'est la ruée vers le Sud.3Les can-bo s'y disputent,et parfois à coups de fusil,les bâtiments publics,les résidences officielles,les usines,les logements,les automobiles et même les meubles.Après tant d'années de privations,les can-bo résistent mal au mirage du Sud".Dès l'automne de la même année,Radio-Hô Chi Minh-ville lance une campagne de mise en garde contre"les maux de la société de perdition".Des commissions d'enquêtes sont crées,au printemps de 1976 pour lutter contre les abus.En décembre 1979,un rapport du Comité populaire de Ho Chi Minh-ville révèle,toutefois,que"des cadres de haut rang sont intervenu pour faire obstruction à la lutte anti-corruption,alors que d'autres persécutent même les dénonciateurs".
Mais peut il en être autrement?"Meme la seconde femme de Le Duan contrôle,sous divers titres honorifiques,tout un réseau de trafics dans les riches provinces du Sud!"

Au début,la corruption est considérée comme un délit mineur.Mais le mal prend vite des proportions astronomiques.D'autant plus que le Parti pratique lui même une politique délibérée de racket à l'encontre des bourgeois et autres ennemis de classe.C'est l'effet perverse!La corruption est devenue une sorte d'institution,un remède officiel à la paupérisation de tout un peuple."Avec le régime généralisé de la pénurie,le Parti est devenu une sorte d'asile pour réfugiés économiques,reconnait Hoang Huu Quynh.On y trafique de manière presque légale".Le Nhan Dan"du 12 mai 1981 rapporte,après enquête,que les ouvriers de 2563 entreprises d'Etat et coopératives de quinze provinces ont"coulé"303 millions de dông(soit 121 millions de dollards)de marchandises pour le seul troisième trimestre de 1980."Il faut stopper le détournement collectif!"conclut l'organe du Parti.

Pour l'année 1979,le racket des "boat-people"n'a t'il pas rapporté aux caisses trouées du Parti-Etat près de 4 milliards de dollards,immédiatement utilisés pour le remboursement des dettes contractées envers l'URSS?Près de 25 tonnes d'or ont,cependant,"coulé" à travers les échelons du Parti.
Mais ont continue de" racler"à l'intérieur même du Parti,à partir de la base.En fin de compte,rien ne se perd dans un tel système.Comme un cancer,la corruption se généralise.Elle gagne le Nord,en une sorte de revanche du Sud.Ainsi le constate,dans son langage unique,"la revue du communisme"en mars 1980:"Du fait de l'interaction entre les deux parties du pays,les vestiges de la pratique honteuse de la corruption laissée par le système néo-colonialiste ont fini par envahir le Nord."En octobre 1979,la même revue évoque avec regret la pureté révolutionnaire de naguère:"Les communistes s'aimaient et se protégeaient dans le maquis. Aujourd'hui,bon nombre d'individus éstiment que la dévotion mutuelle est difficile à soutenir en temps de paix".
La révolution n'est plus ce qu'elle était.Elle est pourrie.Le mal est double:La corruption vient du Sud,mais la bureaucratie du Nord."Inévitable,la bureaucratie appelle la corruption,qui,en retour,nourrit les bureaucrates,explique Nguyen Cong Hoan,élu en 1976 à l'Assemblée nationale,aujourd'hui exilé aux Etats-Unis.Mais la nouveauté,c'est la buraucratie institutionnalisée par le régime,qualifiée de maître collectif du peuple travailleur".Selon la nouvelle Constitution,le peuple est maître,le Parti dirige,l'Etat gère.En réalité,comme le constate un nouveau dicton populaire:"Quand me maître est collectif,plus personne n'est maître,mais tout le monde est esclave!"En effet,le pouvoir collectif dégénère rapidement en régime d'irresponsabilité collective,couverte par la référence abstraite à la hiérarchie,inamovible.A ce point mort,le pouvoir n'est plus lié au progrès.Il tend à l'autoreproduction d'un corps dégénéré.
A l"occasion du 50éme anniversaire de la fondation du Parti,le 3 février 1980,Le Duan vitupère contre "les éléments corrompus et dégénérés qui ont déshonoré le Parti".Et "Nhan Dan"crie à l'oppression des masses!Mais les campagnes de "chinh huan",ou rectification,sont devenues purs exercices bureaucratique.

Sur l'ensemble du Vietnam,le petit peuple est à la merci de ceux qu'une expression populaire nomme"les hommes à six pattes"(les deux jambes et les quatre pieds de la chaise).Ces nouveaux roitelets,toujours assis comme des insectes,gardent toutes les "cua-quyen",ou portes du pouvoir.Le mot de passe "dau tien"(priorité)signifie,par simple inversion syllabique,"tien dau"(ou est l'argent?).Alors,plus vite vous payez,plus rapidement vous passez.Et chaque signature a son équivalent or.Pour aller à l'hopital,il faut souvent une autorisation avec trois signatures.Et n'y peut être admis qui veut,car les hopitaux sont réservés aux cadres supérieurs.Contre toute ethique,l'admission dans les hopitaux (comme, d'ailleur,dans les écoles,les usines ou dans n'importe quel organisme officiel)dépend uniquement de la condition politique de l'intéressé.Les familles de détenus,de"nguy"(fantoches),de réfugiés ou d'origine chinoise sont pratiquement condamnées.

Pour enterrer un mort,il faut une attestation de décès authentifiée par le chef du "khom"(îlot),visée par celui du "phuong"(hameau) et échangée contre une autorisation délivrée par le chef du "quan"(arrondissement),qui vous permet d'aller faire queue devant le magasin d'Etat pour acheter un cercueil.Le temps des allées et venues voit votre proche dans un état de putréfaction avancée.Et votre bourse est vide.Et,s'il vous arrive de vous suicider,votre progéniture aura à verser une "dîme de désertion"à l'Etat.Aussi ne se suicide-t'on que par famille entière.
Le communisme avancé,destiné à créer l'homme nouveau,a fini par manger l'homme."Le nouvel ordre cannibale instaure ses propres aberrations.
Le peuple n'est pas mangé cru,explique un bonze réfugié.On l'assassine à petit feu sur l'autel du Parti.


Eté 1980,pour la première fois à Hanoï un soldat s'est immolé par le feu.Devant l'Assemblée nationale.
Ainsi la société civile est-elle acculée à dépérir dans la hantise quotidienne de la survie.Avant tout,survie alimentaire.Le Parti entend-il tenir le peuple par l'estomac,à défaut de son âme?Selon un récent rapport de la Fao,le déficit annuel en riz est de plus de 2 millions de tonnes en moyenne,et sera de 4,4 millions de tonnes pour l'année en cours.Automne 1980,des émeutes ont lieu à Haiphong et à Nghe Tinh,à cause de la disette.On n'a plus vu cela depuis la vague de mécontentement populaire de 1956.Au Sud,la socialisation de l'agriculture a tourné à la catastrophe.Dans le delta du Mékong,jadis grenier à riz,une centaine de coopératives fonctionnent tant bien que mal sur plus de deux mille.A Cu Chi,jadis bastion du Vietcong,les paysans préfèrent abattre les buffles plutôt que les confier aux coopératives ,garder le surplus de paddy pour les porcs plutôt que le vendre à l'Etat.

Curieusement,la propagande du Parti hésite,aujourd'hui,à recouvrir à l'argument des calamités naturelles qui s'acharnent sur le Vietnam depuis 1975.Serait il anti-marxiste de "rendre Dieu responsable de tous les maux sur terre"?
En réalité,la superstition populaire est corrosive,redoutable:"Décidément,le Ciel n'est plus du côté des communistes".Dans les villages du Thanh Hoa,les paysans pourtant endoctrinés depuis 1954,reviennent à la sagesse populaire:"La meilleure idéologie est celle qui remplit l'estomac de repas complets".Le kilo de riz au marcher libre,côute l'équivalent du cinquième du salaire moyen mensuel!On peut,certe,faire la révolution avec des sans-culottes,mais non avec un peuple qui a faim.

En catastrophe,le Parti décide à son 9e plénum,en décembre 1980,d'accélérer la libéralisation de l'économie.Après le collectivisme à outrance,c'est le retour à la Nep,selon les enseignements de Lénine.Deux pas en avant,un pas en arrière,et on recommence.Le cycle est infernal.Mais les staliniens découvrent avec étonnement les lois du marché et les stimulants matériels.Une réforme des entreprises d'Etat et des coopératives est en cours,visant à "remplacer le travail collectif par le travail sous contrat".Avec une incroyable candeur,Hoang Tung reconnait:"La politique passée de nivellement des salaires et des prix n'était égalitaire qu'en apparence.Elle produit l'inégalité.Seule une redistribution inégale des revenus est en mesure de rétablir l'égalité réelle".Sur les décisions du Parti,depuis six ans,le directeur de "Nhan Dan"a tout dit et le contraire de tout.Mais,à force de se baigner dans le double langage,le Parti finira-t-il par se retrouver?En tout cas,jamais aveu n'aura été aussi définitif sur la faillite du collectivisme.

Le Parti espère,sans doute,s'en tirer à bon compte avec ce repli tactique.D'autant plus qu'il espère maintenir l'économie à flot grâce à l'injection mensuelle de quelques 200 tonnes de marchandises expédiées par la diaspora vietnamienne.Comble de machiavélisme:après avoir chassé ses ennemis de classe à la mer,le Parti encourage les malheureux réfugiés à aider les familles restées au pays.Par solidarité,on tombe immanquablement dans le piège.Grâce à cette nouvelle forme d'aide,les populations des villes survivent au jour le jour.Le système D refait surface à Ho Chi Min-Ville,ou mille "métiers de poche"naissent comme des champignons.Devant la poste principale,les médecins exercent à même le trottoir.Les pharmaciens se chargent immédiatement de combler l'ordonnance,en achetant des médicaments à ceux qui attendent les colis postaux arrivant de France et d'Amérique.
Mais le système est incurable.Le profit,inégalement introduit dans les secteurs collectivisés,accélère plus la corruption qu'il ne relance l'économie,tout en fouettant l'inflation et le marché noir.Les remaniements ministériels successifs-quatre en deux ans,c'est un véritable record dans le monde communiste-et l'arrivée des "technocrates"n'y change rien.Au jour le jour,les nouveaux mandarins gèrent l'impasse.La nouvelle classe profite au maximum de ses privilèges.Humilié et affamé,le petit peuple se laisse aller naturellement au vandalisme du quotidien.Devant l'Assemblée nationale Pham Van Dong s'adonne volontiers à son exercice favori de tautologie politique:"Nous faisons aujourd'hui devant vous notre autocritique à propos de notre propre responsabilité".Mais personne,à Hanoï,ne se rappelle que la première "directive contre la prévarication,le gaspillage et la bureaucratie"est signée des mains mêmes de Hô Chi Minh.En 1952!Au commencement fut le mal.

Le Parti ne peut vivre sans bouc émissaire.En mai 1980 il "suggère"à Mme Duong Quynh Hoa,autre alibi démocratique du régime,de reprocher"le silence des intellectuels qui n'ont pas tiré à temps la sonnette d'alarme".Mais que peuvent-ils faire,ces marginaux que le sino-vietnamien nomme"tri thuc"(ceux qui restent éveillés),jadis si passionnés de politique et aujourd'hui acculés à la cécité volontaire?;Le terrorisme idéologique a fini par avoir raison du romantisme généreux des intellectuels.Même le savant Tran Dai Nghia,naguère tant loué par la presse du Parti,a perdu la présidence de la Commission des sciences et des techniques.Pour "crime de lèse-avant-garde":avoir osé réfléchir sur l'ère Meijdi et le modèle japonais avant le Bureau politique,"sommum de l'intelligence historique"!Le mathématicien Ton That Long,réfugié en France,raconte:"Pour les communistes,il faut que tout le monde chante la même chanson,avec la même voix,sur le mêm ton.J'ai refusé de chanter.Dans ce régime de communisme avancé,les gens n'auront plus besoin de nez,d'yeux ou d'oreilles,il suffira d'avoir des antennes sur la tête pour capter la ligne du Parti".

En attendant le miracle,le Parti invite la population à ne pas succomber "au pessimisme et au découragement".
Mais plus de 8000 "boat-people"continuent de fuir le Vietnam chaque mois.Il n'y a pas que des commerçants qui partent.Des paysans fuient.D'anciens membres du Parti.Seule la propagande du régime continue de se nourrir de l'illusion de la puissance.Mais la population n'est plus dupe.Sur le testament de Hô Chi Minh,qui affirme qu'"il n'y a rien de plus précieux que l'indépendance et la liberté",le verdict populaire est sans nuance:Au lendemain de son décès,le président Ton Duc Thang rencontre au royaume des morts,l'Oncle Hô,qui lui demande:"Camarade,il parait que ça ne va pas très bien sur terre?-Si,si,oncle,le Parti a réalisé le premier tiers de votre testament .Stupéfaction de l'oncle:Comment!Comment!Il ne reste plus rien?"Le peuple vietnamien est toujours fidèle à ses traditions:la sécession s'engage par le détour de l'humour populaire.Désormais,le Parti est nu.C'est la fin d'une légende.


Délabrement à l'intérieur et,pourtant,guerre à l'extérieur.Le Parti communiste vietnamien serait-il incapable de vivre dans la paix?Pour la vieille garde de Hô Chi Minh,le grand dessin du Pc indochinois ne pouvait et ne peut se réaliser que part et à travers le communisme de guerre,une dialectique belliqueuse au service de la seule volonté de puissance?Devant le VIéme Congrès du Parti populaire révolutionnaire du Kampuchéa,Le Duan réaffirme,le 21 mai 1981,l'objectif permanent:"L'alliance entre les trois peuples khmer,lao et vietnamien constitue,désormais,un bloc monolithique qu'aucune manoeuvre,aussi perfide soit-elle,ne brisera".En bon disciples de Staline,les dirigeants de Hanoï transposent en Indochine le modèle soviétique du glacis européen:sous la pression des armes,des traités d'assistance sont conclus,pour "lier indéfectiblement le Laos,le Cambodge et le Vietnam,tels les trois affluents d'un même fleuve".Ce n'est plus la vieille Fédération indochinoise.C'est déjà la version tropicale du Pacte de Varsovie!

Une autre légende veut que le Parti communiste vietnamien soit "le parti communiste le plus nationaliste du monde".En réalité,il ne l'a jamais été.Ho Chi Minh a "consacré sa vie au service de la révolution"comme il le rappelle dans son testament,écrit en prévision du jour ou il irait "rejoindre les vénérables Marx et Lénine".Aucun nom des bâtisseurs ou héros du Vietnam n'y est mentionné.C'est symptomatique.
Le Parti communiste vietnamien s'est,en effet,révélé être un agent particulièrement actif de la révolution mondiale.Et surtout du système soviétique en expansion.La tâche n'est sans doute pas achevée,avec l'invasion du Cambodge.

Selon Hoang Huu Quynh,le Pc soviétique a confié à son allié vietnamien le soin de former à l'Ecole centrale des nationalités de Hoa Binh non seulement les communistes laotiens et khmers,mais encore les autres communistes de la région,et notamment les thaïlandais et les malais.A l'institut Nguyen Ai Quoc,l'école des cadres du Parti,on parle déjà,pour les années 90,de l'"Union des Républiques socialistes de l'Asie du Sud-Est".Ainsi le régime de Hanoï est-il devenu à la fois le défenseur de l'ordre soviétique et le légionnaire de son devenir:une nouvelle Allemagne de l'Est et un nouveau Cuba?

Dans la région,les visées soviétiques et les ambitions de Hanoï sont,certes convergentes.Mais le piège est permanent.Donnant,à l'automne de 1978,son accord à l'invasion du Cambodge,Moscou poursuit deux objectifs complémentaires.D'abord,transposer le conflit sino-soviétique sur le flanc sud de la Chine,en creusant un antagonisme durable entre Hanoï et Pekin.Ensuite,consolider et étendre sa base d'appui stratégique en Indochine,en rendant le Vietnam plus que jamais dépendant de la politique soviétique en Asie.Couplée avec l'avancée dans le golfe Arabo-persique,à travers l'Afghanistan,la poussée soviétique en Asie du Sud-Est amplifie ainsi la double percée de l'URSS,vers le Sud.Un mouvement en tenaille vers l'océan Indien qui est en train de menacer le mouvement des flottes marchandes et militaires du monde occidental.Par Vietnam interposé,l'URSS a finalement réussi à compléter le chaînon manquant de toute sa stratégie navale.

L'alliance avec l'URSS est inégale.Hanoï dicte,certe,sa loi à Phom Penh et à Vientiane.Mais Moscou dicte aussi sa loi à Hanoï.Souveraineté limitée,en chaïne,oblige!Slon Hoang Van Hoan,la cession des bases de Cam Ranh et de Da Nang est réclamée,dès mai 1975 par les soviétiques.En mai 1979,les bâtiments de guerre russes,dont des sous-marins nucléaires,y font leur entrée."C'est un devoir imposé par le traité d'amitié soviéto-vietnamien",affirme Moscou.Plus de 6000 "lienxo"(conseillers soviétiques,particulièrement détertés par les populations)opèrent actuellement en Indochine.Pour la période 1981/1985 le plan quinquénal vietnamien est intégré au Gosplan soviétique.Selon"la division socialiste du travail"50.000 Vietnamiens iront travailler au sein du Comecon,mais plus probablement en Sibérie."Des travailleurs invités",comme on dit à Hanoï avec quelque fierté!Pour maintenir à flot l'économis vietnamienne,Moscou injecte 6 millions de dollars par jour,dont 60% en aide militaire.Tant qu'il y aura des armes.......le communisme de Hanoï continuera de fonctionner.L e piège du Cambodge est ainsi devenu la chaîne par laquelle Moscou entend attacher le Vietnam à la galère soviétique.

L'Indochine est -elle "un avant poste sûe du socialisme en Asie du Sud-Est".Comme le prétendent Leonid Brejnev et Le Duan?.La situation y est-elle'irréversible"?.Moscou n'a pas bougé,lors de la" leçon chinoise",au printemps de 1979,alors que la mobilisation générale,décrétée par Hanoï en mars,n'a pas soulevé l'élan patriotique attendu."Au Sud,la population souhaite même une seconde leçon"reconnait Hoang Huu Quynh.
Mais Pekin a choisi une stratégie d'usure beaucoup plus couteuse pour Hanoï et à risque réduit face à Moscou.La Chine arme certaines résistances anti-Hanoï,laotienne,khmère,vietnamienne.Le temps travaille -t-il,cette fois,pour le Pc vietnamien ?En tout cas,il doit désormais,faire face à la montée des résistances armées,souvent formées à la même école de la guérilla.

Mais la menace n'est pas seulement aux frontières.Ni même à la périphérie,au Laos et au Cambodge,ou certaines unités de l'armée d'occupation désertent régulièrement.La destabilisation vise le régime de l'intérieur.Le "Nhan Dan"signale,depuis un an,la présence de" foyers subversifs"dans les régions du Viet Bac(Nord-Vietnam),de Binh Tri Thien (Centre) et de Kien Giang (Sud).Les partisans montagnards du Fulro ont revendiqué récemment plusieurs attaques dans les secteurs de Kontum et de Pleiku.Radio-HanoÏ met en garde régulièrement le Parti et l'Armée contre"des émeutes et des soulèvements combinés avec des attaques de l'extérieur".Depuis la conférence sur la sécurité au Sud,réunie à Hô Chi Minh-Ville en mai 1980,le ministre de l'intérieur a adopté de sérieuses mesures d'encadrement de la population face à la montée de l'insécurité.Le "Quan Doi Nhan Dan"fait souvent état d'arrestations de "mauvais éléments qui se sont déguisés en membres de la Sécurité et de l'Armée,ou en cadres de l'Etat".Le Sud-Vietnam est devenu le ventre mou du régime.

"Imagine-t-on un instant l'URSS tolérer que la péninsule scandinave soit sous le contrôle de la Chine?"Le Vietnam ne pourra vivre longtemps en mauvaise intelligence avec la Chine,dont il doit partager,"comme dents et lèvres",les frontières.Le prince Sihanouk nous fait,le 5 septembre 1980 à Pékin,cette observation pleine de bon sens:"De même que c'est de la folie furieuse de vouloir opposer cinq millions de Khmers à cinquante millions de Vietnamiens,de même que c'est un véritable suicide de vouloir opposer cinquante millions de Vietnamiens à un milliard de Chinois!"Les choix diplomatiques actuels de Hanoï sont catastrophiques.L'alignement sur l'URSS est antigéopolitique et l'occupation du Cambodge une aventure sans issue.
Le dernier vote de l'ONU sur le Cambodge,le 21 octobre 1981,montre assez l'isolement diplomatique de Hanoï.

La Parti communiste vietnamien a toujours vécu au dessus de sa condition.Il n'a pas les moyens de ses ambitions.A Hanoï,on joue de nouveau aux apprentis sorciers:tirer parti de la puissance soviétique pour assouvir sa propre volonté de puissance.Jeu suicidaire que le peuple vietnamien doit de nouveau payer d'un prix effroyable.Mais le communisme de guerre est en train de s'enfermer dans ses propres contradictions.Il risque,à terme,de se retourner dans un effet boomerang.
La faiblesse fondamentale de Hanoï;"Le Parti communiste vietnamien,disent tous les réfugiés,ne s'identifie plus au nationalisme vietnamien dans lequel il a longtemps puisé sa force.
Tôt ou tard,le peuple se soulèvera".Rien n'est irréversible.




Revenir en haut Aller en bas
rpima-6

rpima-6


Nombre de messages : 427
Age : 76
Localisation : Auvergne
Date d'inscription : 07/06/2011

Vietnam:la révolution perdue. Empty
MessageSujet: Re: Vietnam:la révolution perdue.   Vietnam:la révolution perdue. Icon_minitimeDim 5 Aoû 2012 - 18:57

Que nous dirais-tu , mon ami , sur la situation actuelle du Vietnam ...

Ca a du bien changer depuis ces années 80 ...

Ta passion pour l'histoire et tes DLP , ont toujours été une source "presque'" intarissable pour le forum ...
Revenir en haut Aller en bas
Paracolo
Fondateur
Paracolo


Nombre de messages : 19925
Date d'inscription : 08/03/2009

Vietnam:la révolution perdue. Empty
MessageSujet: Re: Vietnam:la révolution perdue.   Vietnam:la révolution perdue. Icon_minitimeDim 5 Aoû 2012 - 19:24

.

L'ami "Fabrepasc" alias "DLF" ne répondra plus... Il a détruit son poste et est auprès de St Michel.

Lui n'a plus "mal à sa France"

_________________
Si ce que j'ai fait est vain, qu'il me reste au moins de m'être dépassé en le faisant...
Revenir en haut Aller en bas
 
Vietnam:la révolution perdue.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» femme perdue
» Michel Burtaux

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras de tous les horizons :: Histoire :: Un peu d'histoire... :: Indochine...-
Sauter vers: